lundi 28 septembre 2015

Les Tchadiens, sont –ils prêts pour le changement ?


Le changement, veut dire, transformation d’un état mauvais, à un autre meilleur. Nous tchadiens, cherchons le changement, sans changer des attitudes. Vous croyez que si on insulte nos frères, qu’on a une haine contre eux ? Les imbéciles comprendront mes propos sur cet angle ; ceux qui, Dieu l’a permis de lire avec le cœur, seront même très content de me lire. L’objectif pour nous ce n’est pas de faire plaisirs à des individus ; pour changer, nous dénoncerons tout ce qui va à l’encontre de nos valeurs culturelles. Beaucoup des cadres musulmans croient, que le culte en Islam ce prier, jeûner aller à la Mecque ; regardez comment ils sont aveugles ? Ces individus volent le bien public et s’en vont à la Mecque !
Je m’adresse aux musulmans cadres dans l’administration publique sous domination, du Dajjal, et sans oublier les imbéciles du Bahr-El-Gazal. La partialité n’est jamais l’attitude d’un cadre musulman. Ceux qui luttent pour le pouvoir et l’argent ont peur de s’exprimer librement. Comme nous, rêvons d’un Tchad meilleur et honorable ; nous ne baisserons jamais nos regards pour un individus, qu’on sûr, qu’il est dans l’erreur. Ne croyez pas que ceux qui sont en exil sont meilleurs, sans quoi, le 02 février 2008, nous ne rebrousserons pas le chemin vers le Darfour ; cela est une évidence ! « L’échec ne tue pas, sauf le désespoir anéantis » Nous aussi, nous avons dans nos rangs, des fils des collaborateurs des colons français.
Le Tchad avec ses multiples complications, nécessite un personnel qui a la Foi envers Dieu ; et respectueux de ses valeurs ancestrales. Les diplômes, l’expérience, l’intelligence, tout cela véhicule la théorie du Dajjal. N’écoutez pas cher frères, si on vous dit que les Sudistes sont mauvais ! Ces des menteurs, s’ils sont justes et respectant leurs valeurs ; les Sudistes ne seront jamais, sans nul doute injustices. Lavez vos linges, avant de rêver de diriger ce pays. Les partisans de Dajjal ; qui ne réfléchissent qu’avec un seul œil ; n’apporteront, aucun changement pour ce pays.
Je prendrai toujours l’exemple de l’aliénation culturelle et intellectuelle, des cadres du Barh-El-Gazal, cet exemple est valable pour tous, ceux qui encouragent ce système Dajjal, dirigé par un despote borgne. Avoir deux yeux derrières des lunettes sombres ; ça ne veut rien dire ! Vous n’avez pas écouté les leçons de Seidina Abouchicha, le sage du Bahr-el Gazal, tout comme le sage du Bandiagara, de Amadou Hampâté Bâ. Le sage du Barh-El-Gazal avait beaucoup, conseillé nos parents à l’époque tous éleveurs. Serge Besnier, le fondateur de la ville de Moussoro, avait posé la question, qui est ce monsieur Maloum Abouchicha ? Qui s’oppose à la colonisation. Si je m’appui sur la religion, je ne fais pas des prêches ; je puisse mes idées dans ma tradition, et nous nordiste du Tchad, nos valeurs que les ancêtres nous ont transmis, ce l’Islam. Les théories capitalistes ne peuvent aucune manière pénétrer un esprit averti, basant sur ces propres valeurs.
Ce dommage, si un Tchadien et musulman, censure mes textes, ce regrettable ! Le départ du Dajjal deby itno, n’est pas la solution, le Tchad a quitté les rails depuis 1900. Retournons-nous, vers nos valeurs,  la solution est certes dans nos valeurs culturelles.


Mahamat HASSANE BOULMAYE

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