mardi 29 septembre 2015

Le despote Idriss Deby, peut-il être un démon ?

Le despote Idriss Deby, peut-il être un démon ?
« Gloire à Toi ! Nous avons de savoir que ce tu nous a appris. Certes c’est toi ! Omniscient, le Sage » S.2V.32
Pour poursuivre nos analyses positives sur l’attitude très négative des cadres musulmans ; nous essayerons de lire un verset, sous un angle à 380° ; en effet, ils ont certes, failli à leurs missions. Nous n’interprétons pas le verset, mais nous faisons juste une lecture symétrique  entre le verset 257 du Sourate 2 ; et la philosophie occidentale antique et des lumières, entre autres : J.J. Rousseau, Denis Diderot, Descartes, Platon…Ces penseurs inspirés, certainement des livres Saints de l’Islam (d’Abraham jusqu’au dernier, le noble et le Grand des siècles, SWA).  Rousseau J.J, trouve le système islamique plus meilleur ; Diderot, avec son personnage, Jacques le fataliste, qui croit fermement à la détermination de l’être humain ; Descartes explique avec certitude, de l’existence d’un Dieu suprême, et évoque la séparation du corps de l’âme. L’être humain doté d’intelligence, est appelé à lire avec discernement pour frayer le chemin vers la Vérité, faire la différence entre le vrai et le faux ; le bien et le mal, le beau et le laid…
« Allah est le défenseur de ceux qui ont la foi : Il le fait sortir des ténèbres. Quant à ceux qui ne croient pas, ils ont pour défenseurs les Tâgûts (Comprend diable, idole, et toutes fausses divinités )[i] qui les font sortir de la lumière aux ténèbres. Voilà les gens du feu, où ils demeurent éternellement »  S.2 V.257
Pour ceux qui ont foi en Dieu, ils sont sous protections du Suprême, le Patron du monde et ceux-là sont sur la voie de la lumière. L’allégorie de la caverne de Platon, est un mythe qui explique la situation du prisonnier libéré ; qui voulait sauver les autres dans les ténèbres de la caverne et les prisonniers ne comprennent pas, le discours du prisonnier libéré.
Les cadres musulmans se rendent-ils comptent de leurs égarement ? Le despote Deby a toujours triché les échéances électorales, soutenir un tricheur, ce aussi tricher. Et Dieu dit: « Malheur aux tricheurs ».  Certains argumentent, sans réel discours argumentatif, et font croire aux pauvres citoyens, qu’ils servent le pays ; alors qu’ils sont entrain de soutenir un démon, le Tâgût Idriss Deby. Les cadres qui craignent la pauvreté,  ce soucient de leurs subsistances ; et courbent l’échine pour ce maudit Tâgut ; en espérant la sécurité physique et matérielle ; ils ont cru à Dieu, où ils se sont soumis à une fausse divinité ? Lisons avec discernement le Coran, Dieu s’adresse à l’humanité toute entière et jusqu’à la fin du Temps.  Les disciples du démon Deby ont cru aux principes de l’Islam ? En revanche, ils devaient normalement, ne pas soutenir un tricheur, et essayeront de sauver le peuple de la perdition.
Nous vivons au Tchad, dans la perdition, les ténèbres. Au lieu de conduire le peuple vers la Vérité et la justice ; ils ont échangé le Futur contre le présent. Et cette attitude ne montre que, l’immaturité intellectuelle, politique et culturelle, des cadres du MPS, surtout les musulmans, car ils contredisent les principes fondamentaux de l’Islam.
Imaginez, au IV siècles avant l’ère chrétienne, Socrate le maître de Platon, prêchait pour une divinité unique, le monothéisme dans une cité polythéiste, il a été condamné à boire la Ciguë. Ce philosophe laïque et antique devrait nous rappeler le chemin de notre tradition. Etant enchaînés par les démons de la finance ; les cadres musulmans ne font qu’enfoncer la nation ; pour assouvir leurs boulimies matérielles. Un bon cadre, devrait mobiliser toutes ses facultés intellectuelles pour réfléchir, à cette équation à multiples inconnues !
Un cadre, quand il était étudiant, il est le muezzin du campus universitaire. Une fois intégrer le système du Tâgut, Idriss Deby, il devient alcoolique ; pauvre homme, il a lu le Coran ?
Que Dieu protège les musulmans et musulmanes du monde entier des Tâguts !






lundi 28 septembre 2015

Les Tchadiens, sont –ils prêts pour le changement ?


Le changement, veut dire, transformation d’un état mauvais, à un autre meilleur. Nous tchadiens, cherchons le changement, sans changer des attitudes. Vous croyez que si on insulte nos frères, qu’on a une haine contre eux ? Les imbéciles comprendront mes propos sur cet angle ; ceux qui, Dieu l’a permis de lire avec le cœur, seront même très content de me lire. L’objectif pour nous ce n’est pas de faire plaisirs à des individus ; pour changer, nous dénoncerons tout ce qui va à l’encontre de nos valeurs culturelles. Beaucoup des cadres musulmans croient, que le culte en Islam ce prier, jeûner aller à la Mecque ; regardez comment ils sont aveugles ? Ces individus volent le bien public et s’en vont à la Mecque !
Je m’adresse aux musulmans cadres dans l’administration publique sous domination, du Dajjal, et sans oublier les imbéciles du Bahr-El-Gazal. La partialité n’est jamais l’attitude d’un cadre musulman. Ceux qui luttent pour le pouvoir et l’argent ont peur de s’exprimer librement. Comme nous, rêvons d’un Tchad meilleur et honorable ; nous ne baisserons jamais nos regards pour un individus, qu’on sûr, qu’il est dans l’erreur. Ne croyez pas que ceux qui sont en exil sont meilleurs, sans quoi, le 02 février 2008, nous ne rebrousserons pas le chemin vers le Darfour ; cela est une évidence ! « L’échec ne tue pas, sauf le désespoir anéantis » Nous aussi, nous avons dans nos rangs, des fils des collaborateurs des colons français.
Le Tchad avec ses multiples complications, nécessite un personnel qui a la Foi envers Dieu ; et respectueux de ses valeurs ancestrales. Les diplômes, l’expérience, l’intelligence, tout cela véhicule la théorie du Dajjal. N’écoutez pas cher frères, si on vous dit que les Sudistes sont mauvais ! Ces des menteurs, s’ils sont justes et respectant leurs valeurs ; les Sudistes ne seront jamais, sans nul doute injustices. Lavez vos linges, avant de rêver de diriger ce pays. Les partisans de Dajjal ; qui ne réfléchissent qu’avec un seul œil ; n’apporteront, aucun changement pour ce pays.
Je prendrai toujours l’exemple de l’aliénation culturelle et intellectuelle, des cadres du Barh-El-Gazal, cet exemple est valable pour tous, ceux qui encouragent ce système Dajjal, dirigé par un despote borgne. Avoir deux yeux derrières des lunettes sombres ; ça ne veut rien dire ! Vous n’avez pas écouté les leçons de Seidina Abouchicha, le sage du Bahr-el Gazal, tout comme le sage du Bandiagara, de Amadou Hampâté Bâ. Le sage du Barh-El-Gazal avait beaucoup, conseillé nos parents à l’époque tous éleveurs. Serge Besnier, le fondateur de la ville de Moussoro, avait posé la question, qui est ce monsieur Maloum Abouchicha ? Qui s’oppose à la colonisation. Si je m’appui sur la religion, je ne fais pas des prêches ; je puisse mes idées dans ma tradition, et nous nordiste du Tchad, nos valeurs que les ancêtres nous ont transmis, ce l’Islam. Les théories capitalistes ne peuvent aucune manière pénétrer un esprit averti, basant sur ces propres valeurs.
Ce dommage, si un Tchadien et musulman, censure mes textes, ce regrettable ! Le départ du Dajjal deby itno, n’est pas la solution, le Tchad a quitté les rails depuis 1900. Retournons-nous, vers nos valeurs,  la solution est certes dans nos valeurs culturelles.


Mahamat HASSANE BOULMAYE

dimanche 27 septembre 2015

Cadres musulmans du Tchad, avez-vous posé la question : qu’est-ce que le Dajjal ?


Nous poursuivrons sans relâche, nos remarques positives sur l’attitude très négative des cadres musulmans. Beaucoup ne seront pas intéressés de mes discours ; mais courir derrière un despote comme Idriss Deby, se montrer l’insuffisance de sa foi ; ce aussi une cécité morale, intellectuelle et politique. Avez-vous médité sur le Coran, et les enseignements de Son envoyé, SWA ? Avez-vous réfléchit une seule seconde, sur ce qu’on appelle le Dajjal ? Étiez-vous soucieux et conscients de la disparition de vos valeurs ancestrales ? Les collaborateurs et lâches de Moussoro! Partisans de l’aveugle  Dajjal Idriss Deby ; vous vous êtes sur la voix de la gauche, et nous les miséreux, sommes de la droit, s’il plaît à Dieu. Votre insouciance est en son comble, ne narguez pas les pauvres éleveurs, les ignorants ce vous !
Beaucoup des savants musulmans se sont penchés sur la question ; vous pouvez vérifier. Il suffit de lire avec un œil averti, la lecture avertie, c’est la lecture qui se fait, avec le cœur propre, qui se soucie plus du Futur que de la vie actuelle. Lire, se aussi voir, on voit tout ce qui nous entoures. Même le non musulman, le grand homme de lettres, Victor Hugo avait remarqué : il disait que la nature nous parle… Si le souci des cadres musulmans était le Futur, le Tchad ne connaîtra jamais, sans nul doute, ses affres. Le noble prophète de l’Islam, SWA ; nous a enseigné, car ses hadiths et ses traditions expliquent le Coran. Vous croyez comprendre le Coran, vous qui avez même pas l’habitude de lire et comprendre un simple journal ? Et pourtant, le premier verset du Coran, révélé sur nous : « Lis, au nom  de ton seigneur qui a créé, S.96-V.1 ». Le système de gouvernance, qui enveloppe le monde actuel est injuste, en effet, vous savez très bien. La prolifération de la violence, les maladies, les crises économiques et financières, crises sociales, dégradations des mœurs… sont les vises du système capitaliste. Nous sommes bien avertis, du moins ceux qui réfléchissent et écoutent la nature, les faits d’actualités, ceux qui cherchent la voie de la Vérité. Il n’y aura nul par ailleurs. La voie du salut, c’est la Foi en Dieu, et referons nous, sauvons notre passé, nos cultures, notre civilisation que la colonisation a enterré. En fouillant dans le sous-sol, en écoutant les vieillards…Nous pourrons sauver notre pays, notre honneur.
Le Dajjal c’est un système, qui est à l’origine de la corruption, des dégradations des mœurs, bref, le Tchad actuel. Les Tchadiens vivants au Tchad ; ceux qui applaudissent le despote au Tchad et se plaignent de lui, dans les cafés parisiens ; où ils critiquent leurs propres mouvements dans des salons en France, bientôt nous dirons qui sont-ils ? Nous savons que vous êtes des lâches ; cette qualité est propre aux hypocrites. Les pauvres aveuglés par les théories du système ; passionnés des matériels de ce monde éphémère ; les cadres musulmans du Tchad ont même oublié leurs rôles sur la terre, ils se rendront compte de leurs égarements, quand ils s’en vont sous terre, mais ça sera trop tard !
Le système de Dajjal, beaucoup soupçonnaient le système capitaliste, à l’économie et finances fragiles. Il faut voir l’ampleur et le niveau de la corruption financière et morale. Ce système transforme l’illicite en licites, imaginer un fonctionnaire tchadien, s’en va à la banque du système Dajjal, pour prendre crédit et se marié ?  Or, le crédit est formellement interdit, mais les aveuglés et les partisans de Dajjal, qui ont pour religion l’argent, les biens matériels, et un despote comme divinité. Gloire à Dieu! Votre lâcheté et votre innocence, dépassent les limites du raisonnable !


MAHAMAT HASSANE BOULMAYE

samedi 26 septembre 2015

Comment analysons-nous, la passivité du peuple tchadien ?

Le Tchad traverse le moment le plus sombre de son histoire, après la colonisation française. Sous domination coloniale, vers les années 1900 à 1960, la résistance de nos ancêtres, contre la pénétration coloniale est d’un courage incommensurable. Il a fallu vingt ans de lutte, pour le colonel Emmanuel Largeau, (fondateur du territoire du Tchad), pour le conquérir. Plusieurs villages ont été incendiés ; la colonisation française est belle et bien, coupable de crime contre l’humanité et génocide ; hélas ! «  La raison du plus fort est toujours la meilleure ».
Un journaliste et chroniqueur français, disait : « Idriss Deby whisky, tellement il a l’air de rien ; on pense que les tchadiens sont tous victimes d’une hallucination collective ». Ce chroniqueur est stupéfait par la passivité des tchadiens ; à l’époque, peuple tunisien, libyen, égyptiens et aujourd’hui les frères burkinabés se sont débarrassés de leurs démons.  Quelques soit leurs difficultés, leurs épouses et leurs sœurs ne cherchent pas à manger dans les fourmilières, ils ont de quoi mettre sous la dent, ce qui les poussent à la révolte : la conquête de la dignité ! En notre grande surprise, malgré le désarroi du peuple, les cadres tchadiens, ligotés solidement par le démon de la finance, sont absolument indiffèrent. Au lieu de conduire, le peuple vers le progrès c’est-à-dire vers la lumière, les cadres musulmans du Tchad et ceux de ma région, le Barh-Elgazal ; ont corrompu leur religions, et détruisent la nation tchadienne. L’Histoire n’oubliera jamais !
Etant croyant et en lutte révolutionnaire, nous n’avons comme seul Protecteur, Sauveur, Guide…DIEU. Nous avons longtemps lutté et lutterons encore ; pour changer le visage politique, économique, social…du Tchad; pour cela, il faut adopter une nouvelle attitude : dire et chercher la Vérité ! Idriss Deby est un sanguinaire, comme pharaon et ceci est une malédiction. Ce dictateur est soutenu par des cadres incarnés par le démon, comme ceux de Moussoro. Le despote ne pourra jamais corrompre les clauses de la conférence nationale 1993 ; les cadres ont activement soutenus le corrupteur et le corrompu. Jeunesse tchadienne, ne soit pas trop fière, si vous avez un proche, qui se croit cadre et militant du MPS; sont tous des lâches et mous. Certains individus, cadres de Moussoro ; fils des collaborateurs du Colon français,  qui se croient princes, ont aux élections de 1996 bourrés les urnes au profit du MPS. Ne voilons pas la vérité, si des victimes d’Hissein Habré, pleurent leurs morts ; ne cherchez pas des coupables ailleurs, demandez à vos proches qui sont venus avec le FAN de Hissein en mai 1982. Pourquoi, vous cachez la vérité au profit des démons qui ne pensent qu’à leurs gueules, argents voitures villas, des véritables bourricots. Vous avez Sali, l’honneur de la ville résistante, qui a été deux fois incendiés par le colon blanc. Vous avez échangé, l’honneur et la dignité, contre les matériels de ce monde d’ici-bas. Vos ancêtres, Maloum  Abouchicha, Nouri…retourneront dans leurs tombes. La ville riche, du savoir, de l’honneur et de la dignité, vous avez jeté cela à un vautour, bideyat de l’Ennedi ; que son père n’a même pas eu un âne comme richesse ! Histoire retiendra votre acte honteux !
Au Tchad, il n’existe pas des cadres patriotes, chers frères tchadiens ; et même dans l’opposition ; demandez secours au Patron du monde. Tant que vous applaudissez les démons du MPS, vous connaîtrez, certainement, plusieurs années de souffrances et de servitudes. Si vous voulez bien cerner, l’attitude des cadres du Tchad et particulièrement les musulmans ; lisez, la République de Platon, livre VII, le mythe de la caverne, page 358, Paris, 2002, Flammarion.
Ceux qui sont aujourd’hui humilier, traités de fous, des misérables…sont les hommes de la lumière ; par ce qu’ils sont passionnés de la littérature, Histoire, de la philosophie antique et des lumières ; et nous rêvons d’un Tchad meilleur juste et honorable. Par contre ceux qui vous trouvez, intelligent et riches sont des imbéciles, parce que leurs passions est argents, voitures, villas, femmes.

                          Que Dieu protège les vertueux et les vertueuses !

jeudi 24 septembre 2015

Islam, meilleur système politique, selon Jean-Jacques Rousseau

Il dirent : Gloire à Toi ! Nous n’avons de savoir que ce que Tu nous a appris. Certes c’est Toi l’Omniscient, le Sage » S.2 V.32


« Mahomet eut des vues très saines, il lia bien son système politique, et tant que la forme de son gouvernement subsista sous les califes ses successeurs, ce gouvernement fut exactement un, et bon en cela. Mais les arabes devenus florissants, lettrés, polis, mous et lâches, furent subjugués par des barbares ;… » Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, Garnier-Flammarion, page 173, Paris, 1966. 
Suite à nos propos, sur l’attitude des musulmans tchadiens et tchadiennes, en complicités avec la famille Itno, qui siphonnent sans gêne les ressources de l’Etat, nous réitérons nos propos : sont tous dans l’illégalité morale et institutionnelle. Et, pourtant, les pauvres sont complètement inconscients, malgré les multiples signes de Dieu. Et, ont corrompu cette sublime religion ; d’ailleurs la corruption de l’Islam commença après l’assassinat du calife et législateur,  Ali Ibn Abitalib, en 661. Jean-Jacques Rousseau a écrit son essai au XVIII, siècle des lumières, plusieurs années, après le dérapage de l’Etat Islamique, la foi des croyants reste le même, mais le cadre institutionnel et politique  traverse des turbulences, dû au non-respect de la profession de foi de l’Islam, par les croyants.
Du contrat social, dans cet essai, Rousseau a imaginé les mécanismes institutionnels, d’un Etat idéal.  Son essai est aujourd’hui, la bible du système, de démocratie pluraliste. En conclusion de cet essai, Rousseau fait l’éloge du système politique musulman. Il a certes rêvé la démocratie, à son époque au XVIII siècle ; et a engendré une ingénieuse idée institutionnelle, juridique et politique, la preuve est que, son essai reste ici et maintenant toujours d’actualité. En revanche, il trouva très saine et meilleur, le système politique musulman. Si les musulmans n’ont pas laissé choir leur foi en Dieu, Jean-Jacques Rousseau, serait convertie !
 A notre grande surprise, des individus cuistres et hypocrites essayent de hausser le système inefficace ; la démocratie occidentale, à la place de notre sublime système politique. Il est moins honnête de croire à Rousseau et de dénigrer l’Islam ; cette religion reste toujours la même, les principes et les règles ne changeront jamais. Les croyants corrompent cette belle et splendide religion ; ce qui amène les occidentaux à se méfier, de notre religion. La faute est à qui ? Nous les musulmans, et cela est une évidence, repentons-nous !
Notre  aimable guide, notre prophète, Mohamad, SWA ; prêcha la profession de foi de l’Islam, le principe fondamental du système politique, pendant une décennie à la Mecque ;  immigra à Médine en 622, puis fonda l’Etat Islamique. Et régna à la tête de cet Etat, comme guide, chef spirituel et législateur pendant dix ans. En 632 son successeur Abou Bakr Assidiq régna pendant deux ans ; ensuite arrive le calife Omar Ibni Khattâb et régna pendant une décennie ; après la disparition de ce calife, juste et moderne, ce califes a géré son pouvoir comme un laïque, il dirigea un empire  multiconfessionnelles de 634 à 644, la laïcité dans ce contexte:  les textes islamiques exigent l'impartialité et l'objectivité, du législateur croyant. Voilà, comment on explique la laïcité ! Après le calife Omar, arrive à la tête de l’Etat, le calife Othmân Ibn Affân, de 644 à 656 et fut assassiné ; ensuite, le dernier calife de l’Etat, Ali Ibn Aboutalib, prend la relève et fut aussi assassiné après cinq ans de règne. Et depuis lors, l’Etat islamique s’est effondré. Les individus qui se disent musulmans et au contraire ne sont intéressés que par le pouvoir et les biens de ce bas monde, existaient depuis toujours. Ces égarés ont corrompu le système politique ; les principes resteront inchangeables jusqu’à la fin du temps ; et ceci est une évidence ! Aujourd’hui, mes pauvres compatriotes qui rodent comme des vautours autours des ressources de l’Etat, et essayent de trouver des justificatifs, pour donner raison au despote Idriss Deby ; considérons les, comme des lâches et mous. L’individu qui porte ces qualificatifs est sans nul doute un hypocrite, surtout s’il se dit, musulman.
Dans cet extrait, Rousseau insiste sur la solidité de ces institutions « Mahométanes » s’il dit : «  ce gouvernement fut exactement un, et bon en cela. ». Le philosophe est impressionné par les visions très saines de ce système, la vision du législateur est d'ordre d’abord cultuelle, politique, économique, sociale, culturelle, militaire, diplomatique….Les principaux califes, ci-dessus cités, sont ses successeurs, et le dernier est son gendre, Ali Ibn Aboutalib. Depuis son assassinat, le système dérapa.  Rousseau énumère quelque qualificatif pour désigner la faiblesse des musulmans : « les arabes (ici l’auteur ne désigne pas une ethnie, mais les musulmans), florissants, lettrés, polis, mous et lâches ». Gloire à Dieu, les mêmes qualités des cadres musulmans du Tchad qui ont troqué leurs honneurs contre l’argent et les carrières empoissonnées d’un despote apostât ! Les barbares dont fait allusion le philosophe Rousseau, est le monde occidental. Car, il appréciait mal, les clergés du système catholique occidental.
En sommes, l’Islam est compatible même avec le système de démocratie occidental ; car le musulman est lia à Dieu et à l’au-delà, donc il sera épargné des tentations humaines ; que rêvent les individus atteints de la cécité intellectuelle et morale : voiture, villa, argent… et ceci affectera sérieusement la société, l’Etat et la nation tchadienne. Le législateur musulman rendra sans nul doute compte à Dieu, même s’il a corrompu la constitution laïque. Quiconque collabore avec ces individus lâches, mous et hypocrites du MPS, rendra  aussi compte ; car la justice divine est incontestablement très équitable ; alors Idriss Deby Itno, devant  Dieu, il ne sera pas le seul coupable.
Que Dieu guide tous les musulmans et musulmanes du monde !

mardi 22 septembre 2015

La corruption, cause de la dégradation des mœurs


Les dirigeants de l’Etat du Tchad se détruisent et détruisent la nation tchadienne. Tous, sont atteint de la cécité morale, intellectuelle et politique ; les pauvres, ils ne se rendent même pas compte ; qu’ils perdront la face dans le monde visible et indivisible.  L’Islam interdit formellement la corruption, au sens large du terme. Elle peut être morale et matérielle. Le cœur et l’esprit corrompu entraînera la corruption économique ou financière.
Les musulmans du Tchad corrompent non seulement, l’Etat et l’administration ; mais aussi leur propre religion. Certains se disent religieux, et en plus grave encore SUNNITE, avec des barbes bien fournies, qui servent de refuge aux miettes alimentaires, de ses gains illicites, encourage la corruption ! Un bon musulman, respectant les commandements de Dieu et le craignant sérieusement, n’encouragera absolument pas, le MPS, le parti du démon et associateur Idriss Deby. Il croit changer en passant par le MPS ? Docteur ! Les corrompus ont corrompu votre foi et votre intelligence. Surprenant, de voir, celui qui apparaît le mieux cultivé en science islamique, se laisse entraîner comme un bœuf Kréda, par les Folklores du MPS ?
La corruption est un acte gravissime aux conséquences désastreuses, le dictionnaire Larousse le définit : « Action de corrompre, état de ce qui est altéré, gâté ; décomposition ». Les musulmans fonctionnaires aux ministères de finances, acceptez- vous, de voir votre famille et vos biens se décomposés, se gâtés, s’altérés ? Certainement, personne ne souhaitera cette malédiction ! La corruption au quelle vous avez pris goût, vous détruit et détruira votre famille, région, pays et grave encore ta religion. En effet, les musulmans et musulmanes ne doivent en aucune manière, selon les principes de l’Islam, s’approcher de la corruption. Ils se connaissent ceux qui siphonnent les ressources, des orphelins, des personnes âgées, des femmes veuves…Les ressources de l’Etat appartiennent à tous. Les fonctionnaires richissimes de l’administration publique tchadienne, sont tous, mathématiquement corrompus ! Ne nous voilons pas la face. Notre respectable, aimable et sublime prophète SAW, nous a dit : « Que celui d’entre vous qui voit le mal le change de ses mains. S’il ne peut pas, il le fait par la parole et cela lui est encore impossible, qu’il le fasse dans son cœur qui est le minimum qu’exige la foi. »
Que font les musulmans du Tchad ? Les malins disent que nous faisons avec le cœur ; or, Dieu, leurs a donné, évidemment, les moyens et la force de faire avec la main et la parole. Dieu dit dans le Coran : «  Et craignez Dieu. Car Dieu connaît parfaitement le contenu des cœurs. S.5.V7 » Ensuite, un autre verset nous interpelle : « Ne semez pas la corruption sur la terre ; ils disent au contraire nous ne sommes que des réformateurs ! S.2 V.11
Aujourd’hui, les musulmans prétextant le modernisme, laissent leurs filles, épouses, sœurs, traînées, habillées indécemment ; sortir en toute liberté et en tout temps de la maison. Certains parents moins vertueux, s’érigent même en proxénètes. La fornication ça ne gêne aucuns musulmans ; la preuve, il suffit de constater la prolifération des Auberges chinois (chambre de passe climatisée) à N’Djamena. Il  n’existe pas du tourisme dans cette crasseuse capitale ; les auberges servent de loge de perversions.
Les corrupteurs barbus, qui couvrent leurs besognes en commerce et  qui pullulent dans l’administration publique, savent pertinemment que Dieu maudit le corrompu et le corrupteur. Ils croient être intelligent, en transformant, l’acte, de la corruption en cadeau ; alors que dans leurs familles sont tous semblables à Harpagon de Molière !
Frères musulmans et sœurs musulmanes, le despote Idriss Deby a non seulement corrompu l’Etat, l’administration, la démocratie ; plus grave encore, notre religion.    Notre passivité entraînera sans nul doute, la malédiction de Dieu.
Que Dieu préserve les vertueux et les vertueuses !


dimanche 20 septembre 2015

Ethnie, Tribu, virus de la République


L’Homme être social, vit, naturellement, en groupe. L’agrégat social se compose en race, ethnie, tribu, peuple, nation, etc. Ces mots qui désignent les compositions sociales, prennent leurs sens, selon l’usage qu’on lui attribue. Ils prennent de fois, sémantiquement le même sens. En effet, ces organisations sociales sont  naturelles, mais l’Homme en fait usage à sa façon et surtout pour pouvoir se défendre ou dominer.
La traite négrière est une terrible tragédie qui a modifié le visage social et économique du continent. Les conséquences de cette tragédie nous les subissons actuellement ; les rivalités ethniques. Cette tragédie a modifié la structure sociale et même la géopolitique pré-coloniale ; car au cours de ces douloureux événements, des Etats chuteront et des hommes, femmes et enfants seront vendus aux négriers sur les côtes africaines. Ceci aurait sûrement fait tâches d’huile sur l’ensemble du continent. Ajoutons à la traite négrière, la colonisation européenne, deux tragédies qui sont à l’origine des rivalités entre les ethnies. Avant d’évoquer les conséquences, essayons de comprendre les définitions données aux mots : ethnie et tribu.
Nous retrouvons dans le dictionnaire Larousse, les définitions suivantes : tribu est défini comme « Agglomération de familles vivant dans la même région, ou de déplaçant ensemble, ayant un système politique commun,  des croyances religieuses et une langue communes, et tirant primitivement leur origine d’une même souche. ». Tandis que, Ethnie, le même dictionnaire donne la définition suivante : « Groupement humain qui possède une structure familiale, économique et sociale homogène, et dont l’unité repose sur une communauté de langue, de culture et de conscience de groupe. »
Les définitions octroyées aux mots Ethnie, tribu, se confondent du point de vue sémantique. Le mot Ethnique apparait pour la première fois dans la langue française, dans le milieu ecclésiastique, qui vient du latin « ethnicus » qui signifie païen, idolâtre, ce qui n’est ni chrétien, ni juif. Les scientifiques se sont accaparés de ces concepts, qu’en 1896. Les savants européens du XIXème siècle,  font porter le chapeau idéologique autour de ces concepts : tribu, ethnie, race, nation…apparaissent des sciences coloniales, tel que l’ethnologie, l’anthropologie, etc. Au XIXème siècle, à l’ère du progrès technique et scientifique, l’Europe nourrit des ambitions expansionnistes, à cet effet, les définitions autour de ces concepts race, tribu, ethnie…sont subjectives ; en plus ces concepts sont devenus objet de manipulation idéologique, hégémonique et expansionniste.
Dans le but de solidifier son pouvoir dominateur, l’administration coloniale française, a profondément modifié la structure sociale et organisationnelle des territoires occupés. Face à la domination coloniale, les autochtones ont adopté double attitude : certains ont résisté contre la domination étrangère ; d’autres se sont soumis et ont profité pour assouvir des ambitions personnelles. Les résistants ont été effacé avec leurs organisations et les soumis sont devenus des collaborateurs loyaux et tirent des profits personnelles, enrichissement, réussite sociale, etc. L’étrange destin de Wangrin d’Amadou Hampâté, et l’exemple parfait.  L’administration coloniale a en effet, opérée une modification de la structure sociale, en remplaçant par une nouvelle aristocratie indigène : interprète, tirailleurs, moniteur, chef de canton…Cette même pseudo aristocratie coloniale résiste ; même avec l’avènement de la démocratie, elle joue un rôle capital au sein de la République bannière du Tchad. Le complexe et la mégalomanie du despote Deby vient de là ; si nous nous permettons une brève analyse psychanalytique. Idriss Deby issue du milieu modeste, se bouscule pour intégrer cette aristocratie coloniale, en signant un décret pour se faire nommer : sultan Dar Zagawa, alors qu’il était valet du sultanat Zagawa !
Les Cantons et autres chefferies sont des structures sociales, mises en place par l’administration coloniale pour dominer et exploiter des populations. Ces organisations sociales ne représentent pas la population et ne défendent que leurs propres intérêts ; elles sont instruments des pouvoirs : de la colonisation, et des régimes dictatoriaux qui les succèdent.  Donc, nous sommes endroit de nous poser la question : quel est l’importance, d’un canton ou un chef de canton, dans une République au système de démocratie pluraliste ? Sont-ils vraiment indispensable ?
Comment définit-on : Ethnie, tribu au Tchad ? A l’instar de tous les territoires du continent, le territoire du Tchad est aussi victime des affres de la traite négrière et de la colonisation française. Alors, les populations dominées, déchirées entre eux depuis des siècles ; peuvent-elles vivre ensemble, sans un système de gouvernance, juste et équitable ? Les organisations dites traditionnelles, dont nous voyons aujourd’hui sont instrument des dictatures et dominations. La colonisation a divisé les ethnies en canton, tribu, clan et aujourd’hui le despote Deby, subdivise les cantons et les clans, en instrument politique. Comment pouvons-nous, parler d’unité nationale ? Alors que des citoyens de même famille, même territoire ne s’entendent pas ?


mercredi 9 septembre 2015

La vie de débauche des Hommes d’Etat au Tchad


Le Tchad s’effondre, cet Etat sera-t-il reconstituable ? L’avenir de ce pays est sombre ;  toute une génération est aliénée d’esprit par manque de système éducatif adéquat. Cette même jeunesse victime de cet atroce système, voit des Hommes d’Etat se comporter comme des adolescents nantis mal élevés. Cette pauvre jeunesse croit que ces excès sont acceptables. Dans un climat socio-économique déplorable, la misère est galopante, et sans égale, ces responsables nient toutes ces réalités et se divertissent comme des animaux bien nourris. L’aliénation intellectuelle et morale est l’une des graves conséquences qui menacent sérieusement l’avenir de la nation tchadienne. Nous recevons dans notre douloureux exil saupoudré de dignité et d’honneur, des informations vérifiées et prouvables sur l’attitude de nos Hommes d’Etat.
Un Homme d’Etat, c’est le fonctionnaire qui occupe des hautes fonctions au sein de l’appareil de l’Etat : membres du gouvernement, du parlement et des hautes institutions de la République. La notion d’Etat et d’Homme d’Etat est un vieux débat qui date de l’antiquité grecque ; en même temps un débat d’actualité. Car, la nature humaine ne changera jamais. De ce faite, Jean-Jacques Rousseau met en amont l’Education et Platon confie la gestion de l’Etat aux philosophes, c’est-à-dire à ceux qui ont des dispositifs intellectuels qui leurs permettront de bien mener leurs missions d’Homme d’Etat. Le personnage Homme d’Etat incarne des valeurs qui sont malheureusement complètement bannies sous le règne d’ITNO premier. Idriss Deby lui-même est un mauvais cuisinier. Platon qualifiait les Hommes d’Etat en son temps des mauvais cuisiniers. Un père mal éduqué ne réussira jamais à éduquer ses progénitures, comme les ministres du gouvernement, tous des malotrus aux enfants mal élevés.  Un Homme d’Etat doit se soucier en son âme et conscience de ses responsabilités publiques ; le respect des citoyens et des valeurs sociales ; se soucier de la gestion équitable des ressources du pays ; veiller à l’intérêt général ; le respect des lois et des valeurs administratives ; avoir un comportement moral et social exemplaire…Toutes ces valeurs, certains ont offert à leurs épouses ménagères pour se livrer à la débauche.
Les Hommes d’Etat au Tchad, comme des hordes des ânes en période de reproduction, se convergent tous dans des résidences privées en dehors de la ville de N’Djamena pendant les week-ends et même en pleine semaines. Dans leurs refuges, ces responsables se livrent à des activités irresponsables, indignes et immorales. Le proxénétisme et la prostitution sont leurs activités favorites. Des véritables bourricots : ils mangent, boivent et le sexe, rien dans la cervelle ; sans conscience morale ni intellectuelle. Ces faux responsables de la république, ayant détournés massivement les ressources de l’Etat ; à coût des billets, en espèces sonnantes et trébuchantes détournent ; les filles mineurs, des femmes mariés et sans négligés les prostituées professionnelles, qui couvrent leurs besognes en activités d’affaires entre Doubaï et N’Djamena.  Ces Hommes d’Etat qui détruisent la nation tchadienne, abusent de leurs positions, pour se livrer à des activités qui détruisent la société et pervertissent les générations futures.

Certains responsables et voir même des membres du gouvernement, qui n’ont jamais goûté à l’alcool dans leurs vies, apprennent à picoler pour faire plaisirs au Despote et aux acolytes ; alors qu’ils étaient déjà grand-père ! Aujourd’hui, au Tchad pour obtenir une promotion professionnelle, il faut appartenir à un des groupes, qui se livrent impunément aux dégradations des mœurs. Notre pays est en danger, la dégradation des mœurs aura des conséquences fâcheuses sur l’équilibre de la société. Les citoyens honnêtes et vertueux ; pourquoi manquent-ils du courage pour se soulever contre ces pratiques malsaines, irresponsables et immorales, orchestrées par des Hommes d’Etat ?  

vendredi 4 septembre 2015

Comment pouvons-nous reconstituer, l’Etat désagrégé ?


La situation actuelle du Tchad inquiète bon nombre des concitoyens. Pourquoi nous nous  inquiétons? Vu l’attitude des responsables actuels, il n’y a bonne raison de s’inquiéter ; abord d’une voiture conduite par un chauffard ivre, il serait tout à fait légitime de s’inquiéter ! La reconstitution de cet Etat et de son administration, ne doit pas être l’affaire des vicieux qui n’ont pour seule ambition, leurs viles personnes. Les tartuffes politiques qui siphonnent les ressources du pays, n’auront jamais la motivation, les valeurs et les compétences nécessaires pour redresser ce pays, et remettre le peuple dans ses droits de citoyen. Si nous observons de manière intelligente la réalité sociale, économique et politique du pays, nous sommes amenés à trouver une solution idoine. Les réflexions autour d’un Etat idéal, va du IV siècle avant l’ère chrétienne, nos jours. Les penseurs n’ont cessé de penser l’Etat. Nous ne pouvons pas revenir sur les productions intellectuelles autour de l' Etat. Nous avons adopté comme système politique, la démocratie pluraliste ; elle n’est pas apparue comme un système compatible à nos réalités. Que devons-nous faire alors ? Avant de dire comment, donnons raison, sur deux points à monsieur YORONGAR: il n’a jamais été ministre sous IDRISS DEBY et ensuite, il défend une idéologie assez moderne : vivre ensemble dans la différence. On peut utiliser plusieurs systèmes, pour y arriver. Pour YORONGAR, c’est le fédéralisme, pour nous non, la décentralisation territoriale. Ainsi commence un débat géopolitique.
La recomposition territoriale n’est pas un sujet sensible ni un sujet tabou. Elle est actuellement à l’ordre du jour dans presque toutes les institutions démocratiques du monde entier. L’essor d’une économie nationale est le fruit des forces paysannes et des initiatives locales. Dont, les décisions, logiquement, doivent être prises localement, au niveau des villages, des communes, des départements ; surtout en ce qui concerne le développement économique et sociale du territoire concerné. La géopolitique dont on use bêtement au Tchad, doit autrement nous servir à stabiliser notre pays et sauvegarder nos patrimoines culturels. Vivre ensemble dans la diversité. Revoyons un peu, les conflits armés en Afrique, sont plus luttes de pouvoir que conflits territoriaux ; citons comme exemple le Tchad, la Côte-d’Ivoire, la Sierra Léon etc.
 Le pluri ethnisme est une richesse, un avantage pour le pays ; mais si on utilise à des fins de prise de pouvoir ou de partage des ressources nationales, « la géopolitique africaine ou politique du ventre » ; dans ce cas, cette diversité ce transformera en cocktail explosif. On applique au Tchad, cet absurde politique dite « géopolitique » ; les ethnies n’ont jamais été satisfaites, donc le risque de dérapage est élevé. Comment pouvons-nous vivre ensemble tout en préservant nos différences ?
Regardons d’abord, les anciennes démocraties, comme les Etats-Unis et l’Europe. Nous avons le même système de démocratie pluraliste ; alors qu’en Afrique et particulièrement au Tchad, ce système est corrompu et pratiquement nous vivons sans démocratie. Nous avons hérité du système colonial, l’administration ; le colonisateur a changé, innové et adapté leur administration selon les réalités qui s’imposent ; alors que nous utilisons les lois de l’administration coloniale ; des textes obsolètes,  aucune innovation, aucun progrès juridique et administratif. En plus, le comportement des administrateurs tchadiens ressemble aux administrateurs coloniaux : mépris vis-à-vis du peuple, indifférence, arrogance, insolence…
Comment n’aurons-nous pas des difficultés à vivre ensemble ; si nous sommes incapables d’innover nos textes juridiques et administratifs ? La stabilité d’un Etat est liée aux lois et à son administration respectueuse des valeurs. Tout organisation: sociale, politique ou même d’affaire, fonctionne conformément aux normes; entre autres les textes et les lois qui régissent l’Etat. Ainsi, pour que l’humanité puisse vivre ensemble et en paix, Dieu fait descendre des textes divins : la Thora, l’Evangile et le dernier, le Coran. Les Hommes ne respectent même pas, les lois divines, combien de fois les lois de la république ?
Revenons à notre sujet, Avant tout, cherchons à comprendre ; qu’est-ce que le fédéralisme ? Et c’est quoi la décentralisation ?
Le fédéralisme du latin foederatio, alliance, lien, pacte, traité…Mode d’organisation dans laquelle chacun des membres dispose d’une large autonomie. Au plan politique et institutionnel, le fédéralisme se défini, comme un système politique dans lequel un Etat fédéral partage les prérogatives constitutionnelles avec les autres Etats membres, qui sont souverains dans leurs propres domaines des compétences. Montesquieu avait fait état du fédéralisme dans la constitution des cités de la Grèce antique. En outre, la première forme de fédéralisme est apparue en 1291 ; lorsque plusieurs Cantons Suisses ont conclu un pacte défensif, qui est à l’origine de la confédération Helvétique. Comme on calomnie l’opposant porteur du projet  fédéraliste au Tchad ; même pendant la révolution française de 1789, les Girondins (région de Bordeaux, la Gironde), qui ont proposé un projet d’un Etat fédéral, ont été accusé par Michelet en ce terme : «  Une invention calomnieuse, le crime de vouloir démembrer la France, le crime qu’on appelait très mal : fédéralisme. ». Le système fédéral à l’instar de toute forme d’organisation se base sur la constitution, elle détermine et précise les limites des compétences, pour éviter toute sorte de conflit ou d’insubordination d’un Etat membre. Les systèmes politiques évoluent au fil du temps, raison pour laquelle les amendements dans la constitution sont multiples. Ainsi, les Girondins qui avait soutenu la thèse fédérale en 1789 a conduit la France a adopté non pas le fédéralisme, mais la décentralisation territoriale.
La décentralisation est aussi un système politique ou de gouvernance, qui transfert les attributions de l’Etat vers les collectivités territoriales. Ces dernières, disposent d’un pouvoir juridique et d’une autonomie financière. Sur le site de l’Assemblée Nationale française, la décentralisation est définie comme suit :
« La décentralisation vise à donner aux collectivités locales des compétences propres, distinctes de celles de l’Etat, à faire élire leurs autorités par la population et à assurer ainsi un meilleur équilibre des pouvoirs sur l’ensemble du territoire. La décentralisation rapproche le processus de décision des citoyens, favorisant l’émergence d’une démocratie de proximité. La déconcentration est une notion bien distincte ; elle vise à améliorer l’efficacité de l’action de l’Etat en transférant certaines attributions de l’échelon administratif central aux fonctionnaires locaux, c’est-à-dire aux préfets, aux directeurs départementaux des services de l’Etat ou à leurs subordonnés. »
On distingue deux formes de décentralisation :
-         La décentralisation territoriale, elle permet à des représentants élus (Conseil régional, départemental et communal), de régler les affaires administratives. Le préfet est juste chargé de vérifier, la légalité constitutionnelle, de la décision prise par les élus locaux.
-         La décentralisation fonctionnelle ou technique, elle permet à des établissements publics à vocation spéciale comme les universités et les hôpitaux, de disposer une certaine autonomie administrative et budgétaire. La collectivité de rattachement exerce Le pouvoir de contrôle.
Ces deux formes de système de gouvernance n’ont pas été constituées en un mois ou une journée, mais depuis des siècles. En France, le système de décentralisation avec transfert des compétences est entré en vigueur avec les lois Defferre en 1982-1983. Ensuite, en 2003-2004, le gouvernement Raffarin avec l’acte II de la décentralisation qui attribue aux collectivités locales référendum local, autonomie financière, liberté et responsabilités locales.
En somme, le système de décentralisation territorial nous convient, en ce qui nous concerne. Il ne sert à rien de faire semblant de vivre ensemble tout en se méfiant les uns des autres. Mettons en place un système de décentralisation territorial pour qu’enfin, cesse les guerres autour du pouvoir. L’injustice sociale et l’inégalité déclencheront sans nul doute des conflits.