Tout
au long de son règne brutal Déby n'a fait qu'user de la force des armes pour
soumettre ses concitoyens et gérer le pays comme un bien personnel en pillant
systématiquement les ressources publiques et privées, tout en favorisant les
siens, leur livrant les circuits commerciaux, les services des douanes, les
entreprises d’État, les marchés publics, etc. comme autant de butins de guerre.
Les
pillages, les massacres, les assassinats politiques et les humiliations ont
ponctué quotidiennement la vie des Tchadiens pendant ces si longues années. »
BOB
Les massacres n’ont pas
commencé hier, beaucoup des tchadiens et tchadiennes ont été massacré, dans les
mêmes conditions, les mêmes scénarios des massacres des populations civiles non
armée se reproduisent. Dans le Ouaddaï, dans le Dar Tama, dans le sud-ouest et
le sud du Tchad, de la région Lac, du Kanem et du BET ; les populations
subissent des atrocités.
Etant conscient de
cette gouvernance à outrance, depuis des décennies, les tchadiens et
tchadiennes, du moins certains avons choisi, la voie de la lutte armée, comme
civile. La nôtre est la lutte armée. Le despote vulgaire du Tchad se maintien au
pouvoir par la force ; pourquoi est-ce que ce mauvais de le chasser par la
force ? La voie de la lutte armée est la seule qui reste et elle vaincra
par la grâce de Dieu.
Le régime despotique et
sanguinaire de N’Djamena, interdit les manifestations civiles ; il cherche
partout le moyen à mettre le Tchad, en feu et en sang. Il ne faut pas aussi
négligent les accusations contre Deby. Puisque Idriss Deby est lui-même
spécialiste des stratagèmes sataniques, conduisant aux massacres. Beaucoup des
militaires, officiers, comme soldats et particulièrement de son ethnique
Zagawa, désertent le rang de sa milice armée. De ce fait, la seule stratégie qu’il
reste à faire est de mettre, les membres de son ethnie en situation d’insécurité.
Voilà pourquoi le satanique despote ordonne, machine les massacres.
Ceux qui crient aujourd’hui
aux meurtres, le despote a massacré beaucoup d’autres avant vous ! Alors,
dignement rejoignez le rang des autres activistes et demandez le départ de
Deby. C’est un droit fondamental de protester contre un tel régime. Il n’a pas
et n’aura jamais le courage de tirer sur vous ; s’il le fait, il le payera
très cher. Car, nous combattants de la dignité et de l’honneur sommes-là, unis,
main dans la main, viendrons avec fierté, abnégation et courage pour secourir
notre peuple qui se meurent. Enfin, même si vous laissez influencer par vos
parents vrais complices du régime, nous combattants, membres de l’opposition
armée, sommes et soudés pour chasser Idriss Deby par la force. Il aura un
double choix, la tombe ou la prison.
Mahamat
Hassane Boulmaye
Activiste
politique en mission dans le nord du Tchad