Dans nos courriers de dénonciation, nous nous intéresserons ;
cette fois-ci, au médiateur de la république et son rôle.
D’abord, il ne faut
pas, qu’on perde de vue, la corruption de toutes les institutions. Une république
déchirée et meurtrie comme le Tchad ;
nécessite bien un organisme d’Etat, qui interviendra entre les citoyens et l’administration,
en cas d’abus de pouvoir. Cet organisme d’Etat n’existe que pour satisfaire des
partisans et caser des frondeurs à la recherche d’emploi. En débit, de cette
situation très tendue et délétère ; le médiateur reste sans voix,
totalement indifférent aux grognes de la
population.
La population tchadienne victime des abus des administrateurs
corrompus est sans défense. Or, le rôle du médiateur s’est d’être intermédiaire
entre le pouvoir public et les particuliers ; pour des différends à régler
à l’amiable. Cet organisme à l’instar de toutes les fausses institutions, n’est
qu’une boite de satisfaction ; dotée d’une administration délabrée. Etant,
gouverné par des incultes ; l’extravagance administrative du Tchad, est un
secret de polichinelle. Eux, ils croient faire la médiation politique ;
quel est le con opposant armé, qui viendra se confier aux incompétents et aux
incapables ?
Les confrères du Journal La voix, n’ont pas tort. Le médiateur de
la république n’est pas seulement médiocre, mais c’est aussi un imposteur. Comment
cet inculte est arrivé au sommet de l’Etat ? Comme on le dit, le malheur
des uns fait le bonheur des autres ! L’assassinat de son grand frère, par
les éléments de FAN en 1982 à Moussoro, est le tremplin qui l’a permis de
hisser au sommet de l’Etat. Pour l’amadouer, on le désigne secrétaire général
de l’UNIR à Moussoro et puis partiellement
élu, député en 1990. Si non, c’est le moment de demander des comptes ? Après une fuite sans ses sens vers Kousserie ;
il marchande les forces de FANT dispersées
à Idriss Deby. Pour le récompenser, il le nomme comme sous-préfet à Goré.
Ensuite, il fait promotion en organisant, les fraudes électorales, au profit du
MPS ; il s’est fait aussi désigner député par le despote en 1996…. Ainsi,
le collégien bagarreur, se retrouve au sommet de l’Etat. Certes, Bachar Ali Souleymane
est un médiateur incompétent, sans pouvoir de décision. D’ailleurs, quel est le
responsable tchadien, qui décidera librement dans son département, sans l’avis
du despote ? La preuve, s’il reste indifférent aux difficultés, qu’en courent
ses propres cousins du Bahr-El-Gazal : éparpillés un peu partout dans le
monde ; car ils sont eu la malchance d’être nés dans la région la plus
défavorisée du Tchad ; persécutés, emprisonnés injustement ; le faux
Enarque reste bouche bée ! Bachar, avez-vous protesté une fois ?
Avez-vous avisé le Niger et l’Algérie, pour voir le cas des orpailleurs pillés
et emprisonnés ? Pourquoi êtes-vous indifférent, à la situation tendue
dans le Bahr-El-Gazal nord ?
Le Tchad saigne abondamment, et nous tchadien conscient de cette
situation catastrophique ; devons mobiliser davantage, pour arrêter cette hémorragie.
Lutter, se balayer devant chez-soi. Le Tchad est pris en otage par des incultes
prêts à tout, pour sauver leurs emplois ; et chaque région du Tchad est représentée.
Cette sotte politique dite, géopolitique fait d’énormes ravages. Cette politique
fait la promotion de l’incompétence ; la preuve est qu’on a vu, des
titulaires du BTS dirigés des directions, des services ; le plus vieux est
même devenu, premier ministre, chef de gouvernement !
Mahamat HASSANE BOULMAYE
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