L’usure
du pouvoir au Tchad se manifeste, depuis quelques années. Malgré les mensonges,
les intimidations, les arrestations et les assassinats…Les manifestations de
révolte se produisent à chaque moment, quelque part sur le territoire national.
Ceux qui étaient au maternel, lors de son arriver au pouvoir, réclament aujourd’hui,
l’égalité et la justice sociale. Ceux qui siphonnent les ressources publiques
envoient leurs progénitures à l’étranger pour étudier ; leurs épouses à l’étranger
pour accoucher et eux font leurs shoppings à l’étranger ! Une écrasante
majorité de la population, avec un large pourcentage des jeunes ; ne bénéficie
aucun soutien de l’Etat, aucun service public adéquat. Ils vont rester mourir
au profit d’une minorité des individus, sans foi, ni loi, aucun sens
patriotique ? Cette génération des révoltés ne sont pas comme celle des
années précédentes ; l’ouverture d’esprit est en exponentiel, vu le
développement des nouvelles technologies. Cette invention apportera des
mutations sociales, ceci est en évidence.
En
février 1991, les étudiants de l’université de N’Djamena réclamaient leurs arriérés
des bourses et améliorations de leur condition de vie et de travail. A cet
effet, ils ont voulu organisé une marche pacifique. A l’époque, le despote
était colonel Idriss Deby ; il envoya son contingent, Secteur5, l’ancêtre
de la DGSSIE. Ils ont ouvert le feu, et il y a eu plusieurs morts, y compris,
le surveillant du CEG N°2. Il y a quelques mois, le despote avait recruté des
centaines des élèves policiers et beaucoup sont en formation ; ceux-là,
sont tous issus de son clan. Ils peuvent réprimer sans la moindre pitié ;
les jeunes qui manifestent étaient pour eux des ennemies qui veulent renverser
leur président. En 2014 les scolaires ont tapé le pavé, pour non payement des
salaires des enseignants. Beaucoup ont été arrêtés et torturés, une vidéo est
en ligne. Les jeunes expriment leurs colères pacifiquement, et le régime comme
à l’accoutumée les massacres en sourdine. La révolte est en train de s’éclater
lentement. Plus le régime réprime, plus la révolte s’intensifie.
Le
gouvernement au service du despote ne pourra en aucune manière satisfaire les
révoltés. Les caisses de l’Etat sont systématiquement vidées. Les recettes ont dégringolé
avec la baisse du prix de brut. Idriss Deby égal à lui-même usera de la force :
intimidations, arrestations arbitraires, voire même jusqu’aux meurtres. Ces
jeunes n’ont pas intention d’arrêter, puisque ça dure des années. Le despote
renforce la police anti-émeute et l’équipe des armes et des lacrymogènes non
conventionnelles. Comble de mal chance, cette jeunesse en révolte plus que
légitime, ne bénéficie d’aucun soutien des acteurs politiques. L’opposition
civile n’est-elle pas en connivence avec le despote ?
Au
Burkina Faso, lors de la révolte des jeunes, la classe dirigeante de l’opposition
a pris part et apporter son soutien à la révolte populaire. Les dirigeants
étaient eux-mêmes en tête du cortège. Ces révoltés du Tchad sont abandonnés à
leur triste sort ; aucune opposition n’a pris part ou condamné, silence
radio ! Ce matin, la police au service du despote a pilonné la foule des
manifestants par un gaz. Ce gaz se distingue de la bombe lacrymogène ordinaire,
il a des effets de brûlure sur la peau. Beaucoup des blessés ont été transférés
à l’hôpital ; ils ont les peaux brûlées. Ce qu’on appelle opinion
internationale doit impérativement condamné, ces exactions inhumaines.
Mahamat HASSANE
BOULMAYE
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