samedi 31 octobre 2015

Médiateur de la République, imposteur du Bahr-El-Gazal

Dans nos courriers de dénonciation, nous nous intéresserons ; cette fois-ci, au médiateur de la république et son rôle. 
D’abord, il ne faut pas, qu’on perde de vue, la corruption de toutes les institutions. Une république  déchirée et meurtrie comme le Tchad ; nécessite bien un organisme d’Etat, qui interviendra entre les citoyens et l’administration, en cas d’abus de pouvoir. Cet organisme d’Etat n’existe que pour satisfaire des partisans et caser des frondeurs à la recherche d’emploi. En débit, de cette situation très tendue et délétère ; le médiateur reste sans voix, totalement indifférent aux grognes  de la population.
La population tchadienne victime des abus des administrateurs corrompus est sans défense. Or, le rôle du médiateur s’est d’être intermédiaire entre le pouvoir public et les particuliers ; pour des différends à régler à l’amiable. Cet organisme à l’instar de toutes les fausses institutions, n’est qu’une boite de satisfaction ; dotée d’une administration délabrée. Etant, gouverné par des incultes ; l’extravagance administrative du Tchad, est un secret de polichinelle. Eux, ils croient faire la médiation politique ; quel est le con opposant armé, qui viendra se confier aux incompétents et aux incapables ?
Les confrères du Journal La voix, n’ont pas tort. Le médiateur de la république n’est pas seulement médiocre, mais c’est aussi un imposteur. Comment cet inculte est arrivé au sommet de l’Etat ? Comme on le dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres ! L’assassinat de son grand frère, par les éléments de FAN en 1982 à Moussoro, est le tremplin qui l’a permis de hisser au sommet de l’Etat. Pour l’amadouer, on le désigne secrétaire général de l’UNIR  à Moussoro et puis partiellement élu, député en 1990. Si non, c’est le moment de demander des comptes ?  Après une fuite sans ses sens vers Kousserie ; il  marchande les forces de FANT dispersées à Idriss Deby. Pour le récompenser, il le nomme comme sous-préfet à Goré. Ensuite, il fait promotion en organisant, les fraudes électorales, au profit du MPS ; il s’est fait aussi désigner député par le despote en 1996….   Ainsi, le collégien bagarreur, se retrouve au sommet de l’Etat. Certes, Bachar Ali Souleymane est un médiateur incompétent, sans pouvoir de décision. D’ailleurs, quel est le responsable tchadien, qui décidera librement dans son département, sans l’avis du despote ? La preuve, s’il reste indifférent aux difficultés, qu’en courent ses propres cousins du Bahr-El-Gazal : éparpillés un peu partout dans le monde ; car ils sont eu la malchance d’être nés dans la région la plus défavorisée du Tchad ; persécutés, emprisonnés injustement ; le faux Enarque reste bouche bée ! Bachar, avez-vous protesté une fois ? Avez-vous avisé le Niger et l’Algérie, pour voir le cas des orpailleurs pillés et emprisonnés ? Pourquoi êtes-vous indifférent, à la situation tendue dans le Bahr-El-Gazal nord ?
Le Tchad saigne abondamment, et nous tchadien conscient de cette situation catastrophique ; devons mobiliser davantage, pour arrêter cette hémorragie. Lutter, se balayer devant chez-soi. Le Tchad est pris en otage par des incultes prêts à tout, pour sauver leurs emplois ; et chaque région du Tchad est représentée. Cette sotte politique dite, géopolitique fait d’énormes ravages. Cette politique fait la promotion de l’incompétence ; la preuve est qu’on a vu, des titulaires du BTS dirigés des directions, des services ; le plus vieux est même devenu, premier ministre, chef de gouvernement !


Mahamat HASSANE BOULMAYE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire