lundi 16 novembre 2015

Urgent! Les scolaires se soulèvent contre l'oligarchie au pouvoir au Tchad

Le climat social est très tendu au Tchad. Les caisses de l'Etat sont vides, le pétrole a dégringolé  à moins 50 dollars le baril. L'Etat étant inexistant, et l'administration délabrée ne pourra apporter aucunes mesures redresseuses du chaos administratif et financier ; alors, il ne reste que la révolte et le soulèvement populaire. Le secteur le plus important et qui fait sérieusement trembler l'oligarchie du Tchad est en pleine ébullition.  L'Etat dirigé par les bandits, masqués sous le manteau de l'Etat, et de l'administration ont conduit les finances publiques à la faillite. L'Etat ne pourra plus payer ses agents comme avant; il n'y a plus d'argents.  

Les enseignants, les cadres de l'Etat tchadien, les plus sincères, dévoués et éveillés, réclament le versement de leurs salaires, arriérés de salaires et indemnités des examens. Malgré le préavis de grève, les mafieux font la sourde oreille. Ces individus que vous croyez être des dirigeants n'apporteront aucunes solutions à cette crise financière et sociale. Car, ils sont au service d'une famille, nous ne vivons pas dans une république; sachons bien que nous sommes sous la gouvernance d'une association des malfaiteurs. Ils ont des moyens pour voyager en premier classe, pour sillonner les capitales occidentales; ils ont des moyens pour offrir des grosses cylindrées à leurs maîtresses; ils ont des moyens pour construire des grosses villas; ils ont des milliards pour la campagne du MPS; ...En fin, ils ont tout, mais rien pour les pauvres serviteurs de l'Etat; les acteurs de l'avenir de la nation. Malheureusement, la passivité de ces citoyens victimes des injustices de toutes sortes est incompréhensible. 
A part, la société civile, il n'existe pas au Tchad des animateurs de la république et de la démocratie. En réalité, cela est la mission des acteurs politiques. Ces derniers entretiennent cette absurdité politique et institutionnelle. Comme la situation malheureuse du peuple, n'entrave pas leurs propres vies; la nonchalance et la mauvaise foi sont devenues même des règles banales et acceptées. Cette attitude très désolante des responsables politiques étouffe, tout élan de soulèvement; contre le terrorisme d'Etat, institué par Idriss Deby.
Les jeunes scolaires, la génération Facebook, ont bien compris et leurs audaces de défier le régime despotique ne fait que se développer. En mars 20015, les scolaires se sont soulevés contre la mafia au pouvoir au Tchad. Ce mouvement des jeunes a fini dans la répression et les intimidations à l'égard des parents. Le régime installe la terreur et l'oppression morale, physique, économique, financière, professionnelle... Ce matin, 16/11/2015, ces jeunes se sont soulevés et vite fait, les bandits au pouvoir ont masqué l'incident. Nous entendons de nos correspondants la suite et plus amples informations.

PYTHONNEWS.COM
La rédaction

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