jeudi 15 octobre 2015

Jeune-Afrique, le journalisme au rabais

Les voix des peuples meurtries d’Afrique ; qui se meurent à petit feu, sont non seulement étouffées, par les acteurs politiques, mais aussi les médias. Les médias en Afrique sont verrouillés par les régimes dictatoriaux et en plus, le contexte socio-économique n’est pas favorable à la promotion de la liberté d’expression. Souvent ces institutions anticonstitutionnelles d’Afrique, payent les médias européens pour se faire de la publicité. Le but pour ces dictatures, est de séduire l’opinion occidentale. Et Jeune-Afrique tient la tête de ces prestations mafieuses et contraire, à la déontologie du journalisme. L’hebdomadaire panafricain, crée en 1960, par l’ancien ministre tunisien de l’information ; ne fait que tomber au rabais. En effet, le magazine joue le rôle de boite de publicité au profit des pouvoirs mafieux.
A cet effet, l’article publié le 23 septembre 2015, rédigé par le pigiste Michael PAURON, est un fait de propagande authentique. L’ANS (Agence Nationale de Sécurité), le substitut de la célèbre DDS, n’a certes pas les moyens techniques et humains pour lutter contre la nébuleuse islamique. Si le despote, dispose des moyens pour annexer, ce qu’il appel terroristes en Libye, il n’hésitera pas une seconde. Les lignes, chèrement acquises au dos du contribuable, est un acte de propagande pour séduire, le milieu français du renseignement. Le despote du Tchad, a effectué même une mission diplomatique en France ; dans le but de convaincre la France à appuyer son intervention en Libye. Cet article publié en septembre 2015, ne fait que préparer la mission diplomatique d’octobre 2015. Les manigances des amateurs qui dirigent le Tchad, ne se cache pas, il suffit de lire le contexte, sous un large angle. La question est que combien a touché Jeune-Afrique ou le pigiste ? Michael PAURON! connaissez-vous vraiment la réalité tchadienne et l’ANS en profondeur ? Avoir séjourné un peu de temps en Ouganda et au Sénégal, ne fera pas de vous un spécialiste du Tchad ! D’ailleurs, la morphologie de votre texte le prouve; vous savez très peu, sur le Tchad et l’ANS !
Beaucoup des entreprises de presse, essayent de combler leurs déficits en trichant, sur la déontologie même du métier. Jeune-Afrique, Essentiel, Africa24, etc. se sont convertis en entreprise de communication et marketings institutionnels, au profit des Etats voyous d’Afrique Subsaharienne. Cette pratique, malhonnête et contraire à la déontologie du métier, doit être énergiquement dénoncée.
Heureusement ! Pour nous, victimes des systèmes mafieux et injustes, les réseaux sociaux se présentent comme une énorme opportunité. En effet, internet est la meilleure plate forme d’informations et de dénonciation et nous devons nous mobiliser pour sauvegarder cette opportunité. Les propagandes dont, Idriss Deby et ses acolytes payent ; n’arrangeront pas son imposture ; le mensonge ne durera pas longtemps. Le magazine se meurt, et malgré ses pratiques anormales et injustes, la courbe des ventes ne grimpe pas. Donc, il ne reste que le marché des dictateurs africains. Les violations de la convention collective et de la déontologie en matière de journalisme doivent être dénoncées. Les praticiens de l’information des nouveaux médias, devons prévaloir nos droits et avoir accès à l’information, au même titre que les journalistes classiques.
Mahamat HASSANE BOULMAYE

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