Dans une république, l’assemblée nationale, est une institution qui
joue un rôle capital ; surtout en ce qui concerne, la défense de l’intérêt
général. Les projets des lois présentés par l’organe exécutif de l’Etat, c’est-à-dire
le gouvernement, passeront en revues, à la loupes aux sessions parlementaires.
Donc, le représentant, le parlementaire ou le député, jouera dans cette
institution, le rôle de législateur ; puisque le député est appelé à lire,
comprendre, analyser, discuter, commenter et amender, les projets des lois
à légiférer, soumis par le gouvernement.
Le député en discutant les projets des lois, doit tenir compte, des intérêts de
sa circonscription. Les tchadiens ont rarement vu, des parlementaires qui
jouent leurs vrais rôles, au sein de l’hémicycle et auprès de leurs électeurs.
Nous pouvons sans hésiter, affirmer que le Tchad n’a jamais eu une
assemblée nationale ; les parlements dont nous avons connu, et l’assemblée
de la république de l’imposture, dirigée par le despote Deby, ne sont que des
instruments institutionnels, au service de la volonté d’un individu. Car, Deby
le despote en fin de règne, a toujours, choisi soi-même, ses parlementaires.
Derechef, le Tchad n’a jamais eu un parlement républicain, au sens propre du
terme ; en effet, il suffit de revoir et constater les profils des
députés. Surtout, ceux-là, qui somnolent en plein session ! Nous ne
pouvons pas généraliser, mais beaucoup des moutons et chamelons y siègent au
parlement actuel. La première assemblée nationale du Tchad, était composée à l’époque, par des députés analphabètes ; ceux qui savent lire et écrire, siègent au
bureau du parlement. Ceci est devenu aujourd’hui, une tradition ; au
Tchad, chaque parvenu tente de devenir député ou chef de canton !
Sous le règne du despote, Idriss Deby, l’assemblée nationale ne
fonctionne que selon ses envies, ses caprices, ses humeurs, etc. Le président
fondateur du système corrompu, choisi lui-même, ses candidats, et ils sont,
sans contraints et sans efforts, élus. Au parlement, ces moutons lèvent la main
pour approuver, si le chef du groupe parlementaire, le fait ; en plein
session, certains sillonnent les bureaux administratifs, à la recherche des
marchés publics ; comment peut-on parler d’un parlement, face à cette
triste réalité ?
Les mentalités antidémocratique, l’analphabétisme accrue ; l’illettrisme
qui gangrène les cadres et leurs esprits rétrogrades…Sont les principaux
facteurs qui freinent le développement démocratique dans ce pays. Les députés
qui se font élire en distribuant des pains de sucre, ont-ils des projets en
tête, pour leurs circonscriptions ; apparemment aucun ! Les députés
des circonscriptions, défavorisées climatiquement, doivent normalement avoir
beaucoup à faire ; hélas ! Ils
sont aux ordres d’un individu et œuvrent plus pour leurs viles personnes. Vous
avez même tort de les appeler, députés ! Ils ne les sont pas ; en
évidence. Voyez, ceux de ma
circonscription, la région la plus défavorisée et qui se vide de ses habitants ;
le meilleur agit comme un chamelon ; le second, l’homme aux yeux d’un chat
heureux, qui fut maire de la ville ; véritable régaleur des poulets
fermiers et les autres, je les ignore
totalement. Sont-ils élus ? Sûrement pas, ils sont tous désignés par la
liste MPS.
En somme, le Tchad n’existe qu’au point de vue géographique et
géopolitique ; nous devons en conséquence, penser à fonder la Vème
République ; dotée des fortes institutions dirigées par des hommes
compétents et vertueux.
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