lundi 30 novembre 2015

Handicape de l’alternance démocratique au Tchad

Le Tchad est un pays qui a connu, une évolution politique et sociale très tumultueuse et très compliquée, par rapport aux autres Etats d’Afrique, qui ont connu des troubles. Après plusieurs années des guerres civiles, des gouvernances autoritaires et corrompues, des situations sociales et économiques misérables, enfin, la dégradation du système éducatif sur fond de la promotion de l’incompétence et de l’analphabétisme…Tous ces facteurs sociaux, politiques, culturels et éducatifs, compliquent sérieusement, l’équation alternance démocratique au Tchad ? Donc, le sujet Tchad ne devrait normalement pas concerner, les militants et militantes, mais aussi les chercheurs et universitaires. Plusieurs facteurs endogènes comme exogènes entrent en jeu. Alors, ceci exigent une bonne connaissance du terrain ; seul les tchadiens et tchadiennes peuvent résoudre, l’équation à plusieurs inconnues. Quel que soit, la complication du sujet, nous savons d’avance, qu’une conférence ou forum est un passage obligatoire. La Conférence Nationale Souveraine, de janvier 1993, était une assise décisive, pour le devenir de la République du Tchad ; hélas, tout cela a été corrompue et violée, par l’inculte Idriss Deby avec certes, la passivité de toute la classe politique ; ils ont corrompu cela, par égoïsme, par cupidité ou par peur ? Seul eux, peuvent répondre à la question !
Pour toute révolution ou toute autre entreprise humaine, les ressources humaines sont très importantes. En ce qui concerne le Tchad, les ressources humaines dont on aura besoin, n’est pas les universitaires de haut niveau ; nous avons vu et voyons, leurs attitudes honteuses. Ils se sont rangés derrière, un despote inculte, et apportent leurs expertises pour la destruction de la nation tchadienne. Au Tchad, il nous faut certes des personnels de haut niveau, mais des experts vertueux ; qui ne vivent pas de la politique. La classe dirigeante actuelle, est truffée des personnels inutiles, malhonnêtes, non qualifiés et non essentiels…Vouloir, bâtir une république avec ceux qui se sont hissés, au sommet de l’Etat, par tricheries et trafics d’influence ; ça sera une entreprise d’avance vouer à l’échec. Alors, dans ce cas, où aurons-nous, le personnel vertueux et qualifié ? Heureusement, ils sont là, des hommes et des femmes, jeunes et moins jeunes, qui souffrent et qui ont souffert, depuis des années et qui continuent à se battre contre les injustices ; c’est à ceux-là, qu’il faut confier la mission.  Platon nous enseignait qu’il faut confier la gestion de la cité aux philosophes, dans notre contexte tchadien, les philosophes  sont ceux qui, humblement et misérablement au service de l’Etat, et ils sont en plus hautement qualifiés ! La volonté politique et populaire est le seul facteur qui manque. Notre pays dispose des ressources humaines comme richesses. D’où viendra, la volonté politique et populaire ?
Elle est bien existante, mais en état latente. Malheureusement, l’attitude peut honnête et incompréhensible, des responsables de l’opposition politique ; éteint tout élan de révolte face à l’injustice et à l’imposture inouïe. Comment comprendre, dire, que je ne veux pas que les gens meurent à cause de moi ; et votre passivité tue, des centaines des enfants, de malnutrition et des maladies ?  La classe politique est pertinemment consciente, de la situation explosive du Tchad ; mais elle essaye, comme à l’accoutumée, d’accompagner l’imposture du despote Idriss Deby. Déjà, nous constatons l’architecture de l’imposture, à travers les recensements biométriques. Toutefois, la volonté d’un peuple n’est jamais tarissable ; les éléments de la rébellion tchadienne, les militaires injustement radiés de l’armée, les officiers humiliés, les jeunes et moins jeunes, révoltés des injustices…Tous font ressusciter l’UFDD, l’UFR ou autres sigles... Si la société civile ne tente pas de renverser la tendance ; ceux-là,  allumeront le feu ! Le despote Idriss Deby, chef de l’imposture politique du siècle, vivant ou mort, partira ! Pensons à comment organiser un forum sans Deby, et sans les experts cupides et malhonnêtes.
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Mahamat HASSANE BOULMAYE  

mercredi 25 novembre 2015

Le décès du despote Idriss Deby est-il la délivrance?

Depuis des années, nous avons ouïe, les rumeurs selon lesquelles, Idriss Deby est tombé, il est mourant! Ces rumeurs spéculatives ne sont-elles pas, une des stratagèmes du démon Idriss Deby? Les rumeurs sur la fragilité de son état de santé, n'ont jamais cessé de circuler. Deby est tombé, lendemain on le voit quelque part à Amjaress- Oh! Idriss est mourant, lendemain on le voit présent en un sommet- Ah ! Idriss est en train de mourir, lendemain on le voit inaugurer un édifice!... Il n'y a pas très longtemps, nous avons appris, qu'il est tombé dans le coma, est qu'il a été transporté par son fils, chez son grand-frère, Daoussa; dit-on que cet événement a ébranlé la famille, chacun a aiguisé son appétit du pouvoir. 
Depuis quarante-huit heures, la rumeur sur la mort du despote ne cesse de se chuchoter, et ce dans les bouches de ses propres partisans. Avec les nouveaux outils de communication, « le téléphone arabe », de la fiction est devenue réalité ; les nouvelles circulent très vites, et ce soir nous avons appris, la mise en état d’alerte, de la milice clanique du despote mourant. Idriss Deby est un être ordinaire, il mourra si le terme fixé arrive, et dans le cas échéant, il continuera à nous terroriser. Combien des despotes ont gouverné étant malades ?
Au lieu de spéculer sur la mort du despote, on aurait pensé à comment organiser l’Etat sans Idriss Deby ? Mais, croire à une vie meilleure après Deby, c’est semé au moment de la moisson ! Nous espérons une absurde délivrance, la disparition du despote suivra un instant décisif pour l’avenir de la nation ; sans quoi, nous replongerons encore, pour des décennies des désordres de tout ordre. Changer le chef, n’est pas une solution en-soi ; un mouvement de masse serait plus rassurant, que de voir un système changé de chef.  Et, aujourd’hui, les acteurs politiques et sociaux, que nous pouvons avoir  confiance ; sont les organisations qui composent la société civile. Seule, la société civile pourrait mener un mouvement de masse, pour déboucher à une réelle alternance démocratique.
La disparition subite du despote Idriss Deby, peut être aussi, le départ d’un nouveau feu, qui durera combien de temps ? En effet, la forme de l’organisation de l’Etat et de ses institutions n’inspire pas confiance. Cependant, les régimes dirigés par un seul despote, risque le vide institutionnel, après sa disparition. Soit, il aura un hol-dup institutionnel ; la violation des principes démocratiques, le fait de remplacer le despote par le fils. La structure sociale et politique du Tchad, sous Idriss Deby est similaire à celle de la Libye sous Kadhafi. Donc, le même risque d’imbroglio libyen, guette le Tchad. Tout ce que nous voyons, comme présence de l’Etat ; n’est qu’une véritable caricature de l’Etat. L’Etat au Tchad, celui, Idriss Deby ; les armés celui ; les institutions celui… Il a placé des lâches partisans et courtisans. Tout disparaitra avec lui !
En plus, du cadre institutionnel, il faut ajouter, la difficile équation, les armées. On peut espérer un équilibre, face au vide institutionnel, s’il existe au Tchad, une armée véritablement républicaine. Par contre, au Tchad, il existe une milice clanique, lourdement armée, avec comme mission principale, la sécurité du despote et de ses fausses institutions.
En fin, n’oublions pas, les querelles des fils et neveux ! Ces morveux sans aucun niveau d’instruction fiable, chaque ignare gradé, rêvent de diriger le Tchad. Le nombre des généraux issus du clan, sont nombreux, comme la promotion de l’incompétence est à la mode, au Tchad, chaque individu, se croit capable de diriger un Etat. Au comble du malheur, ils n’hésitent même pas de s’imposer. Les préparatifs dans les coulisses du pouvoir et de l’armé sont effectifs, si le despote est réellement mourant. Ces ignares au sommet de l’Etat, ne lâcheront pas facilement le morceau du miel ! Dans ce cas, comment espérons-nous la délivrance sur la tombe du despote Deby ?
En somme, nous devons encourager et soutenir la société civile. Car, elle est seule crédible au Tchad. Les syndicalistes, enseignants et autres serviteurs de l’Etat…Le mouvement de masse ne viendra que de cette classe exploitée, par des ignares qui ignorent totalement le sens de l’Etat et du pouvoir. C’est à eux, de sauver les institutions ! La société civile c’est à elle, de déclencher le départ définitif de tous les rescapés du despotisme, de mettre en place des institutions républicaines, au service de la défense du Contrat Collectif et de l’intérêt général.

Mahamat HASSANE BOULMAYE



dimanche 22 novembre 2015

La planète est en ébullition, les solutions sont artificielles, l’avenir est sombre

Depuis la fin de la guerre froide, un nouveau genre de conflits s’est installé. Le terrorisme islamique avec sa tactique meurtrière, les attentats suicides. Le conflit s’est intensifié avec les attentats du 11 septembre 2001 ; événement qui a conduit l’Occident vers une guerre interminable. Dans la mesure où les puissances occidentales n’ont pas intention de résoudre le problème dès les racines ; nous pouvons penser, que ce conflit est entretenu et il peut être la troisième guerre mondiale. Le conflit, le terrorisme islamique a atteint le monde entier, tous les continents sont sur le qui-vive et les attaques peuvent surgir de partout. Les dérèglements climatiques, à l’origine de la raréfaction des ressources naturelles ; ont pour résultat, l’exode rural et  l’insécurité. La mauvaise gouvernance et l’inexistence d’un système de gouvernance fiable, qui peut apporter des solutions techniques, ne facilite pas les efforts de certains. Le terrorisme naît dans les milieux défavorables et y prend ses racines.
Le changement climatique associé à la mauvaise gouvernance ; aggravera la situation sécuritaire, et la lutte contre la dégradation de la nature n’est qu’un leurre, ou un motif pour soutirer des fonds des organisations internationales. Pour lutter contre le changement climatique, il faut au préalable harmoniser, les systèmes de gouvernance. Ceci exige alors, la révision de la Charte des Nations Unies. Si la France est attaquée par les terroristes, les dirigeants politiques pensent automatiquement à revoir les lois ; alors que si le monde brûle, personne ne pense à revoir la Charte qui unie les nations du monde ! Il est inconcevable de vouloir jouir du bonheur et de la liberté ; sur la misère économique et politique de certains habitants du monde, la majorité ! Jamais, ce n’est pas possible, de faire son bonheur sur la misère des autres. Avant de s’en prendre au changement climatique et au terrorisme ; il faut lutter d’abord contre la mauvaise gouvernance.
Les réactions aux attaques terroristes ne sont pas des solutions durables et fiables. Les solutions de l’occident sont artificielles ; malgré la mise en garde des intellectuels. La question de la  bonne gouvernance devrait précéder celle du changement climatique. On ne peut lutter contre le changement climatique et ses conséquences, sans un bon système de gouvernance. Un pays comme le Tchad, sérieusement affecté par le dérèglement climatique  et sous un système gouvernance inouï ne pourra jamais  lutter contre le dérèglement climatique et le terrorisme. Pour lutter contre le changement climatique, l’apport de l’Etat est impératif ; or au Tchad, les projets et les financements à ce sujet sont nombreux, sans omettre les aides publiques au développement. Ces fonds ne sont guère utilisés en bon escient, ils coulent dans les poches des partisans et de la famille au pouvoir. Cette  forme de gouvernance, est entretenue par l’occident ; comment pouvons-nous comprendre cette attitude négative des puissances étrangères ? En vérité chaque puissance industrielle ou militaire cherche à profiter des rares ressources de la planète ; la misère et la disparition de certaines nations ne les préoccupent pas trop. Ils savent mieux que les victimes, les solutions fiables, comme ça ne va pas dans le même sens que leurs intérêts ; ils préfèrent ignorer et tromper les opinions, en organisant des conférences et tenir des discours populistes et démagogiques.
En Afrique nous subissons des multiples difficultés et l’occident ne fait qu’afficher son indifférence. La mauvaise gouvernance, les dictatures militaires, les conséquences du changement climatique, les crises au sens large du terme. L’Afrique est le continent qui paye plus et subit les conséquences fâcheuses, des comportements boulimiques des industries occidentales ou des puissances. Notre avenir est sombre, nos misères et difficultés sont entretenues, sinon, comment comprendre la légitimité donner aux faux chefs d’Etat illégitimes à la tête de leurs pays ?  La conférence mondiale sur le climat prévu à Paris, le 30/11/2015 est comme les multiples précédentes conférences mondiales. Les solutions et recommandations proposées seront toujours éphémères et la misère nous tiendra encore longtemps compagnie !
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MAHAMAT HASSANE BOULMAYE
  

mardi 17 novembre 2015

Président François Hollande versus Idriss Deby Itno

Le président de la République française et l’ensemble de la classe dirigeante de la république, se sont réunis en congrès, dans le somptueux Château de Versailles ; battu au VII siècle par le roi soleil, Louis XIV,  mécène des arts et lettres. La république française a fait une démonstration patriotique sincère et pour nous africains, qui comprenons mal, le sens de la république et de la démocratie, était une démonstration pédagogique. L’exemple de cette assemblée républicaine est fort, dans un endroit beau et symbolique !
Le président de la Ve république, François Hollande est bien déterminé et droit dans ses bottes de guerrier. Il a tenu un discours musclé, responsable et franchement républicain. La réponse aux attaques terroristes est ferme et limpide. La mobilisation de l’Etat, rassure les citoyens ; même si les discours de l’opposition se heurtent aux propositions du président ; la mobilisation contre le terrorisme est sans hésitation. Voilà comment les dirigeants politiques servent leur pays ! Malgré la situation sécuritaire tendue, et l’état d’urgence, nous vaquons normalement à nos occupations ; bref la France est plus sécurisante que le Tchad, du despote Idriss Deby, cela est une évidence. Les despotes d’Afrique et particulièrement l’inculte Deby, devront suivre et tirer des leçons sur le sens de la constitution et de la République. La république française par la voix de son président dignement élu, vous a fait une démonstration pédagogique, sur le sens, de la constitution, de la république et de la démocratie.
Le président français dans son discours historique au Château de Versailles, a explicitement défini et expliquer  la constitution. Ce vidéo doit être largement diffusé et à l’intention des mafieux qui portent le manteau des dirigeants républicains. L’inculte Idriss Deby du Tchad, doit tirer une leçon significative sur cet évènement.   Puisque, les institutions africaines sont copies collées, des institutions françaises. En France, les lois évoluent, alors qu’en Afrique, il existe peu d’innovation juridique et institutionnelle.
Nous sommes ravis du discours de fermeté du président français ; mais déplorons les solutions superficielles, militaristes et violentes. Après le 11 septembre 2001, les Etats unis ont fait la guerre à Algaîda, pendant plus d’une décennie. Au final, le Pentagone a plié bagages et le terrorisme islamique c’est intensifié. Nous devons universellement, nous mobiliser contre les terrorismes sous toutes ces formes. Si la France veut continuer à vivre et à influencer le monde ; elle doit absolument changer de politique étrangère et africaine. Si l’Afrique se développe ; elle seule peut accueillir les miséreux du monde entier. Changer et développer l’Afrique s’est enrichir l’humanité ; car, les ressources de ce continent sont immenses, si elles sont rationnellement gérées. Monsieur le président de la république avait lui-même confirmé : L’Afrique c’est l’avenir du monde. La racine du terrorisme, c’est l’analphabétisme et le sous-développement. Ces phénomènes sont aussi les conséquences de la mal gouvernance.  La mal gouvernance en Afrique fait le bonheur d’autres continents ; cela n’aidera pas à la lutte contre le terrorisme et à l’immigration. Nous apprécions la détermination du président Hollande en faveur de sa patrie ; c’est ça, être chef d’Etat ! Où était Idriss Deby, lors des attaques de Boko-Haram à N’Djamena ? Dans son village, sa bourgade de misère, qu’il transforme artificiellement en une ville  évoluée, épanouie et développée!
Pour éradiquer le terrorisme, il faut s’en prendre au sous-développement et à la pauvreté. Pour cela, il faut effacer les dictatures du genre Deby et Sassou de la planète.

Mahamat Hassane  Boulmaye

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lundi 16 novembre 2015

Urgent! Les scolaires se soulèvent contre l'oligarchie au pouvoir au Tchad

Le climat social est très tendu au Tchad. Les caisses de l'Etat sont vides, le pétrole a dégringolé  à moins 50 dollars le baril. L'Etat étant inexistant, et l'administration délabrée ne pourra apporter aucunes mesures redresseuses du chaos administratif et financier ; alors, il ne reste que la révolte et le soulèvement populaire. Le secteur le plus important et qui fait sérieusement trembler l'oligarchie du Tchad est en pleine ébullition.  L'Etat dirigé par les bandits, masqués sous le manteau de l'Etat, et de l'administration ont conduit les finances publiques à la faillite. L'Etat ne pourra plus payer ses agents comme avant; il n'y a plus d'argents.  

Les enseignants, les cadres de l'Etat tchadien, les plus sincères, dévoués et éveillés, réclament le versement de leurs salaires, arriérés de salaires et indemnités des examens. Malgré le préavis de grève, les mafieux font la sourde oreille. Ces individus que vous croyez être des dirigeants n'apporteront aucunes solutions à cette crise financière et sociale. Car, ils sont au service d'une famille, nous ne vivons pas dans une république; sachons bien que nous sommes sous la gouvernance d'une association des malfaiteurs. Ils ont des moyens pour voyager en premier classe, pour sillonner les capitales occidentales; ils ont des moyens pour offrir des grosses cylindrées à leurs maîtresses; ils ont des moyens pour construire des grosses villas; ils ont des milliards pour la campagne du MPS; ...En fin, ils ont tout, mais rien pour les pauvres serviteurs de l'Etat; les acteurs de l'avenir de la nation. Malheureusement, la passivité de ces citoyens victimes des injustices de toutes sortes est incompréhensible. 
A part, la société civile, il n'existe pas au Tchad des animateurs de la république et de la démocratie. En réalité, cela est la mission des acteurs politiques. Ces derniers entretiennent cette absurdité politique et institutionnelle. Comme la situation malheureuse du peuple, n'entrave pas leurs propres vies; la nonchalance et la mauvaise foi sont devenues même des règles banales et acceptées. Cette attitude très désolante des responsables politiques étouffe, tout élan de soulèvement; contre le terrorisme d'Etat, institué par Idriss Deby.
Les jeunes scolaires, la génération Facebook, ont bien compris et leurs audaces de défier le régime despotique ne fait que se développer. En mars 20015, les scolaires se sont soulevés contre la mafia au pouvoir au Tchad. Ce mouvement des jeunes a fini dans la répression et les intimidations à l'égard des parents. Le régime installe la terreur et l'oppression morale, physique, économique, financière, professionnelle... Ce matin, 16/11/2015, ces jeunes se sont soulevés et vite fait, les bandits au pouvoir ont masqué l'incident. Nous entendons de nos correspondants la suite et plus amples informations.

PYTHONNEWS.COM
La rédaction

samedi 14 novembre 2015

Marianne en pleure, à cause de la politique étrangère désastreuse

La douleur de la belle et généreuse Marianne est la nôtre, elle nous a accueilli comme ses enfants et nous y vivons et jouissons plus des droits, que dans nos pays d’origine. Alors, la défendre et compatir avec ce peuple est pour nous, une obligation. Nous n’oublions pas de rendre hommages aux victimes innocentes et nous sommes affectés par cet acte barbare et lâche. Nos vives et sincères condoléances. Malgré nos relations très affectives ; Marianne dans ses actions à l’étranger, n’est pas la mère protectrice ; elle est plutôt, une gourmande et égoïste sourcière !
La France est allée volontairement colonisée des civilisations ; à cet effet, elle n’a pas dominé le continent africain par des actes humanitaires. Les atrocités et les massacres sont inouïs ; la colonisation était une terrible tragédie, elle est aussi une politique étrangère de la France. Après, la République française, pour contrôler les ressources minières, tenait dans la misère des millions des africains, au profit d’une minorité au pouvoir, qui affame leurs propres citoyens. Dans sa politique étrangère, la France a contraint des nations entières à la misère. Ensuite, avec la chute du mur de Berlin, la France exige aux Etats africains, la démocratie pluraliste ; après, elle-même, contribue aux fraudes électorales au profit de leurs poulains. Malgré nos relations affectives, la politique étrangère de la France nous révolte.
Les immigrés en France et depuis des générations, comment se sont-ils  retrouvés en France ? Et qui est allé les chercher, après la deuxième guerre mondiale et même avant ? Et, comment y sont intégrés les progénitures de ces français de la seconde zone ?
Cependant, soutenir des dictatures dans certains endroits du monde, et faire croire de les combattre dans d’autres endroits ; n’est guère, une politique extérieure sérieuse. Fermer les frontières et se barricader pour raison de sécurité, n’est pas la solution ; rapatrier vos forces stationnées à l’étranger. Aucune nation n’acceptera une seconde colonisation, et la France ne fait que persister, dans cette politique étrangère désastreuse. Ce dernier temps, juste avant ces attentats, la question d’actualité tournait autour des immigrés. Certains Etats se sont barricadés ; le premier à faire l’expérience est l’Espagne ; elle a échoué au vu et au su de tout le monde. Ces jeunes déterminés, au péril de leurs vies tentent leurs chances en Europe ; c’est parce que vous avez rendu la vie impossible chez eux ! Comment comprendre, le pays des droits de l’Homme, voler au secours d’un dictateur abhorré par son peuple ? Et si les congolais se révoltent contre une dictature, François Hollande cherche à le disculper ! A quand le changement en profondeur de la politique africaine de la France ? S’il s’agit de libérer un peuple de la dictature ; la France devrait penser à nous libérer ; or, elle a toujours œuvré au profit d’une minorité, pour contrôler les richesses. Nous considérons, cette politique, d’hégémonique. Calculons la quantité des litres de kérosène consommés par le Breguet Atlantique entre 2006 et 2010 au Tchad ? N’oublions pas, les moyens logistiques et renseignements mises à la disposition d’un despote, qui terrorise son peuple. La politique de deux poids, deux mesures, n’apportera pas la paix et la quiétude ; tout le monde aspire au bonheur et à la paix. Si certains tentent de faire leurs bonheurs sur le malheur des autres ; cela engendrera sans nul doute, des haines et des guerres. Pourquoi ne réfléchissez-vous pas, comme le républicain Victor Hugo et discerner comme le philosophe des lumières, Rousseau… ?
Répondre aux actes terroristes par la violence, ne fera qu’amplifier le phénomène ; fermer les frontières ne fera qu’effondrer l’économie ; renvoyer les étrangers chez eux, vous en avez aussi besoin ; alors, revoyez la politique étrangère. Si en pleine campagne électorale, Laurent Fabius se rend au Tchad pour rencontrer Deby ;  et au pouvoir vous lui dérouler le tapis rouge, c’est irresponsable, ça sent la magouille ; car, après Idriss Deby, le meurtrier de votre ami, le professeur Ibni Oumar, est devenu votre partenaire privilégié. Votre politique étrangère désastreuse a fait des milliers des victimes ; pour nous africains, colonie française, vivons aujourd’hui, double terrorisme : le terrorisme d’Etat, les dictatures que vous installez et protégez ; et le terrorisme islamique, Boko-Haram et AQMI.
Qui sème le vent récolte la tempête
MAHAMAT HASSANE BOULMAYE


jeudi 12 novembre 2015

Idriss Deby Itno, ridicule despote, né après la honte

Le despote du Tchad apparait dans les sommets internationaux ; lui qui par sa mauvaise gouvernance a plongé son peuple dans la misère et le désarroi, se permet de parler de la pauvreté et de défendre le Lac-Tchad ? Idriss Deby, le despote qui a pillé le Tchad avec ses mercenaires soudanais, se permet de sortir à Malte comme défenseur d’un peuple !
Comment pouvons-nous croire aux discours d’un menteur professionnel ? Qu’est-ce que Idriss Deby ne nous a pas promis ? Depuis plus de vingt-six ans, que nous entendons, « la fin des kermesses du désordre » ; depuis plus de vingt-six ans, nous espérons un service de santé public efficace et accessible ; depuis plus de vingt-six ans, nous entendons un système éducatif adéquat ; depuis plus de vingt-ans, nous espérons la quiétude politique et sociale ; depuis plus de vingt-six ans, nous avons vécu les illusions, les mensonges, les escroqueries institutionnelles, le vol et pillage et enfin, les intimidations et les meurtres. Idriss Deby Itno, le faux chef d’Etat ; le mafieux pleutre a affamé le peuple et enrichit sa famille et ses acolytes ; comment peut-il se permettre de parler de la faim ? A quand la fin des mensonges et de l’hypocrisie ?
Les européens ont gouverné et gouvernent avec bonne foi et intelligence, au service de l’intérêt de leurs pays. Ils soutirent nos richesses et ont garantie la sécurité sociale et physique à leurs peuples. Tandis que, vous, honteux et ridicules despotes d’Afrique, vous exploité votre peuple au profit des entreprises occidentales ; enrichissez vos familles et cercles des partisans et vous maintenez la majorité dans la misère et l’insécurité ! Un homme d’Etat digne et honorable, aura honte de sortir dans les sommets, sur l’hécatombe de son peuple. Voilà, nos vulgaires despotes sont tout fiers de faire photo en souriant avec Angel Merkel. Les vrais de voyages et tout ce qui mesures d’accompagnement, pourra nourrir ou sauver des enfants mourants.
Idriss Deby est là, à Malte, sans le moindre gène ; certes, le ridicule ne tue pas !   


MAHAMAT HASSANE BOULMAYE

Djiddi Bichara Hassan, partisan du démon, exploiteur du peuple

Aucun traître n’échappera à l’étouffement du PYTHONENWS.OVER-BLOG.COM. Djiddi n’est pas le seul traître, ils sont nombreux et tous y passeront en ligne…
Les cadres qui se croient dirigeants politiques de la région du Barh-El-Gazal, sont des manipulateurs et des individus de mauvaise foi. Etre dirigeant politique, c'est  soucié de la population ; sentir et craindre la misère du peuple ; un dirigeant politique, c’est celui qui respecte plutôt des principes que des individus ; un dirigeant politique, c’est celui qui s’indigne face aux injustices flagrantes ; un dirigeant politique, c’est celui qui conjugue au futur, qui s’inquiète plus de l’avenir de la nation, que de son avenir et celui de ses enfants ; un dirigeant politique, c’est celui qui a des nobles valeurs….Que font nos dirigeants politiques du Tchad en général et du Barh-El-Gazal en particulier ? Pourquoi n’ont-ils pas des sentiments pour ces enfants qui meurent de malnutrition, ces femmes qui donnent la vie en mourant, cette population désespérée… ?
Djiddi Bichara Hassan est l’un de ces prédateurs politiques qui dévorent les ressources du pays, en se mettant au service d’un bandit, sans origine réelle. Il était le premier partisan et entra dans son gouvernement provisoire, dite commissariat. Depuis 1990, Djiddi reste militant d’une organisation anticonstitutionnelle. Le MPS n’est pas un parti politique. Un mouvement d’un despote qui a pris une nation en otage ; avec la complicité des cadres comme Djiddi et les influences hégémoniques. Le MPS est une organisation mafieuse, une sorte d’association des malfaiteurs. Cette organisation commet double crimes : économique et contre l’humain. Les ressources de l’Etat sont systématiquement volées au profit des partisans. Le Tchad est sous le poids d’une gouvernance familiale ; cette gouvernance est soutenue par des lâches individus. Notre peuple souffre, la jeunesse s’en vas vers d’autres horizons, la région se vide…Toutes ces conséquences visibles ne les inquiètent pas. Ils sont justes intéressés par leurs viles personnes. Comment accepterons-nous de voir, des cadres qui se disent intellectuels se réduisent à la volonté d’un fou alcoolique ? Ces individus, de bas niveau intellectuel qui par accident institutionnel se sont retrouvés ; là ils ne devraient pas y être.! Alors, ce statut social immérité, peut rendre aveugle le bénéficiaire ; car, sans ce système de gouvernance, ils ne seront jamais dirigeants politique. Djiddi était militant de cette organisation mafieuse depuis 1990. Quand penserez-vous sérieusement au sort de cette population ? A votre âge, c’est plus élégant de vous voir ailleurs, que dans les folklores du MPS, ce n’est pas digne pour un papi, beau-père ! Un musulman, sincère croyant et craignant Dieu ; ne participera jamais à une entreprise de fraudes et pillages. Compte tenu, de son attitude, nous en déduirons que M. Djiddi Bichara est un faux Sunnite ; les barbares et boubous blancs qu’il porte, ne conviennent pas à son comportement.  
Idriss Deby a triché les élections, il n’a jamais été élu, il gouverne dans la corruption et la débauche ; comment pouvons-nous concevoir, un musulman Sunnite, partisan d’un « Tâguts » ? Et pourtant Dieu, a révélé une Sourate, sur l’imposture et la tricherie, Sourate 83 les fraudeurs !
Le Barh-El-Gazal est la région la plus défavorisée du Tchad. Les ressources sont très rares, la population à majorité éleveurs nomades ont immigré vers le sud. L’économie de la commune la plus riche du Tchad s’est effondrée ; région malnutrie; la preuve,  la présence des ONG humanitaires à Moussoro. Ce n’est pas des touristes ni des investisseurs. Ils sont là, parce que, il y a urgence humanitaire! Qu’est-ce que, vous croyez apporter pour la population avec le MPS et votre entreprise de tricherie, la biométrie ? Vous militez pour le MPS par égoïsme et cupidité ; il n’y a que les lâches qui supportent le MPS. Le parti à l’origine de la souffrance des tchadiens, n’a aucun militant, et vous croyez gagner les élections honnêtement ? Que Dieu nous guide !

MAHAMAT HASSANE BOULMAYE



mardi 10 novembre 2015

Les secrets de Kadhafi après sa mort, quels seraient ceux du despote du Tchad ?

L’histoire très troublante et bouleversante, des femmes et jeunes filles, victimes du dictateur Kadhafi ; nous amène, à nous interroger, sur les dérives du despote Idriss Deby du Tchad? Annick Cojean, grand  reporter au journal Le Monde a publié en 2012, aux Editions Grasset, le livre intitulé, Les proies dans le Harem de Kadhafi. Dans ce livre, la journaliste raconte l’histoire révoltante d’une jeune femme, Soraya. Elle était adolescente, et les hommes du dictateur Kadhafi, l’ont repéré au collège. Cette prisonnière a vécu et vu des choses horribles, sous le sous-sol du Bab-Al-Azizia. Ce livre nous ouvre un univers cloîtré et très secret. Les abus du dictateur libyen est connus de tous les citoyens, mais personne n’osera dire mot ; sans quoi, les représailles seront féroces. Nous ne pouvons absolument pas du tout mettre en doute cette triste histoire, écrite par une journaliste française.
Nous étions tous, admirateurs des amazones de Kadhafi ; derrière cette image, du guide qui aime son peuple, et qui nargue les occidentaux et l’USA, se cache un pervers. Il existe des indices médiatiques qui justifient l’histoire : le conflit diplomatique entre le Sénégal et la Libye, suite au problème des jeunes filles, intercepté à l’aéroport de Dakar ; le périple italien, avec le « Bonga-Bonga » de Berlusconi, histoire rocambolesque des infirmières bulgares etc.  Les dictateurs ont fait l’objet, des productions médiatiques, des écrits, historiques et biographiques ; entre autres : Hitler, Staline, Mao, Mobutu…, ils ont tous des mœurs hors normes. De fois, on parle même de la magie noire ; pour pouvoir rester longtemps au pouvoir, les dictateurs en font recours. Le guide de la révolution verte, défenseur des femmes et des vulnérables, héros panafricanisme… cette image masque un prédateur sexuel. Les libyens ont courageusement, supporté les affres d’un malade. Les traditions libyennes et du Tchad septentrional sont similaires ; certains sujets sont tabous ! Au Tchad sous le règne du despote Deby, les abus sur les jeunes filles ont été plusieurs fois, racontés par les citoyens lambda ; combien sont-elles les victimes dans le Harem, du despote Idriss Deby ?
Le sujet étant aussi tabou au Tchad, les victimes sont silencieuses. Nous avons depuis toujours entendu, les dérives et abus des dignitaires de la junte au pouvoir au Tchad, depuis 26 ans. Actuellement, difficile de prouver, mais les langues se délieront, sans doute, quand le despote chutera.  Les citoyens tchadiens avaient vu les horreurs de la DDS sous Habré, après sa chute !  Les rumeurs seront des vérités incontestables. Idriss Deby a certes violé des jeunes filles, dit-on sur conseil des charlatans, dans le but, de durer au pouvoir. Comment faire parler les victimes et qui sont-elles ? Ce sujet intéressera beaucoup des journalistes. Autour de Kadhafi existent des complices et rabatteurs ; Idriss Deby est actuellement entouré des proxénètes : quelques hauts gradés de sa milice, des entremetteuses qui couvrent leurs besognes en femmes d’affaires…sont des complices de Deby. Les résidences secondaires dans les provinces du Tchad, servent à des harems lors de ses déplacements. Deby est aussi un prédateur comme Kadhafi. D’ailleurs, s’il dénonce avec amertume la mort de son bienfaiteur ; et il essaye de l’aider quand il était attaqué par l’OTAN ; ce parce qu’ils partagent les mêmes goûts ; les jeunes chaires fraîches !  Pourquoi aller chercher des preuves sur les perversions sexuelles du despote Deby ? La première dame Hinda Deby, était petite amie de son fils aîné, Ibrahim Idriss Deby !
Au Tchad, sous le règne du criminel Idriss Deby, beaucoup des femmes et jeunes filles ont été abusées, par le despote lui-même et son entourage. Quand le despote chuterait, les histoires bouleversantes émergeront de la bouche des citoyens lambda. Nous devons dès maintenant, mener les enquêtes ; les atrocités existent et seront dénoncé publiquement après la chute du despote. Par conséquent la société civile, les organisations des femmes et des droits de l’homme, les activistes et blogueurs.... devrons y pencher sur le sujet.


Mahamat HASSANE BOULMAYE

samedi 7 novembre 2015

Le despote aux aguets, retire sa milice du front contre Boko-Haram

La milice du despote Idriss Deby vient de rentrer du Cameroun ; après une longue mésaventure contre Boko-Haram. Nous sommes stupéfaits des fausses propagandes françaises,  par le biais de ses puissants médias. Le pauvre despote aux aguets est aujourd’hui déçu, de ses partenaires français. Avec insistance, il a voulu une intervention en Libye ; d’ailleurs, c’était même le motif de sa visite à Paris. Français lui ont demandé de finir avec Boko-Haram ; ensuite, les combattants n’ayant pas perçus leurs soldes, sont mécontents et Deby craint une défection, alors, il décide de retirer sa milice.
Comme toutes les institutions corrompues ; l’institution armée nationale est autant corrompue. A l’instar de tous les articles de la convention collective de janvier 1993 ; c’est-à-dire la conférence nationale souveraine, le chapitre Armée Nationale Tchadienne ANT, serait sûrement, aux corbeilles. Il a profité au fil des années, de constituer une armée clanique. Ses fils commandent, les services stratégiques. Une garde dangereuse pour l’avenir de la république. Cette milice lourdement armée et bien équipée, a pour mission principale, la protection de « Kingui », le vieux, c’est-à-dire le despote ; donc du pouvoir. Chez les nomades, la chamelle laitière à plus de valeur que la vie ! Cette milice est composée que des membres du clan et essentiellement jeunes. Les autres membres de l’ANT, sont abandonnés à leurs propres sorts.
Le Tchad, depuis les guerres civiles de 1979, n’a plus d’armée professionnelle. Même, si le président Tombalbaye est l’initiateur de l’armée parallèle et clanique ; exemple, la CTS Compagnie Tchadienne de Sécurité ; les armées sont professionnelles et dirigées par des cadres instruits et bien formés dans les corps coloniaux. La dislocation des institutions de la république, ont eu lieu, en vérité en 1979. Les troubles politiques et militaires, ont ouvert la porte à l’armée et l’administration, aux  analphabètes et semi-lettrés.  Etant, en guerre, la turpide du terrain, fera la promotion du soldat ; mais ce qui compte plus, son appartenance ethnique. Tous les présidents qui ont précédés le despote ont usé de cette méthode. Le contexte à l’époque des coups d’Etat répétitifs peut être à l’origine, de la constitution ethnique des armés ; car, ce phénomène existe partout en Afrique. Le cas du Burkina Faso est l’illustration parfaite ; cette garde clanique  a voulu s’accaparer de la révolution !
Comme nous avons ci-dessus mentionné, Idriss Deby et sa clique des sales généraux sont aux aguets. La parade militaire de ce samedi, n’est pas anodine. Le despote montre ses muscles et défie en quelque sorte son patron Hollande. Idriss Deby a toujours envoyé des troupes à l’étranger selon ses rumeurs. En 1998, au Congo et ensuite en République Centrafricaine ; au Darfour ; en Libye pour sauver son sauveur Kadhafi ; au Mali pour gagner la sympathie des socialistes fraîchement élus et enfin, il va en croisade contre Boko-Haram. Dans toutes ces missions, les combattants reviendront découragés et déçus ; car, ils ne toucheront rien, comme solde. A part, ces proches et quelques officiers indignes, aucun combattant ne touchera dignement ses frais et salaires. Ce traitement indigne, pousse beaucoup à la désertion et aux défections vers le Darfour et la Libye.  Le pouvoir abhorré arrive lentement à sa fin ; les missions diplomatiques ; les pots de vin, les courbettes et autres missions clandestines, vers Tobrouk n’ont rien donné, même pas une promesse qui donne espoir. La métastase a atteint un niveau inquiétant !

Mahamat HASSANE BOULMAYE  

jeudi 5 novembre 2015

Ministre des infrastructures Adoum Younousmi, ingénieur en détournement

Le Tchad, producteur du pétrole, n’a pas autant satisfait le peuple. La misère est criante. Ce pays n’a en vérité, pas évolué et n’a non plus, connu la renaissance. Les ressources abondantes ont servi à l’émergence, d’une nouvelle classe richissime. Avant l’exploitation du pétrole, pendant les échéances électorales de 1996 ; s’était constituée, une mouvance présidentielle, issue du Front Républicain. Cette mouvance a initié le despote, aux vols systématiques, que d’envoyer sa garde pour dérober les  billets au trésor public. Elle a aussi engagé une vaste campagne de privatisation des entreprises publiques ; bref, un premier pas vers le pillage. Les administrateurs du détournement ont été jetés manu militari. Ils crient aujourd’hui, à l’injustice et aux gabegies !  
A partir de 2003, avec la manne pétrolière, et après avoir brigué un autre mandat ; le despote changea d’équipe, et là, l’ingénieur en système de détournement arrive, à la tête d’un nouveau département, le ministère des infrastructures. Ce ministère centralise, tous les projets de construction des infrastructures, nécessaires au développement et au bien-être de la population. Or, c’est une manœuvre de détournement et d’enrichissement des partisans au pouvoir. Adoum Younousmi, organise et gère cette boite d’enrichissement ; et lui, il en a mis plein les poches. Les malversations financières sont sans précédentes, au Tchad producteur du pétrole. Les bâtiments et les routes ont été battus sans le moindre sérieux. Les routes qui se dégradent pendant l’inauguration, des bâtiments vides, un complexe universitaire sans équipements techniques, ni personnels, des bâtiments d’enseignement, dans les endroits inhabités… Les fonds mobilisés, répondront sans doute aux besoins de la population. Les  détournements et enrichissements personnels est l’activité favorite de tous. Les tapages autour du thème de la renaissance, ne sont que poudres aux yeux ; essentiellement, orchestrer pour tromper la vigilance de l’opinion internationale. Dans un pays où des enfants meurent de malnutritions ; où la mortalité maternelle et infantile  est très élevée ; manque des soins et centres de santé, répondant aux besoins des patients…Le changement du décor n’est pas développement. Il suffit, de constater la crise financière que traverse ce pays ; ceci est la conséquence directe des gaspillages et détournements, organisés par le pouvoir.  Cette imposture ne peut se masquer. Les milliards dont ils prétendent investis dans les infrastructures ; ne correspondent pas à la réalité économique et sociale.
Prenons comme exemple, les projets d’électrification de certaines villes du Tchad. Une bagatelle de 10 484 729 103 CFA, (dix milliard quatre cent quatre-vingt-quatre millions, sept cent vingt-neuf milles Franc CFA). Ce fond n’a pas électrifié les villes en projet. Les villes en manquent même de l’eau, et la population n’espèrent pas, voir de la lumière électrique à court terme. Où est allé ce fonds destiné à l’électrification des villes ? Nous avons vu, les grosses villas du ministre Younousmi à Niamey. Et ce qu’il possède comme bien immobilier à N’Djamena, vous savez mieux que moi ! Aucun pays au monde n’a organisé, son plan de développement économique et social ; de cette façon-là.  Centraliser, tout ce qui est infrastructures au sein d’un seul département, est une conception ingénieuse de vol et détournement. A l’ère actuel, les Etats sont fédérés et d’autres décentralisés. Centraliser le pouvoir politique et économique ; n’est pas démocratique, c’est du pure stalinisme.
Dorénavant, nous devons plutôt penser à la décentralisation territoriale, et chaque région automne doit s’autogérer et construit ses infrastructures suivant les besoins de la localité et de la population. La décentralisation au sens strict du terme, est la voie principale, pour un développement économique, social et culturel.  Ce système en vigueur, organisé par un ingénieur plus talentueux en détournement, qu’en génie civile, est à l’origine de ce désastre économique et social. Comment la nation tchadienne récupérera, ces immenses ressources, détournées par des tiers individus ?
Mahamat HASSANE BOULMAYE


mercredi 4 novembre 2015

Tchad, la diplomatie de l’humiliation

L’extravagant despote du Tchad, humilie le peuple dans ses ballets diplomatiques. Comme toutes les institutions de l’Etat ; les affaires étrangères est aussi un département corrompu. Dans les couloirs de ce ministère se vendent les passeports diplomatiques ; les prostitués du système, masquant leurs besognes en commerce, voyagent avec des passeports diplomatiques…Dans ce département, les meilleurs personnels sont remplacés par des individus, sans aucunes compétences. Si non, les fonctionnaires aux affaires étrangères, tiennent des responsabilités, selon leurs niveaux d’études et leurs expériences au sein du département. Le Tchad a certes des difficultés de tout ordre, mais compte tenu de son illégitimité à l’intérieur, les Etats ne lui accordent pas assez de crédibilité diplomatique. Les bonnes institutions organisées n’oublient pas, les dérapages ou les coups bas ; qu’est-ce qu’il croit obtenir réellement ? Un négociateur du genre, Idriss Deby, n’est jamais crédible et ni à la hauteur ; les Etats peuvent l’utiliser ou le manipuler selon leurs intérêts. Et, le despote ne pensant qu’aux billets verts, il serait prêt à tout. La preuve en voulant plaire au gouvernement socialiste, récemment élu en 2012, le despote engage, sa milice dans une guerre, qui le ne concerne guère.
La politique étrangère est l’un des départements le plus important. A cet effet, elle correspond aux choix stratégiques et politiques du gouvernement, sous l’autorité des chefs de l’exécutif : président de la république, premier ministre et ministre des affaires étrangères. Quant à la diplomatie ; elle est la mise en pratique, de la politique étrangère et stratégique du gouvernement. Au Tchad, nous sommes dirigés par une association de malfaiteurs ; par conséquent, nous ne pouvons parler de la politique étrangère, moins encore de l’Etat et gouvernement. Le despote fait des voyages diplomatiques, rien que pour son intérêt, personnel et pour son fauteuil. La diplomatie du despote, c’est celle de l’humiliation ; il expose la misère du peuple, pour solliciter des aides financières. Alors que, le Tchad dispose d’incommensurable ressources ; il suffit de céder les commandes de l’Etat, à ceux qui ont le niveau de réfléchir rationnellement. Aller tendre sa sébile pour solliciter de la pitié, ne ressort pas de la politique étrangère d’un Etat digne de son nom. Un gouvernement sollicite l’aide pour sortir des difficultés ; en toute évidence, si le despote a la volonté, il a eu le temps et les moyens de résoudre nos difficultés !
Ce dernier temps, nous voyons les multiples déplacements du despote à travers le monde ; mais malheureusement, il n’obtiendra pas gain de cause. Les partenaires savent l’état délabré de ce gouvernement du Tchad ; son impopularité auprès de son peuple ; ses coups bas ; le départ de l’ambassade américain et les raison avancées…; eu égard à ses signes avant-coureurs de la chute ; le despote n’aura ; évidement, aucune crédibilité politique et diplomatique.  Les coopérations entre les Etats est aujourd’hui économique ; ils ont tendances à unifier leurs ressources et compétences pour booster leurs situations économiques, financières et sociales. Les Etats négocient des contrats d’investissements. Comme on est gouverné par des incultes, le peuple tchadien est souvent humilié.
En Arabie Saoudite, à Qatar, le despote est allé solliciter de l’aide. Car, au nord les rebelles menacent, et ses ressources diminuent. Ceci, l’empêche de dormir. Par courtoisie, les saoudiens font signer un accord bilatéral ; au despote Deby, et lui en vrai inculte fait signer, par son griot, le ministère de l’intérieur. La colonie tchadienne en Arabie Saoudite, entend autres accords plus dignes et meilleurs. Les Tchadiens et tchadiennes qui y vivent en Arabie sont en difficultés ; il faut penser plus tôt à résoudre les problèmes de séjours et régularisation des travailleurs immigrés sur place. Comble de l’humiliation, Deby le despote inculte, fait signer un accord, pour faire les tchadiens des domestiques des saoudiens !


Mahamat HASSANE BOULMAYE

mardi 3 novembre 2015

Tchad, Etat sans éducation nationale

Le régime oligarchique du Tchad, a non seulement détériorer l’économie et les finances ; mais aussi le système éducatif. Le Tchad avec un passé trouble, devrait normalement accentuer, l’instruction publique. Malheureusement, le secteur qui détermine l’avenir de la nation, est aussi corrompu à l’image de toutes les institutions de l’Etat. Le système éducatif est lié à la stabilité de l’Etat, avec un gouvernement compétent qui se soucie de l’éducation, de la formation et l’emploi des jeunes.
L’évolution politique et sociale très controversée du Tchad, affecte sérieusement le système éducatif. Sous le règne du despote inculte, l’école a perdu de sa valeur au Tchad. Les incultes substituent le savoir à l’argent. Le sociologue et pédagogue, Emile Durkheim écrit : « l’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale ». Dans une société comme celle du Tchad, ou les générations adultes sont en majorité analphabètes,  ceux qui ont été à l’école, très peu reflètent une image positive, et à l’esprit rétrogrades ; donc, les jeunes générations, bénéficieront très peu d’encadrement éducatif. Au Tchad, l’éducation publique est devenue une marchandise. Les enseignants deviennent des hommes d’affaire, du secteur éducation. Certains, fuient les écoles publiques pour les privées. Les écoles primaires, secondaires et même supérieures se prolifèrent à N’Djamena. Cette situation politique et sociale, met en doute, l’avenir de la nation tchadienne.
En effet, l’avenir de ce pays est sombre. Dans ce pays, où les adultes se comportent comme des brigands et les voyous et délinquants deviennent des hommes d’Etat ; la jeunesse sera sans doute, détourner vers des passions futiles.  
« Chaque société se fait un certain idéal de l’homme », écrivent les pédagogues. L’idéal de l’homme auquel s’identifie aujourd’hui, les jeunes générations est le haut fonctionnaire gras, qui circulent en 4/4, V8 ; ou l’homme d’affaire richissime. L’Etat étant le principal employeur, il est devenu source principale d’enrichissement. La jeune génération voit des officiers analphabètes, des hommes d’Etat soûlards et des commerçants voleurs.  Pour beaucoup, aller à l’école, c’est de gagner beaucoup d’argent, devenir vite riche; et les parents encouragent les jeunes au cycle cours.  Alors, dans cette société très peu, accéderont aux études supérieures.  L’imposture étant à l’échelle nationale ; beaucoup des faux diplômes ont infiltrés les rouages de la fonction publique. Certains titulaires du BTS s’achètent  des diplômes français ou canadien, pour se faire une promotion, avec certes l’appui d’un piston. Les recensements et autres mesures, prises par le gouvernement du despote, n’est qu’une poudre aux yeux. Rien de sérieux au niveau de la fonction publique.
L’administration dépravée du Tchad est truffée des personnels non essentiels, analphabètes, et beaucoup des diplômes des provenances douteuses. L’Etat ne recrute pas selon les compétences, mais selon l’appartenance ethnique, surtout ceux qui bénéficient d’un long bras. Le trafic d’influence et la corruption ont même atteint l’éducation nationale. Les jeunes générations sont encouragées à faire des études de cycle cours, dans le domaine commercial et financier. Les instituts privés, dont les jeunes fréquentes sont dans la majorité non agrées par l’Etat. A l’intérieur du pays, se forment des instituts d’enseignement supérieurs, sans encadrement du ministère de l’enseignement supérieur. Si le recteur de l’université est en même temps, patron d’un institut d’enseignement supérieur ; ça fait pas bonne ménage. Plus grave encore, nous n’avons rien vu ou lu, de ce recteur commerçant, comme production intellectuelle et universitaire. Les romans et autres ouvrages autobiographiques, ne justifient pas les compétences universitaires.  L’Etat commet une grave faute, en négligent l’éducation nationale, de cette manière. La réalité de l’école tchadienne est désastreuse ; les enseignants mal payés abandonnent leurs métiers pour des emplois plus lucratifs.
En somme, comment pouvons-nous être optimistes ; en voyant, des jeunes générations mal formées, ne bénéficiant pas du tout, d’un encadrement éducatif adéquat ; et des voyous devenir des hommes d’Etat ?  


Mahamat HASSANE BOULMAYE