Le
Tchad vit un moment assez trouble ; la contestation populaire est plus que
jamais affirmée et assumée. Le peuple est décidé de rejeter la gouvernance inouïe ;
le despotisme d’Idriss Deby et ses acolytes. Nous avons impression de vivre une
recolonisation Tchad-tchadienne. L’élite qui a dirigé et qui dirige
actuellement les affaires publiques se comportent comme des aristocrates
étrangers.
Amadou
Hampâté Bâ, avait raison, de classifier les africains en périodes coloniales :
des blancs-noirs ; c’est-à-dire, la première élite, qui a pris les
affaires publiques, après les administrateurs coloniaux. Si aujourd’hui, le peuple est dans un désarroi
total ; c’est les conséquences d’une longue gestion calamiteuse de l’Etat.
Tous les régimes qui se sont succédé étaient claniques ou tribaux. Ceci est dû
tout simplement à l’incompétence des cadres qui gouvernement la république
embryonnaire du Tchad. Trois ans après l’indépendance, la guerre civile éclata
au Tchad et depuis lors ; les changements ne sont que replâtrages. Le
cancer qui ronge le régime du despote vulgaire et inculte est en phase finale. Les
indices sont multiples. La rancœur, la rancune, le désarroi, la répression, la
misère sociale, le chômage accru…sont les éléments qui composeront la bombe qui
explosera sur la figure des mafieux du MPS. L’affaire Zouhoura est l’étincelle.
La décadence de ceux qui se croient
princes ou aristocrates est arrivée. Ils ont usurpé des titres traditionnels
par imposture, ils ont liquidé des entreprises publiques…Tous ces affres
seront-ils pardonné ? Les institutions judiciaires de la nouvelle république
que nous rêvons, ne pourront jamais outrepasser.
La
gouvernance inouïe du despote en phase finale ; a reçu un coup de massue
mortel ; l’affaire Zouhoura. Cette héroïne est la cause qui a mobilisé des
dizaines des milliers des jeunes. Le camp rebelle se renforce. La mobilisation
est en ce moment générale ; tous ceux qui sont victimes des injustices
inacceptables, vivent entre l’Arabie Saoudite, le Soudan et la majorité
écrasante sur place en Libye. Selon, les informations qui nous parviennent du
Tchad, Idriss Deby est sur le nerf. Il voit se réaliser l’oracle de ses charlatans
bornouans. Idriss Deby est sans nul
doute très tendu et sérieusement affecté de voir quitter son paradis
artificiel.
Malgré
les intimidations, les assassinats et toutes les formes de répression morale et
matérielle ; Idriss Deby n’a pas pu sauver son échiquier. Actuellement, il
est en échec et mat et ne sait pas où s’échapper. Les dossiers sur le despote
Idriss Deby, dans les juridictions européennes se mesurent par des centaines de
kilogramme. Au Tchad, il risque le lynchage comme son sauveur Kadhafi. Le
despote le plus ridicule de l’Afrique, après Jean-Bedel Bokassa, est en tel est
pris, qui croyait prendre !
Mahamat Hassane
Boulmaye
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