samedi 24 octobre 2015

L’immobilisme françafricain du candidat Hollande

Le président de la république française, quand il était en pleine campagne électorale, nous avons constaté sa mauvaise fois. Depuis 2012, avant son élection à l'Elysée.

Le candidat François Hollande, du parti socialiste français a dévoilé, son programme de politique africaine. Il est le premier candidat, à avoir discourir sur les relations franco-africaines ; malheureusement, il n’est pas très convaincant.
Le discours du candidat socialiste ne nous rassure pas ; il est confus et contradictoire :
-Confus dans la mesure où, tout se résume en une expression, « rénovation en profondeur des relations avec l’Afrique ». Comment le candidat Hollande compte rénover en profondeur les relations avec l’Afrique ? Suivra t-il une certaine réal politique, suivant les intérêts économiques de la France ?
Le parti socialiste sous la présidence du président François Mitterrand, patron du candidat Hollande, n’a pas eu une politique étrangère en faveur du peuple africain. La cellule africaine de Élysée avait opéré, comme au temps de Gaulle et Jacques Foccart. Nous ne voyons pas, par quel moyen, François Hollande arrivera à démolir une citadelle, sensible et sérieusement protégée ?
En plus de ces interrogations qui nous ont incitées à souligner, le discours moins clair du candidat ; il faut aussi noter la contradiction.
Le candidat Hollande se contredit en disait qu’il garderait l’armée française, s’il y’ a lieu, de protéger les ressortissants français. Si la France serait obligé de protéger ses ressortissants en envoyant son armée ; là, il n’y a pas eu, une rénovation en profondeur des relations avec l’Afrique ! Il n’y a aussi pas d’égalité ! Est ce qu’un pays d’Afrique francophone, serait autorisé à protéger ses ressortissants, en envoyant une armée en France ? Présence d’une armée, suppose un conflit !
La politique africaine de la France, doit au préalable s’orienter, vers la stabilité politique, en soutenant l’instauration, des institutions républicaines et démocratiques, fortes, en Afrique francophone, que de créer des hommes forts, amis de la France ! Si la politique étrangère de la France, ne s’est comporterait pas en pyromane et en pompier, elle n’aura pas des insuffisances.
Enfin, la politique étrangère, franc maçonne, est plus complexe ; le discours d’un candidat : c’est la lecture d’un menu de festin, à des prisonniers affamés.

Mahamat HASSANE BOULMAYE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire