Tout abord, nous adressons nos vives condoléances à la famille de la défunte.
Particulièrement, à Abdraman Koulamallah, Abdelaziz, et Youssouf Mahamat, que
j’ai des relations particulièrement fraternelles. Leur sœur, Madina
Koulamallah, directrice financière dans une entreprise, a été froidement
abattue, à bout portant ; elle succombera de suite de ses blessures. Les
genres des actes barbares et odieux sont courants au Tchad. Or, le crime
est l’infraction suprême, condamné d’abord, par le Créateur du monde, Dieu.
Ensuite, la conscience humaine n’a jamais accepté le crime ; même le
meurtrier regrettera son acte, après avoir commis. Aucun être humain normal, ne
cautionnera cet acte odieux. Au Tchad, les meurtres dépassent les limites du
raisonnable. On est dans un pays ou le crime de sang est considéré, comme un
fait banal. Si on est gouverné par des criminels, il est tout à fait normal,
que le meurtre deviendra une infraction mineure !
L’infraction immorale ; c’est-à-dire
le crime, est fermement condamné. Les Lois Divines, selon notre croyance,
l’islam ; le commandement est, œil pour œil, dent pour dent. La peine de
mort. Le meurtrier de ce matin doit être pendu ou exécuté, c’est la loi qui
exige ; car, venir trouver une dame, et tirer sur elle à bout
portant ; est un acte lâche et impardonnable, un meurtre prémédité,
l’auteur ne bénéficiera d’aucune circonstance atténuante. Au Tchad on tue
impunément ; en effet, il existe au Tchad, des individus liés au pouvoir,
se permettent de tuer. Combien sont les victimes au Tchad ? Très nombreux,
et les corrompus essayent de payer juste une amende, qu’on appelle DIA,
c’est-à-dire le prix du sang. Ce prix n’est pas équitable, c’est ce qui est flagrant.
Au Tchad, il existe des citoyens qui ont plus de valeur que les autres. Un
membre du clan assassiné coûte plus cher qu’un autre ? Pure barbarie !
Cette forme de gouvernance, conduira sans nul doute, le Tchad vers un chao
indescriptible. Ceci causera aussi, la dislocation de la nation tchadienne.
Dans une république, le crime est un acte
fermement condamné. Il peut être un meurtre ou un autre acte qui aura des
conséquences fâcheuses sur la société. Le code pénal doit être appliqué
soigneusement, sans quoi, le devenir de la nation sera douteux. Même
si la peine de mort n’est pas en vigueur ; le ministère public, ne lâchera
jamais un criminel, parmi les citoyens normaux. Qu’est ce qui se passe au
Tchad ? Le meurtrier paye ce qu’on appelle, DIA et lendemain il est libre.
Certains on les envoie à l’étranger. Même en France y vivent des
meurtriers ! Ils se connaissent, un jour l’histoire les rattrapera.
Derechef, la justice est inexistante dans
ce pays. Et nous vivons quotidienne ces flagrantes injustices. Qu’est ce qui se
passera, si Haiga Deby Itno serait abattue à bout portant par un homme ?
Imaginez la fille d’Idriss Deby Itno, torturée et mutilée par une simple
citoyenne ? Il existe trop des criminels au Tchad, seul l’autorité
publique, juste et sévère les dissuadera. Et, si les dirigeants, ou les
autorités sont criminelles, aurions-nous torts de les combattre ?
Mahamat HASSANE BOULMAYE
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