samedi 27 février 2016

Tchad : les fanfaronnades de Saleh Kedelaye Djiddi, arrivent à leurs termes

Le patron de l’ANS, qui était ex-exilé politique et vigile noctambule, ne cesse de se vanter, dans des assemblées privées à N’Djamena. Au lieu de penser aux solutions des difficultés et du danger qu’encours notre pays ; il choisit d’intimider et « de se la raconter » ! Ça ne leur dit rien, le sort du peuple et les risques que nous courons dans ce pays. Le nouveau de la mafia, s’est renouvelé! Il se croit lui-même président de la république.
Dans ses assemblées de misère et des miséreux ; il croyait dissuader, ceux qui croient à l’opposition armée. Et disait, que les rebelles sont aidés par les terroristes, donc, faites attention, bientôt, ils seront bombardés par l’OTAN. Mais, si les rebelles sont considérés comme des terroristes ; pourquoi les français n’arrêtent pas leurs cadres, vivants en France ? En haut responsable du pays, il devrait œuvrer en faveur de la paix et de l’intérêt général ; tandis que le DG de l’ANS affirme qu’il a des relations de très haut niveau en France !
En vrai fanfaron, il a fait croire à  beaucoup des gens ; qu’il peut, s’il voulait faire extrader les opposants en France qui l’insultaient. On est là, si vous pouvez, faites-le ! D’ailleurs, vous avez même un bon prétexte, nous sommes des terroristes ? Alors, nous vous défions devant l’opinion nationale. Étant chef de tribu, même impopulaire, vous pouvez faire le plaisir à vos subordonnés de tenir, au moins parole ? Puisque, tant que vous êtes au pouvoir et au service du despote ; pour nous les insultes, sont la forme très sympathique de nos attaques.
Nous informons l’opinion nationale et internationale de notre ferme intention de finir avec ces injustices à outrance. Nous réitérons encore, si les actions citoyennes n’évolueront pas ; les militaires entreront en action. Donc, ne vous découragez pas, quel que soit les conditions, il partira. Si le DG ANS parle, les rebelles aussi communiquent ; les occidentaux que vous venez leurs racontés vos mensonges, ne prennent pas tout, ils sont intimement persuadés de votre manque du sérieux. Ils vérifient et constaterons d’eux-mêmes vos propos pour décider.  
En Europe, les autorités en place écoutent tout le monde. Il suffit que vous ayez la volonté de les rencontrer. Un simple exemple, le despote Idriss Deby ne répondra jamais à une missive d’un simple citoyen ; alors que le président français, François Hollande, répondra même aux étrangers vivants en France.
Ces combattants présents en Libye sont organisés et plus que jamais déterminés à finir avec ce système ; ils ne sont ni aidés par des terroristes, ni des terroristes. Des citoyens révoltés face aux multiples injustices et humiliations, ont préféré prendre des armes, pour se libérer, de ce despote qui fait la honte de notre pays. Nous n’avons pas mérité, et nous ne mériterons point, les genres des dirigeants politiques. Le despote Idriss Deby et ses acolytes, entre autres le DG ANS et le ministre de l’insécurité ; ceux-là, le ciel leurs tombera sur la tête, si leur patron n’est plus. Car, jamais ils n’auront une telle promotion dans ce pays. Ils méritent pas, ils ne sont ni compétents, ni qualifiés pour ces missions d’Etat. L’ère étant à l’incompétence, les médiocres profitent…

Mahamat HASSANE BOULMAYE


vendredi 26 février 2016

Tchad : une République sans armée

Le Tchad en réalité n’est pas un Etat et ne dispose d’aucune armée nationale. Le système mise en place, est une sorte de sultanat africain, couvert sous le manteau du système républicain et démocratique. Au Tchad, un seul chef, commande un territoire à sa guise. Les caractères républicaines et démocratiques dont on montre ; ne sont en vérité qu’une poudre aux yeux. Seul le despote Idriss Deby dirige ce territoire et aucune autre autorité ne pourra décider librement. Les institutions étant toutes corrompues, comment peut-on parler d’une armée nationale ?
Le Tchad ne dispose pas d’une armée nationale. Il existe certes, une force armée équipée ; elle est au service du despotisme absurde. En apparence, cette armée ressemble à une armée conventionnelle ; uniformes, équipements sophistiqués, entraînements et formations…Au fond, elle n’est qu’une milice tribale indisciplinée. Pour découvrir ce caractère, il suffit de constater le nombre et la qualité de ses généraux. Très peu sont instruits, et les officiers sont plus nombreux que les soldats. Il y a quelques années, ils ont comptabilisé huit officiers pour un soldat ! Les postes importants au sein de cette milice sont sous commandement des membres de la famille ou d’un fidèle courtisan. En plus, il faut rajouter les injustices, le favoritisme, le trafic d’influence…Le contingent au Mali n’ont pas jusqu’à là, perçu leurs soldes. Les promotions sont faites arbitrairement ; imaginez un général de vingt-deux ans, commande une armée ?
La forte armée de l’Afrique, obtient encore une nouvelle qualité, l’indiscipline. Cette qualité est la partie visible de l’iceberg. Cette milice a bénéficié d’une publicité mensongère orchestrée par les médias français. Les manœuvres étaient visibles. Le socialiste Laurent Fabius, en pleine campagne électoral, même pas élu, s’est rendu chez le despote Idriss Deby à N’Djamena ; que ce qu’il est allé chercher ?  Un socialiste en campagne, quel intérêt le lie à Idriss Deby ? Une fois au pouvoir, le socialiste est nommé ministre des affaires étrangères ; en même temps, les évènements au Mali s’accélèrent, Fabius profite pour lancer la propagande en faveur, de leur financier Idriss Deby. Campagne selon laquelle, Idriss Deby est utile et dispose d’une armée aguerrie. Dans cette relation triangulaire, Deby-Fabius-LeDrian, ça sent de l’affairisme françafricain !
Si le contingent tchadien au Mali démontre son indiscipline, cela est dû à son fonctionnement interne. Cette armée ne fonctionne pas, comme les armées conventionnelles. Elle ne respecte aucun principe républicain. Une force armée sous le commandement d’un officier analphabète, est prête à toute forme des bavures. Il est arrivé dans certaines provinces, le commandant de l’armée se permet, de s’ingérer dans les affaires administratives et judiciaires. Si les généraux sont analphabètes et indisciplinés, comment le soldat mal payé et dépaysé se conduira correctement ?
L’armée en elle-même forme en principe une institution républicaine au service de la nation. Son rôle et fonctionnement seront définis dans la constitution. Les cadres à l’instar des cadres administratifs, doivent être qualifié, et dans divers domaine. Les uniformes que nous voyons çà et là, sont les éléments armés au service du pouvoir ; puisqu’on ne peut pas parler d’une armée, dans un pays aux institutions corrompues comme le Tchad. Ceux qui croient servir la nation au sein de cette milice se trompent. Vous défendez le despotisme d’Idriss Deby au détriment des intérêts suprêmes de la nation.

Mahamat HASSANE BOULMAYE

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mercredi 24 février 2016

Tchad : Ahmat Mahamat Bâchir, un ivrogne au gouvernement

Le valet du despote Idriss Deby, le ministre le plus indigne dans l’histoire de la république ; exclusivement au service du système autoritaire, vocifère dans les médias. Il a raison de s’acharner ainsi, n’eût été le régime de Deby, Ahmat Bâchir n’accèdera même pas comme subalterne à la fonction publique. Monsieur Ahmat Bâchir, vous ne pouvez pas nous donner des leçons de démocratie et du droit. Peut-être vous pouvez nous dire aisément, comment se saouler ?
Vous faite preuve de l’amateurisme politique et administrative du gouvernement. Face à une telle contestation, le président qui respecte son peuple, prendra lui-même la parole pour baisser la tension. Toujours égale à lui-même, le despote insolent et arrogant, laisse parler ces courtisans. Comment peut-on qualifier d’illégale, une contestation citoyenne, bien autorisée par la constitution ? D’ailleurs, la constitution dont vous brandissez, n’est pas la nôtre, elle est la vôtre et autorise le peuple à marcher et contester pacifiquement. Le ministre de l’insécurité affiche sur les antennes de RFI, son ivresse morale et intellectuelle. Il traite d’illégale, une contestation citoyenne, contre une dictature qui a régné pendant vingt-six ans. Les extravagances administratives et politiques, des dirigeants au service du despote, dépassent les limites du raisonnable, elles ne font ni rire, ni sourire, mais pleurer !
Une pure espèce de perversité, un alcoolique sans gêne, législateur sans qualification, griot sans talent…Courtisan Ahmat Bâchir, vous faites la honte de la République ! Ce vous l’ignorant, qui ignore la société tchadienne ; vous qui passez tout votre temps à picoler de la liqueur frelatée; quand est-ce que vous avez eu le temps d’étudier et de comprendre la société tchadienne ? Vous ne pouvez pas aussi nous dire, comment fonctionne une République ? Vous n’êtes qu’un inculte courtisan ; exclusivement au service du despote Idriss Deby. Nous savons que pour vous est illégale, tout ce que ton dieu Idriss Deby déteste. Pauvre bougre, vous creusez vous-même votre tombe, votre déchéance politique et sociale. Les propos imbibés d’alcool, que vous vociférez à travers les médias ne dissuadent point. Le peuple est plus que jamais décidé à vous faire partir. Si l’action citoyenne est asphyxiée, les armes parleront.
Ahmat Bâchir, ils sont là, ceux qui vous traitez des mercenaires. Bientôt ils entreront en action. Vous qui êtes le seul homme, qui fait peur aux hommes ; allez affronter les mercenaires, en qualité du ministre de la sécurité, vous pouvez aller sur le terrain militaire. Des milliers des anciens rebelles et membres de la milice de Deby se sont tous convergés en Libye. Bien équipée et armée, cette force rebelle, n’entend pas, laisser le despote d’aller aux élections. Comment ferez-vous, Ahmat Bâchir ? Sur quelle terre, croyez vivre après Idriss Deby ?
Ce mouvement national doit se poursuivre, en cas d’empêchement, la force armée de l’opposition entrera en action. Nous aimerons bien savoir, comment le zélé Ahmat Bâchir défendra son dieu ? Car, c’est les même combattants qui ont fait le 02 février 2008 et Ambougoulem, alors soyez prêt !

Mahamat HASSANE BOULMAYE


lundi 22 février 2016

Tchad : j’accuse la classe politique tchadienne

Le Tchad est sous la gouvernance d’une bande d’individu, sans le moindre sentiment national. Ce gouvernement qui par communiqué interdit la marche des citoyens et citoyennes, n’a  aucune légitimité politique. Ils sont tous au service d’un individu, le despote sanguinaire, Idriss Deby. Nous n’avons pas à obéir à des brigands politiques et électoraux. L’imposture que la classe politique tchadienne, entretient autour du despote arrive à son terme.
Le despote arrive au pouvoir en décembre 1990, les anciens dignitaires du régime Habré se sont alliés à lui. En janvier 1993, la conférence nationale souveraine est organisée ; à l’issue de cette conférence, un mécanisme de transition pour arriver aux élections libres et transparentes est mise en place. Malheureusement, en complicité avec Idriss Deby ; ils ont bafoué, corrompu, les clauses de la conférence nationale. Ceux-là, sont les nantis sous Deby, qui occupaient des hautes fonctions au sein de ce pseudo-Etat. Ils ont légitimé le pseudo-Etat, très peu ont démissionné pour se révolter ; certains ont servi loyalement, au moment où, ils se sont révoltés, trop tard le régime était bien enraciné ! Cette classe politique est : les membres du MPS qui occupent des hautes fonctions, ou richissime hommes des fausses affaires. Ils sont membres de l’association des malfaiteurs, par région et ethnie.
Les enfants qui manifestent et protestent contre le régime, sont pourchassés, emprisonnés, torturés…Aucun des responsables politiques du gouvernement ou du MPS ne pourra contredire le président, sur l’intérêt suprême de la nation. Christian Taubira en désaccord avec le président Hollande, démissionne ; Arnaud Monte-bourg quitte le gouvernement en désaccord avec le gouvernement. L’état actuel, les tensions sociales, les injustices, la gouvernance à outrance, ne révoltent pas, ces responsables ! Restez chez soi et se dire révolter, est un acte de lâcheté ; la révolte, c’est la prise de position publique. Les enfants se font massacrer dans les rues des villes du Tchad ; qu’est-ce que vous entendez de plus grave, pour mettre vos pantalons ?
Nous avons bien compris que nos aînés sont incompétents, lâches et imposteurs. Normale que le Tchad arrive à ce stade de bassesse suprême. Car, nous avons affaire à une élite politique incompétente et qui n’a aucun sentiment patriotique ou sens de responsabilité. Des ivrognes, des vieux voyous mal élevés…Si les enfants des responsables commettent des actes ignobles, ne soyez pas étonner ! Quel est le tchadien qui n’a pas entendu des viols et enlèvements des jeunes filles, par Idriss Deby lui-même ? Qui n’a pas entendu parler des généraux proxénètes ? L’ennemi du Tchad n’est pas Idriss Deby, ni son ethnie, mais ceux-là qui obéissent à ses ordres, qui le craignent, qui l’adorent comme un dieu, et qui sont exclusivement à son service. Ils peuvent refuser les humiliations et les bassesses ! Deby a éliminé tous les cadres, disons ceux qui sont dignes, honorables et dotés d’un bagage intellectuel. Il s’est fait entourer, des individus qui n’ont aucune notion de l’Etat, de la Justice et de la dignité.
Les crimes atroces, viols, assassinats, détournements des deniers publics…Sont des faits banals. Nous sommes sous la gouvernance des manipulateurs, des égoïstes ; ils ne pensent qu’à leurs propres intérêts et se font des guerres-guerres indignes. Voyez les responsables du MPS et leurs complices, leurs enfants étudient à l’étranger, et de retour ils sont propulsés directeur généraux des sociétés ou aux régies financières de l’Etat. Certains sont généraux de l’armée à moins de trente ans ; d’autres milliardaires à moins de vingt-ans…Ceux qui, vous croyez vous représenter au parlement, au gouvernement ou autres pseudo-institutions ; sont exclusivement  au service du despote. Le sort du peuple ne leurs incombe pas ! Ils ne sont intéressés que par l’argent, la subsistance ; besoin réellement animal. Quelle infamie !
Cette jeunesse qui crie et qui se fait massacrer ne doit obéir à aucune autorité. Elle n’existe pas, ceux qui se font autorités, ne sont que des bandits institutionnels. Poursuivez votre lutte pour la justice et la dignité, le Tchad est à vous ; alors, le pouvoir, prenez-le et sauvez votre peuple.
Mahamat HASSANE BOULMAYE


samedi 20 février 2016

Tchad : une république en danger

Le Tchad indépendant depuis 1960 a du mal, à retrouver une stabilité, et un équilibre social, politique et économique. La nation est composée de plusieurs ethnies et tribus ; qui ont quelque fois un passé trouble et des rivalités enracinées. Cette nation n’a pas été servie convenablement, elle a été manipulée, exploitée et asservie. L’équilibre social très fragile est dû à l’attitude des dirigeants politiques. Le système absurde de géopolitique amène des individus incompétents, pleutres et égoïstes au sommet de l’Etat; pour représenter en quelque sorte, une région ou une ethnie majoritaire. Or, ceux-là, une fois responsabilisé ne font que se servir et n’obéissent qu’à leur patron, le despote Idriss Deby. Ces responsables politiques, actuellement tous partisans du MPS, non pas par conviction politique, mais par intérêt matériel ; entretiennent le tribalisme et l’ethnocentrisme. Pour arriver à leurs fins, ils instrumentalisent la tribu ou l’ethnie ; tandis que ces méthodes politiciennes de bas niveau, mettent la République en danger.
Le peuple pris en otage par des politiciens de moralité douteuse, exclusivement au service d’un despote au pouvoir illégalement. Donc, le peuple n’a jamais connu ce qu’on appelle justice. La justice a disparu avec l’arrivée de la  colonisation française. Colonisation qui est à l’origine de la disparition de nos anciennes valeurs, en remplacement du système colonial et puis les pseudo-Etats corrompus.  Les régimes successifs au Tchad, étaient tous injustes vis-à-vis du peuple. Celui du despote Deby a durée et plus asphyxiant. Les exactions que subit le peuple ne viennent pas d’un individu ; ni d'une ethnie, mais d’un système, d’une association des malfaiteurs ; tous originaires des différentes couches ethniques et régionales du Tchad. Le système dans lequel travail ces partisans, n’est que l’autoritarisme à outrance. Le despote seul décide et dirige, tous les reste sont là comme juste des marionnettes ; quant à l’ethnocentrisme et le tribalisme, Idriss Deby lui-même a amplifié ce sentiment tribal ou ethnique.
 Le changement viendra, ceci est une évidence ; par conséquent, il faut doubler de vigilance sur le tribalisme, l’ethnocentrisme, orchestrer par le régime au pouvoir.
L’affaire Zouhoura n’est que l’étincelle qui a allumé la révolte des jeunes. Le sentiment d’injustice, les actes d’humiliations, les menaces, les assassinats…Étaient les lots des quotidiens des citoyens. Les individus, liés au pouvoir ont depuis toujours abusés des jeunes filles. Même les filles de leurs propres partisans n’ont pas échappé aux humiliations inhumaines et ignobles, tout le monde sait…La révolte des jeunes tchadiens, réclamant le changement et la justice sociale risque de prendre une coloration communautaire, et cela est insufflée par des esprits malveillants. Les propos tenus sur les réseaux sociaux ne doivent pas préoccuper ceux qui luttent pour le changement et la justice sociale. La victime Zouhoura et les autres, obtiendront justice, si le système chute et que les tchadiens instaurent leur propre institutions, selon la volonté du peuple !   
Les dignitaires et partisans du pouvoir! Vous avez asservi et exploité le peuple. Vous avez jeté l’honneur de votre pays, de votre peuple et de vos propres enfants par terre ; seul les lâches et les indignes sont capables de ça. Vous avez assez soutenu les injustices, vous avez assez joué à la méditation sur des crimes impardonnables…Vos actions sont négatives et vous faites cela par cupidité et égoïsme. Il est temps de dire non au MPS et à Idriss Deby ! Mettez-vous pantalons et agissez en vrai digne dirigeants politiques. Cette fois-ci, sérieusement, le peuple exige l’alternance, le changement…
Les colorations ethniques et tribales que vous donnez à ces actions citoyennes ; ne sont que des manœuvres politiciennes ; visant à détourner le mouvement des jeunes et de tous les citoyens, de ses objectifs.
Mahamat HASSANE BOULMAYE


mercredi 17 février 2016

Tchad : la République étouffée par l’ethnocentrisme

Ce compatriote se suicide face aux injustices au Tchad
Le Tchad poursuit son étape constitutive en tant que République. Les soulèvements des jeunes et particulièrement celui du 15 février 2016, marque une date indélébile sur les murs de la république. Le jeune Abachou Hassan Ousman, nous rappel, le petit Gavroche de Victor Hugo, tué par les gardes royales ; lors des manifestations à Paris. Aucune République au monde s’est constituée sans effusion de sang ; les tchadiennes et tchadiens ont assez donné, mais l’étape constitutive poursuit sa voie.
Le peuple tchadien dans son évolution en tant que nation, a fait un pas en avant ; suite au viol collectif de la jeune fille tchadienne, la jeunesse a tapé fermement les pavés, pour exiger un Etat de droits et la justice sociale. Elle est forte et déterminée, dotée d’un canal médiatique moderne et efficace; cette jeunesse-là, relèvera les défis. Cet élan révolutionnaire qui se constitue au Tchad, ne s’arrêtera pas là ; puisque les acteurs ne sont pas les mêmes, ceux-là qui luttent aujourd’hui, sont différents de leurs aînés…Mais, cet élan révolutionnaire manifesté par la jeunesse tchadienne, est infecté d’un virus dangereux : l’ethnocentrisme.
L’ethnocentrisme est le fait de donner plus de valeurs à son ethnie, la voir meilleure que les autres ; sorte de racisme dans une société constituée des ethnies. Ce sentiment ethnocentrique, nous incarne tous, certains se voient meilleurs, d’autres trouvent les autres sauvages…Ce sentiment s’injecte en nous, ni dans la rue, ni dans la cours de l’école, ni en classe, mais au sein de la famille. Les parents analphabètes au sommet de l’Etat, les paysans convertis en homme d’affaire par la grâce d’un parent haut placé ; si nous constatons l’amplification du sentiment ethnocentrique, parce que la sphère urbaine, est truffée des individus mal éduqués, des faux et imposteurs, les parvenus accrochés au régime. Ceux-là, venu directement du village, ne débarquent en ville, avec comme culture, que celle qu’ils ont acquis dans la famille. Ne soyons pas distrait aux manifestations de l’ethnocentrisme.
L’ethnocentrisme empêchera la nation de se constituer et corrompe cet élan révolutionnaire de la jeunesse tchadienne. Quand les jeunes se sont soulevés, ils n’ont pas conscience de leurs origines ; ils se sont juste regroupés pour exprimer leurs ras-le-bol. Cet acte asocial fermement condamné a choqué une opinion nationale. La jeunesse a marqué un but décisif, l’adversaire est certes perturbé. Les discours ethniques et les débats claniques viennent tromper votre vigilance. Ne vous laissez pas tromper, le système veut changer de discours et feinter votre mobilisation pour une République.
Après ces événements se tiennent sur les réseaux sociaux, des discours ethniques très dangereux pour votre mobilisation et pour l’avenir de la nation tchadienne. La mobilisation doit se poursuivre, cette rose du printemps ne doit pas faner. Censurez tout discours ethniques ou claniques, ne partagez pas. En somme, la mobilisation de la jeunesse doit être encouragée et soutenue. Le Tchad n’a ni Etat, ni justice ; une association des malfaiteurs nous gouvernent. Alors, se révolté contre cette forme de gouvernance est un devoir légitime.
Mahamat HASSANE BOULMAYE


lundi 15 février 2016

Tchad : alerte la police tire sur les manifestants à balles réelles

Le jeune victime, Abachou Taher, au pavillon des urgences

Le viol collectif de la jeune mineur de dix-sept ans a éveillé les consciences. Cette forme et ampleur de la protestation est une première au Tchad. Après publication sur les réseaux sociaux de la vidéo et des photos de la jeune fille, l’indignation est générale, c’est pour la première fois, que les tchadiennes et tchadiens protestent vivement contre les atrocités qu’ils subissent. La majorité des jeunes, filles comme garçons ont manifesté ce matin à N’Djamena.
Le pouvoir public fait pression sur le père de la victime et la victime elle-même ; dans le but de contraindre la marche qu’ils ont organisé ce matin. Ceci a amplifié le mouvement de protestation, les jeunes ont bien compris le manège ; le régime par le biais de ses méthodes d’intimidation, corruption et menace essaye d’atténuer. N’ayant aucun respect pour le peuple, le ministre de l’intérieur, le sieur Ahmat Bachir, par ses stratagèmes, voulait empêcher la marche de protestation.
La marche a eu lieu, les manifestants se sont rassemblés au domicile de la victime, pour marcher jusqu’à la cours suprême. La police aux aguets essaye de contenir la foule, mais en vain. Dans le brouhaha de la manifestation ; un véhicule de la Garde Nomade et National du Tchad, GNNT, force prétorienne au service du despote ; conduit par un individu en civile, et ouvre le feu sur les manifestants. Le jeune Abachou Taher Hassan Ousman Hassan, âgé de 16-17 ans, élève en terminal, il a pris une balle à la jambe. Transporté aux urgences, il décède de suite de cette blessure. Ce jeune garçon, à l’instar des beaucoup des jeunes, est sorti pour exprimer son indignation et son ras-le-bol, face aux exactions du régime.
Le mouvement des jeunes serait étouffé par les parents, qui sont complètement soumis au système institué par le despote Idriss Deby. Tiré à bout portant sur des jeunes lycéens qui manifestent pacifiquement ; c’est montré sa faiblesse. Le système MPS tremble de peur ; c’est l’occasion pour la jeunesse de prendre son destin en main.
Mahamat HASSANE BOULMAYE


dimanche 14 février 2016

Tchad : peuple meurtri et humilié


Les atrocités et autres actes d’humiliations ont atteints le paroxysme de l’insupportable. Les humiliations du peuple tchadien, sous l’autoritarisme du système MPS, s’affichent sur les réseaux sociaux. Avec l’aide des nouvelles technologies de la communication, l’information est fluide et arrive à temps.
Depuis l’avènement du MPS au pouvoir, les tchadiennes et tchadiens  subissent les humiliations de tout genre ; arrestations arbitraires, séquestrations, extorsions des fonds, violes, assassinats…sont  les lots des quotidiens que vivent les tchadiennes et tchadiens, depuis vingt-six ans. A l’instar de son homologue libyen, Idriss Deby est aussi un prédateur sexuel ou un délinquant immoral. Combien sont-elles les filles, qu’il a violé lui-même ? Le despote usait de cette méthode dégradante et humiliante, pour régler des comptes à ses ennemies. De fois, il ordonnait ses sbires, d’aller commettre des viols. Un psychopathe au pouvoir peut se permettre de tout ; le pire, c’est la passivité et l’obéissance du peuple à ce régime !
Certaines exactions révolteront non seulement une famille, mais tout un peuple. Ayant l’habitude d’avaler les humiliations, cela ne touchera pas certains. Ceux qui sont sensés défendre et protéger le peuple, se préoccupent plus de leurs carrières. Comme c’est des analphabètes moins courageux, aucun responsable politique, comme militaire n’aura le courage de protester. Ils sont indifférents aux exactions que subit leur propre famille. Les plus sensibles d’entre eux s’investiront d’une mission de médiation. La question est : pourquoi parmi tous les jeunes du Tchad, il n’y a que ceux qui sont proches du régime violent et tuent ? Pourquoi les violeurs de la jeune fille, sont tous issues du clan au pouvoir et fils des généraux ? Derrière cet acte inhumain, ne se trouve-t-il pas un vieux pervers puissant ? Le ministre des affaires étrangères du Tchad, Moussa Faki Mahamat, son fils fait partie des délinquants ; déposera –t-il sa démission, comme son homologue français, Laurent Fabius, pour une affaire concernant son fils ?
Les individus sans foi, ni loi, peuvent se permettre de tout, à nous de dire non, et de défendre nos dignités. La vase a depuis longtemps débordée, étant dirigé par des voyous et représentés au sein du régime, par des lâches, tout action de révolte est vite fait arrêter ! Les actes immoraux sont au quotidiens et y sont impliqués beaucoup des concitoyens : des généraux proxénètes, des responsables politiques rabatteurs, des officiers complices, etc.
Cette pauvre victime qui fait la Une des médias sociaux est originaire de Moussoro ; et les responsables de cette région sont plus zélés que Deby lui-même ; la direction de la sécurité nationale est dirigée par le tonton même de la victime ! Auprès de la population exploitée vous apparaissez très orgueilleux ; or on tue, pille, viole…parmi vos propres familles ! Cette fille est certes la victime principale, mais ce qu’elle a subi concerne, le Tchad en général et le Kanem en particulier.
Vous parlez de justice, justice, où est-elle ? Avez-vous vu une institution républicaine et démocratique au Tchad ? Le despote doit partir, rendre justice à Zouhoura, c’est demandé le départ immédiat de ce régime et punir sévèrement les auteurs.
Mahamat HASSANE BOULMAYE



samedi 6 février 2016

Tchad : le despote Idriss Deby brûle la jeunesse révoltée !


L’usure du pouvoir au Tchad se manifeste, depuis quelques années. Malgré les mensonges, les intimidations, les arrestations et les assassinats…Les manifestations de révolte se produisent à chaque moment, quelque part sur le territoire national. Ceux qui étaient au maternel, lors de son arriver au pouvoir, réclament aujourd’hui, l’égalité et la justice sociale. Ceux qui siphonnent les ressources publiques envoient leurs progénitures à l’étranger pour étudier ; leurs épouses à l’étranger pour accoucher et eux font leurs shoppings à l’étranger ! Une écrasante majorité de la population, avec un large pourcentage des jeunes ; ne bénéficie aucun soutien de l’Etat, aucun service public adéquat. Ils vont rester mourir au profit d’une minorité des individus, sans foi, ni loi, aucun sens patriotique ? Cette génération des révoltés ne sont pas comme celle des années précédentes ; l’ouverture d’esprit est en exponentiel, vu le développement des nouvelles technologies. Cette invention apportera des mutations sociales, ceci est en évidence.
En février 1991, les étudiants de l’université de N’Djamena réclamaient leurs arriérés des bourses et améliorations de leur condition de vie et de travail. A cet effet, ils ont voulu organisé une marche pacifique. A l’époque, le despote était colonel Idriss Deby ; il envoya son contingent, Secteur5, l’ancêtre de la DGSSIE. Ils ont ouvert le feu, et il y a eu plusieurs morts, y compris, le surveillant du CEG N°2. Il y a quelques mois, le despote avait recruté des centaines des élèves policiers et beaucoup sont en formation ; ceux-là, sont tous issus de son clan. Ils peuvent réprimer sans la moindre pitié ; les jeunes qui manifestent étaient pour eux des ennemies qui veulent renverser leur président. En 2014 les scolaires ont tapé le pavé, pour non payement des salaires des enseignants. Beaucoup ont été arrêtés et torturés, une vidéo est en ligne. Les jeunes expriment leurs colères pacifiquement, et le régime comme à l’accoutumée les massacres en sourdine. La révolte est en train de s’éclater lentement. Plus le régime réprime, plus la révolte s’intensifie.  
Le gouvernement au service du despote ne pourra en aucune manière satisfaire les révoltés. Les caisses de l’Etat sont systématiquement vidées. Les recettes ont dégringolé avec la baisse du prix de brut. Idriss Deby égal à lui-même usera de la force : intimidations, arrestations arbitraires, voire même jusqu’aux meurtres. Ces jeunes n’ont pas intention d’arrêter, puisque ça dure des années. Le despote renforce la police anti-émeute et l’équipe des armes et des lacrymogènes non conventionnelles. Comble de mal chance, cette jeunesse en révolte plus que légitime, ne bénéficie d’aucun soutien des acteurs politiques. L’opposition civile n’est-elle pas en connivence avec le despote ?
Au Burkina Faso, lors de la révolte des jeunes, la classe dirigeante de l’opposition a pris part et apporter son soutien à la révolte populaire. Les dirigeants étaient eux-mêmes en tête du cortège. Ces révoltés du Tchad sont abandonnés à leur triste sort ; aucune opposition n’a pris part ou condamné, silence radio ! Ce matin, la police au service du despote a pilonné la foule des manifestants par un gaz. Ce gaz se distingue de la bombe lacrymogène ordinaire, il a des effets de brûlure sur la peau. Beaucoup des blessés ont été transférés à l’hôpital ; ils ont les peaux brûlées. Ce qu’on appelle opinion internationale doit impérativement condamné, ces exactions inhumaines.
Mahamat HASSANE BOULMAYE

   

mercredi 3 février 2016

Tchad : l’envers du décor


Le Tchad, depuis plus d’une décennie était entré dans le club, des pays producteurs du pétrole. Le despote Idriss Deby a modifié la constitution, pour rester à vie au pouvoir. Suite à ce coup d’Etat constitutionnel, les tchadiens se révoltent et la guerre civile éclata, de 2003-2010. Pendant, cette période le Tchad avait investi des milliards dans la guerre.
En janvier 2010, Idriss Deby tombe sur les babouches du président Omar Al-Béchir. Il obtient indignement gain de cause. Un accord a été signé entre le Tchad et le Soudan, car ils se sont entendus à cesser de soutenir les mouvements armés. Les rebelles désorganisés et divisés ont été valsés vers le Qatar. Et ceux que Deby soutien vers la Libye. Victorieux et ivre du vertige du pouvoir et de la victoire, le despote national promet la renaissance. Un vaste programme des constructions des infrastructures a été lancé.
Les constructions qui changent le décor ne sont que trompe œil. C’est en fait, un plan de détournement des deniers publics. La capitale change, mais elle a changé juste le décor. Tout sera à refaire. Beaucoup des naïfs et naïves associent ce vaste  programme de vol et gaspillage, au développement ! Un pays développé, c’est un pays dans lequel, on ne manque pas les nécessaires vitales ; un pays émergent est un pays dans lequel, on ne craint pas pour sa sécurité ; un pays en voie de développement est un pays dans lequel, il y a une administration efficace, non corrompue et au service de la population…Au Tchad, on applaudit un vulgaire voleur et on croit, à ses mensonges qui ne sont que mirages !
L’envers du décor est catastrophique. Le Tchad n’existe pas, le peuple crève de misère dans l’indifférence totale. L’envers du décor est grave ; la population tchadienne, dans les villes, comme dans les campagnes, mènent une vie de misère totale. La chaîne Al-Jazeera avait montré des images, des citoyennes à la recherche des grains dans les fourmilières ; la vidéo serait en ligne. L’écrasante majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable et à l’alimentation. Les précipitations sont de plus en plus rares ; les pâturages s’appauvrissent, suite aux sécheresses répétitives. L’économie nationale étant basée sur l’agriculture et l’élevage s’effondre, les ressources ont fait juste des nouveaux jeunes et analphabètes, milliardaire. Le mirage tchadien ! Alors, comment peuvent-ils échappés à la misère ou à l’exode ? Dans un Etat où les dirigeants sont défaillants, incompétents et corrompus ; sous la gouvernance d’un despote, manipulateur et divisionniste, l’embrassement n’est pas à écarter.
Depuis quelques années, les tchadiens et tchadiennes expriment leurs mécontentements à travers les réseaux sociaux et voire même publiquement. Le changement s’opère progressivement. Le despote joue au malin, et planifie des stratagèmes politiques et militaires pour se maintenir encore plus longtemps. Le dynamisme citoyen qui se forme à travers les réseaux sociaux,  au Tchad et à l’étranger, conduira sans doute, le despote à sa chute. Le Tchad est en naufrage, celles et ceux qui ont le sens du patriotisme et de la dignité, n’entendront pas, la délivrance de ce despotisme à outrance,  venir d’ailleurs et des autres !
Sur la toile les frondeurs contre le pouvoir en place, sont nombreux et divers. Un nouvel état d’esprit est en train de naître ; il est exempte de tout clivage ethnique ou religieux, et aspire à la justice sociale et à la démocratie.

Mahamat HASSANE BOULMAYE


mardi 2 février 2016

02 février 2008, la démonstration de l’amateurisme politique

Il y a déjà huit ans, que la coalition rebelle entre à N’Djamena, après deux rudes accrochages  entre Massakory et Massaguet et dans l’après-midi entre Massaguet et N’Djamena, le 01 février 2008.  Revenons un peu en arrière pour dire brièvement pourquoi nous avons échoué ? Avant les attaques du février 2008, nous avons passé, plusieurs étapes politiques et militaires. Comment sont constituées ces coalitions ? C’était des tendances tribales, et chaque tribu voulait gouverner le Tchad. Certains le pouvoir leur appartient, il n’est pas question que quelqu’un d’autre gouverne ; d’autres veulent tout simplement récupérer un bien perdu ; ensuite, certains disent que c’est à leur tour le pouvoir, et l’autre groupe pourquoi pas nous les nombreux ! Voilà, comment est constituée la coalition rebelle.
En juillet 2007, les rebelles basés au Soudan, ont été forcés pour des pourparlers à Tripoli. Les négociations ont duré quatre mois ; Kadhafi exige un ralliement, certains sont rentrés. Nous avons demandé une conférence de paix inclusive, réunissant les partis membres de la CPDC et la société civile. Malheureusement, nous n’avons pas reçu un avis favorable, seul N’Garledji Yorongar a répondu favorablement. Les autres sont allés signer les accords du 18 août 2007. Quant à nous, nous avons signé, du moins, ils ont signé les accords des dupes, le 27 octobre 2007 à Syrte, ville natale de Kadhafi.
Une fois rentrés, dans leurs bases, les rebelles lancent les attaques du novembre 2007 en rang dispersé politiquement et plus encore militairement. Les chefs des tendances n’ont jamais accepté de s’unifier, chacun veut devenir président ! Ils sont tous excellence et entourés par la famille lourdement armée ! Répondre à la question pourquoi les rebelles ont échoué, cet écrire un récit. Mais résumons en quelques mots : incompétences, haines entre eux, ambition démesurée…Ce sont les qualificatifs qu’il faut attribuer à ces chefs des tendances tribales. En plus, c’est eux qui ont soutenu, défendu, et corrompu la conférence nationale souveraine de 1993 ; maintenant, ils exigent un forum souverain ! Ils se connaissent et ont des rancunes et rancœurs entre eux ; suite à leurs passés au sommet de l’Etat. Les cicatrices de leurs coups bas, complots entre eux, les conflits d’intérêts, humiliations…ne sont pas effacés. Ils ont transposé la méthode de gestion MPS et leurs antagonismes tribaux et politiques au sein de la résistance.
La résistance de l’Est, était à l’origine conduit par un jeune officier, ensuite le groupe Yahya Dillo, tous des cadres militaires et politiques de la nouvelle génération. Poussés par la cupidité, et l’appétit du pouvoir, nos ainés falsificateurs des élections de 1996 et corrupteurs des clauses de la conférence nationale, se sont déversés au Darfour.
Après les accrochages de novembre 2007 ; le service soudanais de renseignements convoque les chefs des tendances à Khartoum. Les soudanais exigent une unification politique et militaire des forces. Nos chefs ont eu l’intelligence de créer une structure politique avorton ; CMU (Commandement Militaire Unifié), chapeauté d’un commandement militaire, un porte-parole et un collège des présidents. Une première, cette forme de commandement politique et militaire d’une résistance armée ! Ils ont tout simplement assemblée des tribus pour le pouvoir, sans dire qui présidera, chacun fait le malin ; comme les hyènes du Sahel. Lors de la signature des accords, le président de l’UDFF/F Acheikh Ibni Oumar avait exprimé son désaccord, pour cette forme de coalition.
Puisque le noyau des désaccords, c’est qui présidera le Tchad après Idriss Deby, étant lourdement armé, chacun croit le succéder ; par la fin, ils ont échoué et le volant du commandement leur échappera.
Mahamat Hassane Boulmaye