L’histoire très troublante et bouleversante, des femmes et jeunes
filles, victimes du dictateur Kadhafi ; nous amène, à nous interroger, sur
les dérives du despote Idriss Deby du Tchad? Annick Cojean, grand reporter au journal Le Monde a publié en 2012,
aux Editions Grasset, le livre intitulé, Les proies dans le Harem de
Kadhafi. Dans ce livre, la journaliste raconte l’histoire révoltante d’une
jeune femme, Soraya. Elle était adolescente, et les hommes du dictateur Kadhafi, l’ont repéré au collège. Cette prisonnière a vécu et vu des choses horribles,
sous le sous-sol du Bab-Al-Azizia. Ce livre nous ouvre un univers cloîtré et très secret. Les abus du dictateur libyen est connus de tous les citoyens, mais
personne n’osera dire mot ; sans quoi, les représailles seront féroces.
Nous ne pouvons absolument pas du tout mettre en doute cette triste histoire,
écrite par une journaliste française.
Nous étions tous, admirateurs des amazones de Kadhafi ;
derrière cette image, du guide qui aime son peuple, et qui nargue les
occidentaux et l’USA, se cache un pervers. Il existe des indices médiatiques
qui justifient l’histoire : le conflit diplomatique entre le Sénégal et la
Libye, suite au problème des jeunes filles, intercepté à l’aéroport de Dakar ;
le périple italien, avec le « Bonga-Bonga » de Berlusconi, histoire
rocambolesque des infirmières bulgares etc. Les dictateurs ont fait l’objet, des productions
médiatiques, des écrits, historiques et biographiques ; entre autres :
Hitler, Staline, Mao, Mobutu…, ils ont tous des mœurs hors normes. De fois, on
parle même de la magie noire ; pour pouvoir rester longtemps au pouvoir,
les dictateurs en font recours. Le guide de la révolution verte, défenseur des
femmes et des vulnérables, héros panafricanisme… cette image masque un
prédateur sexuel. Les libyens ont courageusement, supporté les affres d’un
malade. Les traditions libyennes et du Tchad septentrional sont similaires ;
certains sujets sont tabous ! Au Tchad sous le règne du despote Deby, les
abus sur les jeunes filles ont été plusieurs fois, racontés par les citoyens lambda ;
combien sont-elles les victimes dans le Harem, du despote Idriss Deby ?
Le sujet étant aussi tabou au Tchad, les victimes sont silencieuses. Nous avons depuis toujours entendu, les dérives et abus des
dignitaires de la junte au pouvoir au Tchad, depuis 26 ans. Actuellement,
difficile de prouver, mais les langues se délieront, sans doute, quand le despote chutera. Les citoyens
tchadiens avaient vu les horreurs de la DDS sous Habré, après sa chute ! Les rumeurs seront des vérités incontestables.
Idriss Deby a certes violé des jeunes filles, dit-on sur conseil des charlatans,
dans le but, de durer au pouvoir. Comment faire parler les victimes et qui
sont-elles ? Ce sujet intéressera beaucoup des journalistes. Autour de
Kadhafi existent des complices et rabatteurs ; Idriss Deby est
actuellement entouré des proxénètes : quelques hauts gradés de sa milice,
des entremetteuses qui couvrent leurs besognes en femmes d’affaires…sont des
complices de Deby. Les résidences secondaires dans les provinces du Tchad,
servent à des harems lors de ses déplacements. Deby est aussi un prédateur
comme Kadhafi. D’ailleurs, s’il dénonce avec amertume la mort de son
bienfaiteur ; et il essaye de l’aider quand il était attaqué par l’OTAN ;
ce parce qu’ils partagent les mêmes goûts ; les jeunes chaires fraîches ! Pourquoi aller chercher des preuves sur les
perversions sexuelles du despote Deby ? La première dame Hinda Deby, était
petite amie de son fils aîné, Ibrahim Idriss Deby !
Au Tchad, sous le règne du criminel Idriss Deby, beaucoup des
femmes et jeunes filles ont été abusées, par le despote lui-même et son
entourage. Quand le despote chuterait, les histoires bouleversantes émergeront
de la bouche des citoyens lambda. Nous devons dès maintenant, mener les
enquêtes ; les atrocités existent et seront dénoncé publiquement après la
chute du despote. Par conséquent la société civile, les organisations des
femmes et des droits de l’homme, les activistes et blogueurs.... devrons y pencher sur le sujet.
Mahamat HASSANE BOULMAYE
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