Le Tchad a connu, des
terribles et tragiques guerres civiles, depuis 1963 ; les bavures et exactions
inhumaines sont fréquentes. La répression terrible, du régime Tombalbaye, a
amené la population civile à la révolte. Cette révolte a engendré
le FROLINAT (Front de Libération National du Tchad). Une fois, le régime du
président Tombalbaye renversé, Hissein Habré ; le plus cultivé et le plus
ambitieux, parmi les chefs rebelles, a franchi des obstacles, pour se retrouver
à la tête du gouvernement, CSM (Conseil du Commandement Militaire), comme
premier ministre et le générale Felix Maloum était le président de la
république. Cette cohabitation ne durera pas longtemps ; les éléments de FAN,
du premier ministre Hissein Habré et les Forces Armés Tchadiennes, entraient en guerre,
au sein de la capitale, le 12 février 1979 ; beaucoup des civiles,
succombèrent. Simultanément, dans le nord du Tchad, le FROLINAT avait pris, en 1978, la ville de Faya Largeau
; suite aux dissidences internes, plusieurs tendances tribales, se réunissent
au sein de FAP (Forces Armés Populaires) ; et le chef de tribu, Goukouni
Weddeye est désigné président. Les FAP rentraient à N’Djamena, pour prêter main
forte à leur cousin Hissein Habré, en 1979. Ces événements ont fait des
milliers des victimes tchadiens. N’Djamena la coquette, qui vivait paisiblement
se déchire ; car, à l’époque au quartier Hillé Rogue, nous jouons sans
distinction tribale, ni régionale et dans ce quartier, vivaient aussi des
concitoyens sudistes. La guerre nous a éparpillées, et je me
rappelle plus, de mes copains de jeu. Après quelques semaines
d'accrochage, un cessez-le-feu a été proclamé, et les belligérants après
les conférences, Kano 1 et 2 ; retrouvaient un accord des dupes. Ils entrèrent
en guerre, en mars 1980 ; contre les FAN, plusieurs tendances tribales
regroupées au sein du GUNT. Les puissances étrangères ont facilement, manipulé
des marionnettes politiques ; et ont mis le pays en feu et en sang. Idriss
Deby, le despote au visage de mouton famélique ; arrivait au pouvoir le 01
décembre 1990, le Pharaon du sahel n’a pas aussi la gâchette facile! En
revanche, lui, il ne tue pas en catimini, comme son mentor Habré. Ces
longs, douloureux et tragiques événements, sont tachetés de sang et mouillés
des larmes de chagrin : des mères, sœurs et épouses. Malheureusement, les
larmes et le sang ne quitteront pas, ce pays, dirigé par des véritables
délinquants alcooliques. Très peu, des tchadiens et tchadiennes réclament, des
droits difficiles à acquérir. Nous, activistes politiques en lutte et rêvons
d’une nouvelle République, mettrons tout en lumières, et construisons un
projet de société sur la toile. En ce qui concerne, les crimes économiques,
assassinats politiques,
massacres des populations civiles…Tout ces crimes seront jugés, éclaircis
et consignés sur un livre de la République ; qui sera publié partout où
besoin sera. Voilà, comment il faut rendre justice à ce peuple ! Nous sommes
indignés, de voir, certains individus s’érigés en victimes et parrainés par un
américain, qui poursuivent un seul coupable. Le second coupable, le despote Deby, brouille les pistes en organisant ,une parodie de justice. Quelle est la famille tchadienne
qui n’a pas perdu un membre de sa famille ? Quant à ceux qui en ce moment,
pillent les ressources de l’Etat, et construisent partout des villas ;
n’oubliez pas, un jour vous vomirez tout ! Et PYTHON-NEWS promet au peuple, de
poursuivre cette mission satirique et de dénonciation, sans relâche ! Tous
les acteurs politiques qui ont pris part à ces événements sont suspects ; il
faut préparer un scanner juridique efficace pour trier ! Nous y arriverons.
Comment pouvons-nous poursuivre ces suspects ? A notre avis, les suspects ont
chacun représenté, une région, une ethnie, une préfecture, etc. ; ils ont tous
bénéficié, de ce qu’on appelle en Afrique, la "géopolitique", pour se retrouver
au sommet de l’Etat. Par conséquent, comme nous rêvons d’une république
fortement décentralisée et constituée des régions autonomes, dirigées par des
Conseils élus ; chaque suspect rendra compte à sa région ; les biens et les
ressources dérobées au dos de la population seront reversés au compte des
régions ; chaque collectivité territoriale bénéficiera des dommages intérêts.
Beaucoup des tchadiens victimes des atrocités de la DDS sont restés muets ;
nous savons pourquoi ? Décelons cette hypnose, des victimes silencieuses,
qui pleuraient depuis des décennies des proches. Ils sont tout simplement pris
en otages, par des suspects ; ainsi, ils ont fait du sujet, un tabou
social. Ça ne passera pas ! Nous prenons un exemple, lire le témoignage de
Mahamat Ali Youssouf, Le camion à
cabine jaune de Hissène
Habré,
Harmattan, Paris, 2014. Les victimes de ce camion, à qui demandera-t-on des
comptes ? Logiquement, aux ressortissants de la ville, membres de FAN, présents,
lors de ces événements. Ils sont les principaux suspects, puisque, aucun
d’entre eux n’a ni démissionner, ni protester ; pourquoi ne pas les considérés, comme des suspects? Il est injuste, de rendre
justice à certains citoyens et d’autres vivent avec le chagrin. Pour fonder une
nouvelle république au sens strict du terme, nous sommes obligés, de crever
l’abcès et le désinfecter.
Mahamat HASSANE BOULMAYE
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