samedi 31 octobre 2015

Tchad, ONRTV, la télévision de l’ennui

Office Nationale des Radios et Télévision, ONRTV, mise sur satellite depuis 2009, six ans déjà. Les spectateurs de l’intérieur comme de l’extérieur s’ennuient, devant leurs petits écrans. A l’intérieur ceux qui ont carotté le peuple, se permettent le luxe de choisir, Canal+ ou autres chaines étrangères. Cette télévision d’ennui et de misère professionnelle ; ne fait qu’afficher la médiocrité démocratique dans ce pays. La chaine publique est prise en otage, par le parti au pouvoir ! Et, le Haut Conseil  de la Communication ; comment agit-il ?
En suivant le journal télévisé, du 31/10/2015 ; nous avons commencé à avoir sommeil au bout de dix minutes ! Le journal que nous avons vu, ressemble à peu de chose près, à celui de la Corée du Nord ; cette dernière est juste en avance techniquement ; si non, les méthodes restent les mêmes. Le journal ressemble beaucoup à ceux transmis sous le régime précèdent. Comme l’UNIR, le MPS monopolise la télé. En suivant le journal, nous avons constaté que le MPS, fait des tintamarres, sur une mission qui ne le concerne pas. Nous avons du mal à comprendre cette forme de démocratie ?  Le recensement biométrique, sa mise en place, son organisation, jusqu’à la sensibilisation, serait l’essor de la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante. Pourquoi est-ce que le MPS, le parti au pouvoir se charge de la sensibilisation, du recensement biométrique ?   Pourquoi ne voyons-nous pas, les autres partis politiques, à sensibiliser leurs militants et militantes, dans les provinces et transmis à la télé ?
Comme nous avons souligné, dans notre précèdent courrier ; l’espace public et médiatique est devenu une sphère privée ; alors, on peut affirmer sans ambages, l’absence totale de la démocratie. Le constat est claire, le monarque fauché, n’a nullement l’intention de céder le fauteuil présidentiel ! S’il vous plaît, monsieur Kebzabo, ne détourner pas la révolution juvénile, plus sincère, plus courageuse et au sûr, au profit de votre maître ; votre manège ne passera pas cette fois-ci ! Cette influence sur les attributions de la CENI, par le MPS ; justifiera nos inquiétudes.
Nous avons constaté cette injustice du parti au pouvoir, devant nos petits écrans. Nous n’aurons pas tort, de qualifier des complices, les partis politiques en place. La complicité de la classe politique tchadienne, dépasse même la limite de la lâcheté ! Comme ils sont si passifs, les partis politiques auraient, peut être confiance aux institutions corrompues. Si, non ils peuvent faire pression violemment en mobilisant leurs militants. Etant, tous des complices et impopulaires, aucun parti politique n’est capable de mobiliser fortement ses militants et militantes, pour dénoncer et protester contre les abus du parti au pouvoir.
Sous la gouvernance d’un despote ivre et malade, entouré des vautours opportunistes ruinent sérieusement la nation tchadienne, sur tous les plans.   Les agissements d’un despote incarné par le démon ne nous fait pas peur ; mais la passivité des victimes nous inquiète !


Mahamat HASSANE BOULMAYE

Médiateur de la République, imposteur du Bahr-El-Gazal

Dans nos courriers de dénonciation, nous nous intéresserons ; cette fois-ci, au médiateur de la république et son rôle. 
D’abord, il ne faut pas, qu’on perde de vue, la corruption de toutes les institutions. Une république  déchirée et meurtrie comme le Tchad ; nécessite bien un organisme d’Etat, qui interviendra entre les citoyens et l’administration, en cas d’abus de pouvoir. Cet organisme d’Etat n’existe que pour satisfaire des partisans et caser des frondeurs à la recherche d’emploi. En débit, de cette situation très tendue et délétère ; le médiateur reste sans voix, totalement indifférent aux grognes  de la population.
La population tchadienne victime des abus des administrateurs corrompus est sans défense. Or, le rôle du médiateur s’est d’être intermédiaire entre le pouvoir public et les particuliers ; pour des différends à régler à l’amiable. Cet organisme à l’instar de toutes les fausses institutions, n’est qu’une boite de satisfaction ; dotée d’une administration délabrée. Etant, gouverné par des incultes ; l’extravagance administrative du Tchad, est un secret de polichinelle. Eux, ils croient faire la médiation politique ; quel est le con opposant armé, qui viendra se confier aux incompétents et aux incapables ?
Les confrères du Journal La voix, n’ont pas tort. Le médiateur de la république n’est pas seulement médiocre, mais c’est aussi un imposteur. Comment cet inculte est arrivé au sommet de l’Etat ? Comme on le dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres ! L’assassinat de son grand frère, par les éléments de FAN en 1982 à Moussoro, est le tremplin qui l’a permis de hisser au sommet de l’Etat. Pour l’amadouer, on le désigne secrétaire général de l’UNIR  à Moussoro et puis partiellement élu, député en 1990. Si non, c’est le moment de demander des comptes ?  Après une fuite sans ses sens vers Kousserie ; il  marchande les forces de FANT dispersées à Idriss Deby. Pour le récompenser, il le nomme comme sous-préfet à Goré. Ensuite, il fait promotion en organisant, les fraudes électorales, au profit du MPS ; il s’est fait aussi désigner député par le despote en 1996….   Ainsi, le collégien bagarreur, se retrouve au sommet de l’Etat. Certes, Bachar Ali Souleymane est un médiateur incompétent, sans pouvoir de décision. D’ailleurs, quel est le responsable tchadien, qui décidera librement dans son département, sans l’avis du despote ? La preuve, s’il reste indifférent aux difficultés, qu’en courent ses propres cousins du Bahr-El-Gazal : éparpillés un peu partout dans le monde ; car ils sont eu la malchance d’être nés dans la région la plus défavorisée du Tchad ; persécutés, emprisonnés injustement ; le faux Enarque reste bouche bée ! Bachar, avez-vous protesté une fois ? Avez-vous avisé le Niger et l’Algérie, pour voir le cas des orpailleurs pillés et emprisonnés ? Pourquoi êtes-vous indifférent, à la situation tendue dans le Bahr-El-Gazal nord ?
Le Tchad saigne abondamment, et nous tchadien conscient de cette situation catastrophique ; devons mobiliser davantage, pour arrêter cette hémorragie. Lutter, se balayer devant chez-soi. Le Tchad est pris en otage par des incultes prêts à tout, pour sauver leurs emplois ; et chaque région du Tchad est représentée. Cette sotte politique dite, géopolitique fait d’énormes ravages. Cette politique fait la promotion de l’incompétence ; la preuve est qu’on a vu, des titulaires du BTS dirigés des directions, des services ; le plus vieux est même devenu, premier ministre, chef de gouvernement !


Mahamat HASSANE BOULMAYE

jeudi 29 octobre 2015

Tchad, ANS, service d’Etat corrompu

Citoyen tchadien, torturé et assassiné. ANS
Le service de sécurité est l’organe vital de l’Etat. La tête est composée des yeux pour voir, des oreilles pour écouter, des narines pour sentir et enfin un cerveau pour analyser les informations. Considérons l’Etat comme un système organique ; qui dispose des membres pour sa survie et sa défense. Analogiquement, l’Etat ressemble à l’organisme organique ; comme le système mécanique. Dans l’Etat tout est système. Les cadres tchadiens savent bien entretenir le système de leurs moyens de transport ; mais violent sans retenus, les principes du système Etat. L’Etat doit avoir un service qui s’occupera, de sa survie et sa sécurité, le service de renseignement ou service secret.
Le service secret est né dans le milieu militaire depuis le VI siècle avant J.C. A cet effet, Sun Tzu, dans l’art de la guerre, écrit : « Une armée sans agents secrets est un homme sans yeux ni oreilles ». Du milieu de l’armée, le système décline vers l’exécutif, l’Etat. En ce qui concerne l’Etat, le service secret implique tout ce qui concerne, l’organisation de l’Etat : ses activités, ses buts, recherches…L’organisation du secret se subdivise : service de renseignements, police secrète ou police politique. Aux Etas unis, le service secret est chargé de la traque des fausses monnaies. L’intelligence organise, planifie les activités du gouvernement. La CIA par exemple, fait des pronostics sur 100, 200 ans dans l’avenir. Là, tout un mécanisme, un système qui entrera en jeu. Ceci concerne, les domaines : politique, diplomatique, militaire, économique, financière, sociale, culturel…
L’Etat œuvre pour l’intérêt général et fera des efforts, pour améliorer les conditions de vie des citoyens. Le service secret, par le biais de ses organes, planifie, réfléchis sur l’avenir de la nation, la défense et la sécurité des citoyens et de l’Etat et veiller sur les intérêts vitaux de la nation. Ainsi, se résume les missions des services de renseignements. Les renseignements et les secrets d’Etat, concernent tous les domaines politique, économique, sociale et industriel et même financière. Comment avons-nous organisé l’Etat et ses services secrets au Tchad ?
Nous avons connu dans l’histoire politique de notre pays deux atroces, services secrets : la DDS (Direction de la Documentation et de la Sécurité) ; sous le régime d’Hissein Habré ; l’ANS (Agence Nationale de Sécurité) ; sous le règne de l’inculte despote Idriss Deby. Le premier a été inventé et mis en place, par Hissein Habré, lui-même ; par contre l’ANS est né par suite d’une convention collective, la conférence nationale souverain, de 1993. Comme toutes les clauses de la conférence nationale, le chapitre, service secret est aussi corrompu. En outre, comme nous dénoncions dans nos courriers ; l’Etat n’existe pas, il n’existe aucune planification, ni organisation de l’Etat. Le système corrompu s’organise comme suit : ANS, le service au service du despote, qui se substitue au service normal ; boite à mouroir, dans laquelle on tue et torture les récalcitrants. Viens ensuite, les renseignements généraux, rattachés à la police judiciaire et enfin, le bureau II B2, service de renseignements militaires. Tout est organisé autour de la protection du despote et de ses institutions corrompues. Aucune action secrète, ou planification économique et financière, en faveur de l’intérêt général.
L’Agence Nationale de Sécurité ANS est un service doublement corrompu : un service anticonstitutionnel au service, de l’association des malfaiteurs ; doté d’une administration dépravée et dirigée par l’étudiant défaillant, de l’académie Patrice Lumumba de Moscou. Cette direction ficelée par le clan au pouvoir ; a reçu un intrus, plus inculte que le despote. Il est aussi plus boulimique que les Itnos. Car, le directeur de cet agence se construit deux villas à étages, au bout de deux ans de service ; combien gagne-t-il comme salaire ? Combien coûte-t-il pour l’Etat ? Et quelles sont ses réalisations exactes en faveur de la paix et de la sécurité ?
En somme, nous avons bien compris le manège, le despote Idriss Deby, récompense un agent secret à son service, depuis plus dix ans ! Pauvre président Goukouni Weddey, vous avez échappé belle, de la poudre de polonium !
MAHAMAT HASSANE BOULMAYE


mercredi 28 octobre 2015

Espace public, politique publique et usages de l’information

       La notion de l’espace public est vaste. Elle implique une dichotomie, espace public-privé. Des contraintes de rationalisation du point de vue politique se posent. Les facteurs qui contribuent à modifier les périmètres de l’espace public sont d’ordre politique, social et culturel. En prenant l’exemple de l’espace public tchadien, qui fait l’objet de notre analyse ; la discussion serait un peu difficile, car la notion de l’espace public dont nous inspirons ; est dans un contexte démocratique, un espace public qui s’est constitué depuis des siècles. Alors que l’exemple que nous citerons ressemble un peu à l’espace public médiéval, de l’Europe.  La liberté d’exprimer librement ses opinions n’existe pas dans l’espace public tchadien. En analysant les différents facteurs : politique, social et culturel du Tchad, qui modifient les périmètres de l’espace public tchadien ; nous en déduirons que ces facteurs affectent les usages de l’information au Tchad.
      
        L’espace public peut prendre le sens de l’Etat, avec des règles juridiques ; toute entité politique peut être un espace public. La démocratie libérale tant à être la règle universelle. La constitution d’un espace public est violente ; puisque la construction de l’espace démocratique implique des dissensions entre un espace public et privé. Les régimes dictatoriaux d’avant la chute du mur de Berlin, n’ont pas favorisé la constitution d’un espace public tchadien. Il n’existait aucune presse indépendante ; et celle qui fonctionne est au service de la propagande du parti unique et le culte du chef de l’Etat. Dans ce cas, peut-on parler d’un espace public ou privé ?
« Pas d’espace public sans liberté et égalité des individus[1] », écrit Dominique WOLTON, dans son essai, Penser la communication.   L’exemple de l’espace public que nous citons est celui du Tchad.  Ce pays à une évolution sociopolitique très controversée : de la colonisation à la lutte des libérations et aujourd’hui la démocratisation de l’espace public qui se construit. Un moment d’insécurité et d’incertitude politique. Dans la constitution de cet espace public tchadien en cours, l’aspect sociologique et anthropologique fait en sorte que, la démocratie occidentale a dit du mal à s’imposer comme règle de gouvernance et d’administration ; l’ethnocentrisme se heurte à la politique ; recours aux groupes ethniques, ou une suprématie d’une ethnie dirigeante s’impose contre une autre rivale, est toujours courant. La constitution des parties partis politiques se fait sur base ethnique ou régionale, le multipartisme est devenu tribalisme ; d’où le risque d’échec de ce système de gouvernance en Afrique ; particulièrement au Tchad. Le refus de respecter les verdicts des urnes ; la prolongation du mandat, du candidat président, faite en modifiant la constitution. La démocratie pluraliste imposée en Afrique, n’est pas compatible avec les réalités sociologiques et anthropologiques du pays ; le réflexe de l’acceptation d’une autorité monarchique est présent dans l’inconscient collectif. Les études sont peu, mais la réalité nous amène à se poser la question : quelle démocratie, pour quelle société ? Autrement dit, un système de gouvernance démocratique, inspiré des réalités sociales, anthropologiques et culturelles, s’impose.
Toutefois, on peut parler d’un espace public, dans la mesure où, il existe une autorité qui règle la vie publique, même si elle ne remplit pas sa mission, conformément aux valeurs  de démocratie occidentale. Comme nous avons affirmé ci-dessus, la genèse de la société tchadienne est tribale, dont il existe ce que Dominique WOLTON appel la logique de l’irrédentisme communautaire ; ceci nous permet d’affirmer l’affrontement entre l’espace public et privé. Dans le contexte que nous avons pris comme exemple, les tribus ou ethnies se disputent, de fois de manière violente l’espace public ; conflit agriculteur et éleveur par exemple. Il faut aussi énumérer les mutations sociales : l’exode rural, l’urbanisme, les déplacés économique ou écologique, dû à la sécheresse et au manque des pâturages, etc. Ces mutations et mouvements sociaux entraînent le pouvoir public à prendre, un certain nombre des mesures, citons comme exemple, la tracé des couloirs des transhumances pour les éleveurs, dans l’objectif d’éviter les affrontements entre agriculteurs éleveurs. Les médias jouent, aussi un rôle important dans le secteur du développement agropastoral. La radio nationale tchadienne, la RNT, seul support médiatique au service de l’Etat, diffusait dans ses grilles de programme, des émissions destinées aux éleveurs et agriculteurs et en langues nationales. Le pouvoir public est de fois confronté à la réticence de la population ; et difficile de contrôler l’espace public aux occupations anarchiques. Il faut aussi noter une spécificité africaine et donc tchadienne aussi, l’espace public traditionnel, l’arbre à palabre. La place sur laquelle les grandes décisions gérant la cité, seront prises. Cet espace public traditionnel s’est incliné devant celle, des nouveaux espaces public, la place de l’indépendance ; la place sur laquelle, les grandes festivités, comme 14 juillet au temps colonial et aujourd’hui place de l’indépendance.  La disparition de l’espace public traditionnel, amène avec elle  la médiation sociale.  L’espace public tchadien est en construction, s’il faut tenir compte de l’aspect culturel, le Tchad est aussi dans la modernité.
Il existe une dimension culturelle  de l’espace public. Dans les grandes agglomérations s’est formée une culture homogène ; les différents groupes ethniques cohabitaient dans les villes. L’existence de l’espace public culturel ne pourrait qu’exister en ville. Il faut noter l’influence coloniale qui a imposé la langue française, donc la culture française, les traditions et l’influences de la culture arabo-musulmane du fait de la position géographique à cheval entre l’Afrique noire et l’Afrique blanche. 
L’avènement des nouveaux médias, dû à la prolifération des antennes paraboliques et le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont vite consolidé l’espace public tchadien, du point de vue culturel. On peut affirmer que les médias font parties de l’espace public culturel tchadien. Le développement accéléré des TIC contribue au développement d’une culture homogène  et donc à la naissance d’un espace public tchadien.
L’espace public tchadien est en cours de construction  s’il faut se référer à la définition de la notion  dite de l’espace public en Europe. Mais, l’universalisme numérique exigerait une convergence démocratique de la planète.
La politique publique au Tchad a toujours contrôlé les rares supports qui y existaient : l’agence Tchadienne de Presse, la Radio Nationale Tchadienne et autres stations dans les préfectures en province. Mais, le développement des Techniques de l’information et de la communication a affecté  le changement social qui se produit. Le contrôle des médias et de l’information échappe au régime, dit démocratique mais autoritaire. Ces modifications obligent le pouvoir public à se conformer aux exigences de l’ère du numérique. Ce qui a conduit le gouvernement du Tchad à mettre la seule télévision nationale sur satellite pour être couvert sur l’ensemble du territoire et à l’étranger. Il faut aussi noter la multiplication des sites internet et blogs qui informent l’opinion nationale et internationale. Alors face aux récents conflits armés de 2006 2008 au Tchad, le gouvernement n’arrive plus à contrôler le flux des informations diffusées par téléphone satellitaire et internet.

            Le Tchad un pays émergent, situé au cœur de l’Afrique noire. Un pays né de la colonisation française. La constitution de cette entité politique forme la fusion des espaces privés en phase de construction d’un espace public, au sens européen du terme.  Cette émergence politique et sociale a dégénérée et a du mal à arriver à terme.
Toutefois, on peut parler d’un espace public tchadien ; même si les règles de gouvernance démocratique sont escamotées. Le pouvoir public a toujours contrôlé la diffusion de l’information, puisque, l’Etat détient le monopole des supports médiatiques qui existaient.
Avec le développement des nouveaux outils de l’information et de la communication le pouvoir public est affecté de l’usage de l’information. Puisque ces transformations sociales qui orientent le Tchad, vers la démocratisation sont les causes directes, de l’incapacité de l’Etat à contrôler l’information. 
L’ère du numérique affecte toutes les politiques publiques et se constituent un espace public universel et alternatif. Aucune politique publique ne peut être à l’abri des turbulences de cette révolution du numérique.

Mahamat HASSANE BOULMAYE





[1] Dominique WOLTON, Penser la communication, Paris, Flammarion, 1997, P. 165 

mardi 27 octobre 2015

Alerte, le MPS attise un conflit inter-ethnique dans le Bahr-El-Gazal

Nous recevons des informations inquiétantes, en provenance du Tchad. Le despote gouverne avec des stratagèmes sataniques ; cependant, pour rester le plus longtemps au pouvoir et pousser par le démon du mal, Idriss Deby adopte, la stratégie de dispersion en attisant des conflits, entre : les communautés, inter ethniques, et même au sein des familles. Cette stratagème, le peuple est conscient ; mais sans pouvoir ; en effet, l’absence de la démocratie est une vérité incontestable. Les êtres humains, font des conflits, des querelles, des boutades, des bagarres…Ceci est propre aux êtres humains, comme chez les animaux. Les humains civilisés, adoptent des règles, et Dieu a fait descendre le Coran, pour que l’être humain, puisse se guider. Comme on est gouverné par des incultes ; des individus égoïstes et inhumains, tout est possible. De ce faite, nous lançons, un appel à la communauté internationale, nationale et à tous les Toubous du monde ; Deby le « Tâgut » et ses acolytes attisent un conflit.
Dans la région du Bahr El Gazal, il y a depuis quelques jours, une tension, inter ethniques ; entre les gens du Bahr El Gazal et le canton Annakaza  de Borkou. Logiquement, ces deux groupes sont les mêmes. Ils sont des frères, issue d’une même origine. La consanguinité entre ces groupes tribaux, du Bahr El Gazal et du Borkou,  est une évidence, scientifiquement et ethnologiquement démontrable. Alors, pourquoi laisser, ces éleveurs s’entretuer inutilement ; si ce n’est pas un motif politique ? Dans le pâturage du Bahr El Gazal nord,  la bagarre  des chameliers est à l’origine de cette tension inter-ethnique. L’autorité publique a depuis toujours, pris des dispositions, pour stopper, toute bagarre dans le désert ; d’où, la mise en place des forces de sécurité, depuis le temps colonial, la GNNT (Garde Nomade et Nationale du Tchad).
Si jamais, les autorités du Bahr-El Gazal, les membres, du MPS et disciples du « Tâgut », Idriss Deby,  n’ont  pas réussi à dévier le drame. Nous les considérerons comme des complices du despote Deby. Pour ce Satan au pouvoir ; conflit entre les gens du Bahr El Gazal et les Annakaza ; va sûrement à son avantage. Car, il voulait tout simplement diviser, créer des tensions et envelopper, cela à une politique sécuritaire ; pour régler des comptes et briquer sans encombre un autre mandat. Ensuite, ceux qui les menacent dans le nord, en Libye ; sont originaires de ces deux régions ; donc, un conflit derrière ces rebelles, il croyait tirer profit.  Voilà, le but du pouvoir satanique. Mais, vu la tension qu’il existe et les discours ignobles qu’entretiennent certains individus.   Il y a surement manipulation ! Monsieur, l’inculte despote, n’oubliez pas : Tel est pris, qui croyait prendre !
En somme, nous lançons l’appel à tous nos frères de Borkou, du Barh-El Gazal, et tous les tchadiens, soyez prudent. Idriss Deby voulait à tout prix allonger son pouvoir ; la longévité de ce pouvoir, mettra fin à l’existence de la Nation. Frères du Bahr-El Gazal, maitrisez-vous, ne vous laissez pas tromper par votre pouvoir. Certes, vous détenez le pouvoir politique et économique, et vous êtes plus nombreux démographiquement, donc vous avez plus d’avantage sur vos frères de Borkou. Rien que ça, vous obligera à tout prix, pour calmer la situation et trouver une solution définitive. S’il y a eu dérapage et mort d’homme. Nous vous tiendrons pour responsables. Il n’y a pas de pouvoir public digne de son nom au Tchad ; si vous ne pouvez pas résoudre, ça veut dire que vous consentez. Si les anciens de FAP tiennent la sécurité, il ne serait pas très étonnant de voir, des règlements de compte, sur le clan du Hissein Habré ; et Deby et le clan, Itno, cela est sûrement leurs souhaits, le plus absolu. Pour finir, Monsieur Issa Ali Taher, quand nous galérions à Sabangali, derrière le lycée Technique commercial ; nous n’avons pas vu, des ERDIA se présenter à toi, comme des cousins ? Réfléchis un peu ! Par contre, les députés, je n’accorde pas, mon temps pour eux ! Vous savez déjà ce qu’ils sont !

Mahamat HASSANE BOULMAYE 

dimanche 25 octobre 2015

Amateurisme politique, sentier de l’humiliation

Faux Sunnite, tu deviendras pas ministre, ton tour aussi viendra

Notre constat est évidemment pertinent. Tout effet, qui se produit à une cause. Notre pays a manqué des dirigeants politiques. Qu’est-ce qu’un dirigeant politique ? C’est le guide qui maîtrise et conçoit les systèmes politiques. Le projet de société est conçu, par ceux qui sont capables de produire intellectuellement. Mais, cela n’est pas suffisant, il faut associer, savoir et vertu, qui fera le personnel fiable de l’Etat. Prenons l’exemple du constitutionnaliste tchadien, Nagoum Yamassoum. Il dispose du savoir sans vertu, puisque sa passion est liée à son ventre et à sa queue, véritable bourricot ! Nous réitérons encore nos propos, nous sommes conditionnés et aliénés, par un système à sens unique. Nous disposons peu des repères culturelles, ne faisons pas l’effort, de reconstituer notre civilisation enterrée, par le modernisme hégémonique.
Au Tchad, les potentats coloniaux, « les blancs noirs », se sont convertis en dirigeants politiques ; alors, ils ont dévasté l’Etat, l’administration et les valeurs qui y sont liées ; et ignorent jusqu’à là, les principes fondamentaux d’une république. Parler correctement français, ne fait pas du dirigeant fiable ; l’homme doit avoir beaucoup de fierté et une consistance humaine, inspirés des valeurs de nos ancêtres. Ceci pourra devenir garde-fou, pour empêcher le dirigeant de violer le contrat social. Si, nous ne pensons pas à nos valeurs ; nous serons tout simplement lâches, mous, égoïstes, pleutres et malhonnêtes. Les amateurs politiques qui ont dirigé et qui dirigent aujourd’hui, sont des individus sans repères idéologiques et ni notion d’Etat ; Enarques sans charisme et ni valeurs administratives. Jamais, ils ne seront fiables ; je suis intimement convaincu. Puisque, un homme d’Etat, n’acceptera jamais l’illégalité et ne cautionnera pas. Pourquoi, ils ont conduit le Tchad dans cette impasse ? Ils ont plus pensé à leurs viles personnes, et ils ont renié leurs missions des hommes d’Etat.  
Les guerres civiles successives sont les principales causes de cet imbroglio politique et social. Cette situation trouble a permis à des personnels subalternes et analphabètes de se hisser au sommet de l’Etat. Confier un airbus, à un pseudo pilote ; la catastrophe est assurée, ne soyons pas étonné, si nous galérons ! Ce dérapage n’est pas d’aujourd’hui, elle date des indépendances. René Dumont n’a pas tort d’écrire «  Afrique noire est mal partie ». Ceux qui sont de niveau très élémentaires, conditionnés par le système colonial, assimilés et aliénés ; prennent le jeune Etat en charge. La crache est vécue, révolte populaire, fondation du FROLINAT ! Les noirs blancs ont conduit le destin de toute une nation vers la catastrophe, l’impasse actuelle. Les aveugles politiques au lieu de concevoir le Tchad, et son organisation politique, administrative, territoriale, économique, sociale, culturelle…Ils ont chacun, voulu être chef de file ! Tellement c’est entré dans les mœurs politiques, même les éleveurs des chèvres, prétendent de diriger des régions et des sous-préfectures ! Les directeurs des directions, c’est des fonctionnaires sans diplômes. Ceux qui n’ont pas eu le courage et l’intelligence d’obtenir, se sont payés, ce papier qu’on imprime partout. D’ailleurs, les activistes et blogueurs tchadiens, avec les partenariats des activistes français, menons une enquête exclusive sur la question, auprès de certaines universités françaises. Nous vous tiendrons, au courant.
Nos dirigeants politiques au lieu de s’opposer à ce malade qui dirige le Tchad. Ils se sont tous rangés comme des moutons de panurges. Certains se sont mis à la disposition du despote, comme des véritables couillons et ont aujourd’hui, une énorme tâche sur leurs sales boubous illicites. Comment est-ce que, un responsable politique, soucieux de l’avenir de sa nation, se permet de bourrer des urnes au profit d’un tricheur ? Quelle est cette conscience intellectuelle ? Comment est-ce que, un dirigeant politique, de très haut niveau, se réduit aux tâches des chefs traditionnels, en prenant comme garant, des membres de son clan ? Et s’ils sont Boko-Haram ? Si vous n’avez pas confiance  aux institutions, pourquoi est-ce que vous n’avez pas osé changer ? Vous savez soutenu un vautour et maintenant vous payez ! Ne criez pas au scandale politique. La règle du jeu en politique, on peut se permettre de décapiter un amateur, qui ne sait pas danser dans le monde fou et criminel de politique et de l’Etat. Vous regardez beaucoup les chaines françaises ; rappelons-nous, de Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin ; Dominique Strauss Kahn etc. les exemples sont nombreux. Au Tchad beaucoup y sont passés ; et les moutons, chacun attends son tour.


Mahamat HASSANE BOULMAYE

samedi 24 octobre 2015

L’immobilisme françafricain du candidat Hollande

Le président de la république française, quand il était en pleine campagne électorale, nous avons constaté sa mauvaise fois. Depuis 2012, avant son élection à l'Elysée.

Le candidat François Hollande, du parti socialiste français a dévoilé, son programme de politique africaine. Il est le premier candidat, à avoir discourir sur les relations franco-africaines ; malheureusement, il n’est pas très convaincant.
Le discours du candidat socialiste ne nous rassure pas ; il est confus et contradictoire :
-Confus dans la mesure où, tout se résume en une expression, « rénovation en profondeur des relations avec l’Afrique ». Comment le candidat Hollande compte rénover en profondeur les relations avec l’Afrique ? Suivra t-il une certaine réal politique, suivant les intérêts économiques de la France ?
Le parti socialiste sous la présidence du président François Mitterrand, patron du candidat Hollande, n’a pas eu une politique étrangère en faveur du peuple africain. La cellule africaine de Élysée avait opéré, comme au temps de Gaulle et Jacques Foccart. Nous ne voyons pas, par quel moyen, François Hollande arrivera à démolir une citadelle, sensible et sérieusement protégée ?
En plus de ces interrogations qui nous ont incitées à souligner, le discours moins clair du candidat ; il faut aussi noter la contradiction.
Le candidat Hollande se contredit en disait qu’il garderait l’armée française, s’il y’ a lieu, de protéger les ressortissants français. Si la France serait obligé de protéger ses ressortissants en envoyant son armée ; là, il n’y a pas eu, une rénovation en profondeur des relations avec l’Afrique ! Il n’y a aussi pas d’égalité ! Est ce qu’un pays d’Afrique francophone, serait autorisé à protéger ses ressortissants, en envoyant une armée en France ? Présence d’une armée, suppose un conflit !
La politique africaine de la France, doit au préalable s’orienter, vers la stabilité politique, en soutenant l’instauration, des institutions républicaines et démocratiques, fortes, en Afrique francophone, que de créer des hommes forts, amis de la France ! Si la politique étrangère de la France, ne s’est comporterait pas en pyromane et en pompier, elle n’aura pas des insuffisances.
Enfin, la politique étrangère, franc maçonne, est plus complexe ; le discours d’un candidat : c’est la lecture d’un menu de festin, à des prisonniers affamés.

Mahamat HASSANE BOULMAYE

vendredi 23 octobre 2015

Le mal qui nous ronge, notre mentalité rétrograde


Le Tchad, est un pays qui ne dispose pas d’Etat. Il existe une organisation, qu’on pourrait  l’inculper, facilement, d’association des malfaiteurs ; si la justice existe, bien évidement. La justice sur la terre, ne tombera pas du ciel, comme la pluie. La mobilisation et la détermination des citoyens et citoyennes ; instaureront la justice. Comme Tiken Jah Fakoly chantait: « En Afrique, tout le monde veut le paradis, mais personne ne veut payer le prix… »Dans ce cas, comment oserons-nous parler, de la justice et des libertés dans ce pays ?
Suite aux drames que subit notre peuple, nous ne cesserons jamais de dénoncer et d’écrire, ce que nous pensons. C’est une liberté fondamentale ; que beaucoup de mes frères bouviers ignorent. On ne pourra jamais, constituer un Etat démocratique, sans liberté d’expression. Ceux qui ne supportent pas les critiques, les insolences, les insultes, qu’ils jettent le tablier ; car en esprit démocratique, le despote est meilleur que ses acolytes. La maturité politique est très médiocre, et voire même inexistante. Ensuite, la révolution numérique, beaucoup ne cerne pas, la pluridimensionnalité,  de cette nouveauté démocratique, qui change rapidement, les esprits et les institutions. Même, si beaucoup, n’ont pas accès au net ; nous sentons et voyons l’engouement de nos lecteurs. Ceux qui croient, que nous ne sommes pas des compatriotes, se trompent. Nous sommes les mêmes, mais pensons différemment de vous. En effet, comme certains parvenus disaient; nous, nous sommes pas allés à l'école, à cause de l'argent. Nous luttons, c'est ça, aimer son pays, rendre service à son peuple;  et nous en sommes fières. Nous aimons notre pays ; raison pour laquelle, nous attaquons tous les acteurs politiques. Il y a plus de dix ans, que nous intervenons sur notre plateforme, internet, et nous traitons Deby de tout. Il  a un clan, des fils, des filles, des cousins, comme notre cousin Almanna. La question, pourquoi est-ce que, certains ne supportent pas nos critiques ? Il croit régner sur un pays démocratique en écoutant des éloges ?
Aucun membre du clan Itno, n’a proféré des menaces. Le monde change, donc, les cultes de personnalité et autres attitudes négatives disparaîtront ; car, nous avons opté, pour la démocratie, alors, supportons les conséquences ! Beaucoup des riches commerçants y existent, nous attaquons à Almanna, parce qu’il est notre adversaire politique, il défend ses intérêts personnels, et nous, notre intérêt, c’est de voir écrouler ce royaume des mafieux. Le mal qui nous ronge, ce n’est pas la dictature d’Idriss Deby, mais notre mentalité rétrograde.
Revenons un peu, aux origines du Tchad. Entre fin et début XIX siècle, les français ont trouvé un territoire riche, inondé par le lac-Tchad et beaucoup des cours d’eau. A l’époque, existaient des Etats un peu secoués, par les conflits géopolitiques et territoriaux : le Kanem, Royaume du Baguirmi et du Ouaddaï. De l’autre côté, les colons retrouvent aussi un territoire déchiré par les razzias et les pillages. Il a fallu l’instauration de l’administration militaire française, pour atténuer la situation chaotique. Après, plusieurs décennies de colonisation française, le Tchad hérite des textes et des lois ; la question est : dans quelle mesure, le Tchad indépendant a promulgué des lois ?
Le Tchad est  en voie de disparition, et les incultes nous parlent de la renaissance, de renouveau ? Plus grave encore, nous sommes gouvernés, par des êtres qui se ressemblent à des Troglodytes (lire les lettres persanes de Montesquieu, livre XII) ; vous comprendrez mieux mes propos. Un pays est dirigé par des institutions ; pas par un seul individu. Nous sommes virulent et si motivés, par ce que nous voyons la lumière, qui annonce la fin des ténèbres. Et jetons sur la toile, les assises d’une nouvelle république, qui honorera, le peuple meurtri du Tchad. Pour refonder l'Etat et rétablir une autorité démocratique et républicaine; il faut des hommes instruits et vertueux. Avoir fréquenté les grandes écoles, les universités occidentales, ou des masters bidon, de science Pô. Paris, ne font, ni la compétence, ni la vertu. Alors, comment pouvons-nous, constituer la bonne ressource humaine? Enfin, ceux qui souffrent de chagrin, marginalisés, torturés, etc. La lumière est proche !


Mahamat HASSANE BOULMAYE

Le mal qui nous ronge, notre mentalité rétrograde

Le Tchad, est un pays qui ne dispose pas d’Etat. Il existe une organisation, qu’on pourrait  l’inculper, facilement, d’association des malfaiteurs ; si la justice existe, bien évidement. La justice sur la terre, ne tombera pas du ciel, comme la pluie. La mobilisation et la détermination des citoyens et citoyennes ; instaureront la justice. Comme Tiken Jah Fakoly chantait: « En Afrique, tout le monde veut le paradis, mais personne ne veut payer le prix… ». Dans ce cas, comment oserons-nous parler, de la justice et des libertés dans ce pays ?
Suite aux drames que subit notre peuple, nous ne cesserons jamais de dénoncer et d’écrire, ce que nous pensons. C’est une liberté fondamentale ; que beaucoup de mes frères bouviers ignorent. On ne pourra jamais, constituer un Etat démocratique, sans liberté d’expression. Ceux qui ne supportent pas les critiques, les insolences, les insultes, qu’ils jettent le tablier ; car en esprit démocratique, le despote est meilleur que ses acolytes. La maturité politique est très médiocre, et voire même inexistante. Ensuite, la révolution numérique, beaucoup ne cerne pas, la pluridimensionnalité,  de cette nouveauté démocratique, qui change rapidement, les esprits et les institutions. Même, si beaucoup, n’ont pas accès au net ; nous sentons et voyons l’engouement de nos lecteurs. Ceux qui croient, que nous ne sommes pas des compatriotes, se trompent. Nous sommes les mêmes, mais pensons différemment de vous. En effet, comme certains parvenus disaient; nous, nous sommes pas allés à l'école, à cause de l'argent. Nous luttons, c'est ça, aimer son pays, rendre service à son peuple;  et nous en sommes fières. Nous aimons notre pays ; raison pour laquelle, nous attaquons tous les acteurs politiques. Il y a plus de dix ans, que nous intervenons sur notre plateforme, internet, et nous traitons Deby de tout. Il  a un clan, des fils, des filles, des cousins, comme notre cousin Almanna. La question, pourquoi est-ce que, certains ne supportent pas nos critiques ? Il croit régner sur un pays démocratique en écoutant des éloges ?
Aucun membre du clan Itno, n’a proféré des menaces. Le monde change, donc, les cultes de personnalité et autres attitudes négatives disparaîtront ; car, nous avons opté, pour la démocratie, alors, supportons les conséquences ! Beaucoup des riches commerçants y existent, nous attaquons à Almanna, parce qu’il est notre adversaire politique, il défend ses intérêts personnels, et nous, notre intérêt, c’est de voir écrouler ce royaume des mafieux. Le mal qui nous ronge, ce n’est pas la dictature d’Idriss Deby, mais notre mentalité rétrograde.
Revenons un peu, aux origines du Tchad. Entre fin et début XIX siècle, les français ont trouvé un territoire riche, inondé par le lac-Tchad et beaucoup des cours d’eau. A l’époque, existaient des Etats un peu secoués, par les conflits géopolitiques et territoriaux : le Kanem, Royaume du Baguirmi et du Ouaddaï. De l’autre côté, les colons retrouvent aussi un territoire déchiré par les razzias et les pillages. Il a fallu l’instauration de l’administration militaire française, pour atténuer la situation chaotique. Après, plusieurs décennies de colonisation française, le Tchad hérite des textes et des lois ; la question est : dans quelle mesure, le Tchad indépendant a promulgué des lois ?
Le Tchad est  en voie de disparition, et les incultes nous parlent de la renaissance, de renouveau ? Plus grave encore, nous sommes gouvernés, par des êtres qui se ressemblent à des Troglodytes (lire les lettres persanes de Montesquieu, livre XII) ; vous comprendrez mieux mes propos. Un pays est dirigé par des institutions ; pas par un seul individu. Nous sommes virulent et si motivés, par ce que nous voyons la lumière, qui annonce la fin des ténèbres. Et jetons sur la toile, les assises d’une nouvelle république, qui honorera, le peuple meurtri du Tchad. Pour refonder l'Etat et rétablir une autorité démocratique et républicaine; il faut des hommes instruits et vertueux. Avoir fréquenté les grandes écoles, les universités occidentales, ou des master bidon de science Pô., ne font ni la compétence, ni la vertu. Alors, comment pouvons-nous, constituer la bonne ressources humaines?Enfin, ceux qui souffrent de chagrin, marginalisés, torturés, etc. La lumière est proche !


Mahamat HASSANE BOULMAYE

jeudi 22 octobre 2015

Abakar Moussa Almanna, le financier de la guerre

L’homme d’affaire, Abakar Moussa, connu sous le nom d’Almanna, fait fortune sur le malheur du peuple. La situation très chaotique, profite à certains argentiers de moralité douteuse. Le richissime du MPS, et dirigeant autoproclamé de la région du Bahr-El-Gazal, avait débarqué en 1992, du Royaume d’Arabie Saoudite, avec une bagatelle de sept milliards de nos francs, selon différentes sources. Des milliers des tchadiens ont immigré au pays des golfes ; ne reviennent fortunés, que les braqueurs. Donc, nous sommes, en droit de nous poser la question, d’où vient cette bagatelle ? Beaucoup ont évoqué la source AlGaida, financée par des richissimes wahhabites. Le sioniste du sahel, se connecte au pouvoir en place ; et devient le principal fournisseur de l’Etat.
L’enfant famélique et poussiéreux du Souro-Bahr El-Gazal, prospéra sous le règne du despote Idriss Deby. Le malheur de tous les tchadiens fait son bonheur. Quand le despote Deby était harcelé par la résistance nationale de l’Est ; Abakar avait fournis tous les armes légères, RPG7 et énormément des munitions. Pour couvrir les trafics d’armes, il s’est fait nommer, consul honoraire à Kiev, en Ukraine. Le financier arrive à une situation ou lui-même ne peut pas, dire s’il homme d’affaire ou homme politique ? Disons un Bernard Tapis, en version idiot ! Dans chaque recoin du pays et en tout temps, il ne peut s’arrêter de faire l’éloge de son dieu, le despote le plus vulgaire du monde et de son clan. Pour ce bougre riche, le clan au pouvoir est, des hommes fiables et discrets ; or, on est au courant de tous ses magouilles : les millions dont il paye pour virer un frondeur de son poste de responsabilité ; les billets qu’il paye pour arrêter et intimider des citoyens ; bref, Almanna n’est pas un homme d’affaire, mais une espèce de Don Corleone, version Kréda. L’argentier de la guerre et de la misère ; veut devenir ce qu’il n’est pas. Le bouvier de Hamatiyé, n’a aucune notion d’Etat et d’avenir, la preuve, voyez comment il est mouillé ?
Le financier devenu richissime, s’érige en leader politique. Et les cadres mous et lâches se sont tous prosternés pour un usurier. Aujourd’hui, les frondeurs sont en chômages, aucun poste de responsabilité au sein de l’Etat ; ni tes compétences, ni tes diplômes ne t’offrirons la promotion ; il faut baisser la main de Don Corleone  du Bahr –El-Gazal! Combien avait-il fait disparaître ? Il n-y a pas longtemps, il aurait corrompu le procureur et le commandant de la police judiciaire ; pour transférer, un frondeur, vers le bagne de Koro Toro. Heureusement pour le frondeur, la marmotte de l’ANS, s’est réveillée au bon moment pour le sauver ! Ce riche inintelligent, se croit être propriétaire de la ville de Moussoro. Et celui qui fait et défait, les dirigeants politiques comme administratifs. Moussoro n’est pas une ville Kréda, tes parents ont le dos de leurs bœufs pour domicile ; Moussoro est une ville fondée par les français en 1906. Elle est cosmopolite et y vivent des tchadiens de différentes origines ; pourquoi est-ce que Almanna, se permet de nommer des maires ? Ceux qui sont censés sortir le peuple de la misère, en utilisant leur intellect ; se réduisent tous au rang des valets ! Quelle horrible lâcheté !
Le financier de la guerre, finance le MPS et ses crimes, mais jamais un effort pour la promotion de la paix. Est-ce qu’-il  n’a pas des intentions inavouées ? Puisque, étant militant du MPS et soucieux de l’avenir du pouvoir, il œuvrera en principe pour la paix. Beaucoup des jeunes de la région sont dans toutes les aventures, rebellions armées, orpailleurs et accrochages, et aujourd’hui, il existe en Libye une armée fortement organisée et prêt à lancer l’offensive, en majorité, tous originaire du Bahr-El-Gazal. Ce qu’on a du mal à comprendre ; être partisan, d’un régime politique et investir des milliards et  n’est pas du tout pensé à la paix?  Il pouvait utiliser sa fortune et convoquer les cadres de la région, pour penser et discuter un plan de développement régional. Si lui n’a pas des idées, il y a des jeunes spécialistes, qui pourraient l’aider. Le pseudo-homme d’affaire préfère jouer avec la politique.

Selon plusieurs sources, il aurait aussi des intentions. Il rêvait, sûrement du palais rose, en se rasant le matin ; comme Sarkozy, bras droit de Jacques Chiraque ! Les rebelles présents en Libye et lourdement armés, sont tous originaires de sa région. Pourquoi, il n’a pas fait des démarches pour calmer ? Normalement, au sein du pouvoir, ça sera son principal rôle. Un homme d’affaire, c’est celui qui conjugue tout au futur ; par contre notre cousin, le bouvier, ne voit pas au-delà de ses lunettes. Vu son indifférence au risque d’embrassement, et l’ignorance des revendications des jeunes ; ne serait-il pas pour une trouble quelconque ? Les Dons Corleones n’ont pas la foi nette ! On constate aussi, l’amateurisme du bouvier de l’ANS ; le général sans instruction militaire ; chef de tribu impopulaire, est aveuglé par son orgueil et a du mal à se réveiller de son profond sommeil. Tandis que, le climat est très délétère et se prépare, au nord une offensive rebelle, une des raisons du départ de l'ambassade américain.

MAHAMAT HASSANE BOULMAYE

mercredi 21 octobre 2015

Crime odieux au Tchad, la mal gouvernance arrive à son comble

Tout abord, nous adressons nos vives condoléances à la famille de la défunte. Particulièrement, à Abdraman Koulamallah, Abdelaziz, et Youssouf Mahamat, que j’ai des relations particulièrement fraternelles. Leur sœur, Madina Koulamallah, directrice financière dans une entreprise, a été froidement abattue, à bout portant ; elle succombera de suite de ses blessures. Les genres des actes barbares  et odieux sont courants au Tchad. Or, le crime est l’infraction suprême, condamné d’abord, par le Créateur du monde, Dieu. Ensuite, la conscience humaine n’a jamais accepté le crime ; même le meurtrier regrettera son acte, après avoir commis. Aucun être humain normal, ne cautionnera cet acte odieux. Au Tchad, les meurtres dépassent les limites du raisonnable. On est dans un pays ou le crime de sang est considéré, comme un fait banal. Si on est gouverné par des criminels, il est tout à fait normal, que le meurtre deviendra une infraction mineure !
L’infraction immorale ; c’est-à-dire le crime, est fermement condamné. Les Lois Divines, selon notre croyance, l’islam ; le commandement est, œil pour œil, dent pour dent. La peine de mort. Le meurtrier de ce matin doit être pendu ou exécuté, c’est la loi qui exige ; car, venir trouver une dame, et tirer sur elle à bout portant ; est un acte lâche et impardonnable, un meurtre prémédité, l’auteur ne bénéficiera d’aucune circonstance atténuante. Au Tchad on tue impunément ; en effet, il existe au Tchad, des individus liés au pouvoir, se permettent de tuer. Combien sont les victimes au Tchad ? Très nombreux, et les corrompus essayent de payer juste une amende, qu’on appelle DIA, c’est-à-dire le prix du sang. Ce prix n’est pas équitable, c’est ce qui est  flagrant. Au Tchad, il existe des citoyens qui ont plus de valeur que les autres. Un membre du clan assassiné coûte plus cher qu’un autre ? Pure barbarie ! Cette forme de gouvernance, conduira sans nul doute, le Tchad vers un chao indescriptible. Ceci causera aussi, la dislocation de la nation tchadienne.
Dans une république, le crime est un acte fermement condamné. Il peut être un meurtre ou un autre acte qui aura des conséquences fâcheuses sur la société. Le code pénal doit être appliqué soigneusement, sans quoi, le devenir de la nation sera douteux.  Même si la peine de mort n’est pas en vigueur ; le ministère public, ne lâchera jamais un criminel, parmi les citoyens normaux. Qu’est ce qui se passe au Tchad ? Le meurtrier paye ce qu’on appelle, DIA et lendemain il est libre. Certains on les envoie à l’étranger. Même en France y vivent des meurtriers ! Ils se connaissent, un jour l’histoire les rattrapera.
Derechef, la justice est inexistante dans ce pays. Et nous vivons quotidienne ces flagrantes injustices. Qu’est ce qui se passera, si Haiga Deby Itno serait abattue à bout portant par un homme ? Imaginez la fille d’Idriss Deby Itno, torturée et mutilée par une simple citoyenne ? Il existe trop des criminels au Tchad, seul l’autorité publique, juste et sévère les dissuadera. Et, si les dirigeants, ou les autorités sont criminelles, aurions-nous torts de les combattre ? 

Mahamat HASSANE BOULMAYE

mardi 20 octobre 2015

Procès Hissein Habré, l’imposture en partie civile

La parodie de justice organisée contre Hissein Habré à Dakar, ne rend pas justice aux victimes du Tchad. La justice dont le peuple attendait n’est pas celle-là. Cette procédure judiciaire est d’abord, une démarche extérieure ; en d’autre terme, le procès est fait par des étrangers. D’abord, Kadhafi l’ennemi mortel du président Habré avait tout fait pour pendre, Habré au croc de boucher. Les millions de dollars qu’il a mobilisé pour la cause ; a donné comme effet, la Chambre Africaine Extraordinaire. En utilisant, un nombre très minime des victimes pour faire un procès contre Habré, en plus de cela, le despote Idriss Deby, tente de tirer la couverture de son côté. Le peuple victime des terribles guerres civiles veut toujours savoir la vérité, chercher la vérité à partir de quel moment ? Puisque, les victimes ne sont pas seulement de 1982 à 1990, il faut aller plus loin, au Temps de N’Garta Tombalbaye ; général Maloum, Lol Mahamat Choua, Goukouni Weddey, Hissein Habré et Idriss le « tâgût » ; ajoutons à ces présidents, tous les partisans qui ont collaboré ; voilà les vrais coupables. Ne croyez pas être innocent, vous avez non pas servis le Tchad, vous vous êtes servis du Tchad, en servant des despotes ! Alors, vous êtes tous coupables. Même si Habré a tué, 40 000 personnes ; il ne fera certes pas seul, ces crimes. Juger un seul homme comme responsable, de ce qui s’est passé au Tchad ; est en soi une injustice.
  Ils ont torts les tchadiens qui défendent Hissein Habré ou autres acteurs politiques ; pour un Tchad meilleur, ils passeront tous en procès. Ce procès guidé de l’étranger n’est pas la volonté de  la majorité des tchadiens. Tous les tchadiens sont victimes, le clan même de Hissein Habré, est aussi victime. Aucune, famille tchadienne n’a échappé à ces atrocités. En dehors, de ceux qui ont été fusillés, torturés, emprisonnés ; il faut aussi tenir compte de ces guerres que ces acteurs ont provoqué et qui ont fait des milliers des victimes innocentes. Demandons des comptes à tous ces acteurs politiques qui ont activement collaboré avec ces régimes. Combien sont-ils ? Très minoritaire, tenter un procès contre eux, ne mettra pas en cause, la sécurité de l’Etat. Rien qu’en leurs posant la question, pourquoi ils se sont battus et causés un tel ravage ? Monsieur Goukouni Weddey, vous croyez être innocent ? Non, le principal accusé, après Hissein Habré, devrait être vous ! Vous n’avez jamais dit, exactement pourquoi, vous avez fait ça ? Si vous trouvez à l’époque Hissein Habré, arrogant, prétentieux et hautain, comme vous avez l’habitude de le qualifier ; est-il plus négatif que le despote Idriss Deby ? Vous ne supportez pas Hissein Habré au nom du Tchad et du peuple ; et soutenir Idriss Deby au nom du Tchad et du peuple ! Trouvons cela ridicule, monsieur le chef de canton !
Toutefois, nous ne considérons aucun acteur politique d’innocent. Beaucoup des acteurs parlent comme si, ils ne sont pas responsables. On peut trouver des raisons pour atténuer la part de responsabilité, mais impossible d’être innocent. A l’époque âgés entre 20 30 ans, et d’un niveau scolaire, élémentaire, secondaire ou des défaillants des facultés françaises, un peu alcoolisés. Hissein Habré était le plus cultivé d’entre eux. Au lieu de l’écouter, ils se sont opposés et aujourd’hui, tous donnent raison à cet homme qu’on trimbale indignement ! Ces acteurs, aujourd’hui, âgés, malades, affaiblis, se croient responsables de rien ; ils prétendent, en plus d’avoir servis l’Etat ! Nous qui avons combattu de 2003 à 2010, sommes aussi coupables ; pour avoir causé du mal au peuple et à son nom. Etre naïf politique, ce prendre part à des actions politiques et chercher à se déculpabiliser, si le résultat est négatif ; ça fait aussi lâche. Ne croyons pas échapper à un quelconque procès, seul la tombe sauvera !
L’imposteur Idriss Deby, le coupable au plus haut degré ; tente aussi ridiculement à se déculpabiliser. Hissein Habré ne peut être jugé sans Idriss Deby, impossible, cela ne fera en aucune manière justice. Qui a est l’exécuteur du Wadi Hama ? Le com-chef de FAN, Idriss Deby, pour venger son frère, Hamid Deby, avait exécuté des centaines des combattants de FAP, fait prisonniers. Le procès Hissein Habré, pour nous, victimes des injustices, la très forte majorité des tchadiens, n’est pas une priorité. Il faut manger, se soigner s’éduquer ; alors on pourra chercher à comprendre, rien que pour l’Histoire contemporaine de notre pays. L’imposture d’Idriss Deby dépasse les limites. Il garde les vrais témoins et envoie son petit-frère, Oumar Deby, qui était à l’époque de coup d’état d’avril 1989, âgé de 11 ans ! Le despote Deby à toujours manqué du respect au monde.
La justice dont il nous faut n’est pas répressive ; ou certains rancuniers profitent pour régler des comptes. Plusieurs exemples des procès ont eu en Afrique, nous devons nous inspirer de ces exemples. En Afrique du Sud, il a été question de justice et réconciliation nationale, ceci est compatible avec le contexte sud-africain. Tandis que notre contexte, serait compatible avec l’exemple Rwandais ; des procès populaires au niveau des régions décentralisées et dans la capitale, pour juger les gros poissons. En somme, nous devons sécréter, selon le contexte, une démarche judiciaire pour réécrire l’Histoire contemporaine de notre pays.


Mahamat HASSANE BOULMAYE

lundi 19 octobre 2015

Tchad, enseignement supérieur de qualité ou aliénation supérieure

L’enseignement et l’éducation, c’est le fondement même de la nation et de sa stabilité. La voie royale du développement économique, sociale, culturel et politique. De ce faite, l’Etat mobilisera toutes ses ressources, pour offrir un enseignement de qualité aux citoyens. Si le système éducatif d’un pays se désagrège ; considérons cela, comme l’effritement, de la fondation, d’un immeuble de plusieurs étages. Alors, l’effondrement est inévitable ! Louis Althusser, considère l’Etat comme système ; l’appareil idéologique de l’Etat, écoles, universités, centres culturels, associations civiles, médias, partis politiques… ; et l’appareil répressif de l’Etat, les armées, l’administration, tribunaux…Le premier est plus important que le second. Au Tchad, nous n’avons même pas réussi à fonder et consolider la République et la nation, d’où viendra, alors, l’enseignement supérieur ou l’éducation de qualité ?
A la rentrée académique 2015 au Tchad, le système mafieux, dirigé par le despote inculte, Idriss Deby ; vous ment. Observons un peu les enfants du despote et l’école ! Aucun n’a pu obtenir un diplôme académique en bonne et due forme, excepté le défunt, Brahim Idriss Deby. Ne vous laissez pas, berner par les discours du « Laoukoro » de l’enseignement supérieur à Abéché. Il n’a jamais existé, un enseignement de qualité au Tchad ; sous, Idriss Deby, le système éducatif est complètement anéanti. Nous ne faisons que commenter, une triste réalité connue de tous. La corruption qui a infecté l’Etat et la société, a aussi touché l’éducation. Elle est devenue un fonds de commerce au Tchad. Les pseudos professeurs, se convertissent en commerçants, ceci explique la prolifération des écoles privées. Les écoles publiques se vident de ses élèves et enseignants ; tandis que beaucoup des citoyens ont du mal, à offrir une éducation de qualité à leurs progénitures.   
Un enseignement de qualité, c’est l’enseignement qui développe le pays. Développer, cet avoir une ressources humaines, suffisante, compétente et efficace. Pour cela, l’Etat mettra tous les moyens nécessaires à la disposition du département, éducation et enseignement supérieur et recherches. Le système éducatif du Tchad, est inadapté aux aspirations du pays. Nous avons hérité de  la colonisation un programme éducatif, qui aliène, même si l’apprenant parlera parfaitement le français; puisque, ce programme est conçu par des étrangers à la civilisation et cultures locales. Ils ont des objectifs, assimiler les colonisés à la civilisation judéo-chrétienne, et rendre manipulables, les futurs colonisés. C’est ce qui est le cas! Tout le monde croit que, le changement viendra de la France, pas d’effort personnel ! Le problème au Tchad, ceux qui ont été à l’école, sont plus abrutis que les analphabètes. Certes, il existe au Tchad, un système d’aliénation de qualité. L’université Adam Barka, fonctionne mieux que les autres ? Non, université Adam Barka, dispose d’un personnel moins qualifié, ou des contractuels faciles à dissuader. Ce qui empêche, les personnels de revendiquer leurs droits. Alors, ils peuvent plus aller en grève, donc l’université Adam Barka d’Abéché fonctionnera. Prochainement nous enquêterons sur les coulisses de cette faculté.


Mahamat HASSANE BOULMAYE

samedi 17 octobre 2015

Les abandonnés du Bahr-El-Gazal

Dans un précédent article, nous avons rouspété sur le sort de nos compatriotes tchadiens, orpailleurs dans le Sahara, Tchad, Niger, Algérie. Les mois passés, à Agadez, au Niger, les forces de défenses et sécurités nigériennes, se sont livrées à une répression féroce contre les orpailleurs. Les Nigériens sont en générale, très sympathiques. Certainement, leur « Gourou » est en complicité avec le despote du Tchad ! Au cours de la semaine écoulée, une liste des détenus tchadiens, est publiée sur le Blog Makaila. Nous avons dénombrés plus de soixante-dix (70) prisonniers, parmi lesquels des mineurs et des blessés. Ceux-là, ont eu la vie sauve ; beaucoup des disparus ont aussi été signalé. Ces prisonniers ne sont ni terroristes, ni rebelles, ni autres aventuriers ; ils sont tout simplement, des chercheurs d’or. Et ces pauvres orpailleurs, sont dans la majorité, ressortissants du Bahr-El-Gazal. Ces jeunes gens, à l’instar de toute la jeunesse tchadienne, sont victimes d’un système de mal gouvernance. Les victimes sont des coupables et les coupables sont innocents ; ainsi va l’Afrique !
La société impose de fois des anormalités ; la rué vers les richesses est le phénomène social, qui vide le pays de sa jeunesse. Une jeunesse malformée, mal encadrée, mal orientée, bref mal éduquée, tombera sans nul doute, dans des aventures sans lendemain. L’inexistence de l’Etat et de l’administration a conduit bon nombre des citoyens en exil ; et ceux qui y sont, ne rentreront pas. Le Tchad est un pays, pris en otage par une oligarchie analphabète, assistée par des cadres illettrés. Dans cet imbroglio institutionnel et financier, beaucoup se sont enrichis de manière frauduleuse. Voyant, des individus s’enrichir, les jeunes perdront, tous goût aux études et aux œuvres plus constructives. La région du Bahr-El-Gazal, est l’une des régions la plus défavorisée du pays. Les jeunes ne trouvant pas des possibilités d’emploi et d’ascension sociale ; se sont rués vers la recherche d’or.
Depuis plus d’un an, des mines d’or ont été découvert partout dans le Sahara ; dans le sud de l’Algérie, le nord du Niger et du Tchad. Nous ne pouvons pas vous expliquer ce phénomène, mais, autour de ces mines, se produisent des crimes et des atrocités inhumaines. Le Tchad est sous la forme d’une gouvernance absurde ; en effet, on parle de « géopolitique », c’est-à-dire chaque région est représentée par un de leurs au gouvernement ou au sein des grandes instances de l’Etat. Ils sont normalement appelés, à prendre au sérieux le sort, de leurs concitoyens et particulièrement ceux de leurs régions. Ces jeunes orpailleurs, détenus en Algérie n’ont aucune défense, l’Etat tchadien, n’a jamais défendu des citoyens victimes à l’étranger.  En revanche, en Europe ou aux USA, à cause d’un seul citoyen, l’Etat mobilisera toutes ses ressources pour le ramener au pays.  Les pseudos autorités du Bahr El Gazal, ne font qu’afficher leurs indifférences, non seulement vis-à-vis du pays, mais de leurs frères et parents. Il n’y a pas des députés dans cette région ? Aucune autorité, ne pourra s’intéresser au sort de leurs frères ? Si on ne vous appelle pas, par vos prénoms, mais par des titres, députés, ministres, directeurs, etc. Et qu’on vous respect, ce n’est pas parce que, vous êtes princes ! Les citoyens vous respectent, parce qu’ils espèrent un jour, être défendu face aux injustices.
Les parents, frères et amis des détenus, mobilisez-vous-même ! Vous n’avez pas des dirigeants, ni des autorités. Cherchez vos frères et vos enfants, vous-même, parents des détenus !


Mahamat HASSANE BOULMAYE