samedi 12 décembre 2015

Changement climatique ou de gouvernance ?




La COP21 vient de prendre fin, après des longues discussions, dit-on. Un accord vient de tomber. Quel que soit la satisfaction des organisateurs et des participants ; nous y trouvons aucun intérêt. Pour la priorité, c’est les libertés, la démocratie et la justice sociale. Sans cela, nous ne pourrons pas faire face aux défis du changement climatique. Nous avons souhaité la question de la bonne gouvernance et de la justice sociale, soit revue. Comme le climat change tout, le changement des règles de gouvernance est aussi nécessaire. Comme les régimes choisissent eux-mêmes, les participants ; les opposants et autres frondeurs sont systématiquement écartés.
La question de gouvernance devrait en principe faire partie des accords. Beaucoup des pays d’Afrique et le Tchad en particulier, ne dispose pas d’un système de gouvernance capable de faire face, aux défis du changement climatique. Les aides publiques au développement ou autres aides de soutien seront systématiquement détournées, par les pseudo-dirigeants aux affaires. Sans un bon système de gouvernance nous ne pourrons pas faire face aux défis ; ils sont multiples et lutter contre elles, nécessite assez d’intelligence et de bonne volonté. Qu’est-ce qu’un bon système de gouvernance ?
Un bon système de gouvernance est celui qui respecte les règles élémentaires de la démocratie. Nul n’a droit de s’autoproclamer chef de l’Etat ; le respect du verdict des urnes doit être obligatoire enfin, ceux qui seront aux commandes doivent avoir les compétences intellectuelles nécessaires à leurs missions et ajoutons à ces critères, la vertu et la bonne volonté. Ces critères des dirigeants seront perçues comme utopique, puisqu’ils nous n’avons pas vu.
L’accord ratifié aujourd’hui à Paris a pour objectif de sauver la planète. Pour nous africains, sont certes victimes doublement. Mais, nous aspirons aux remèdes contre les dérèglements climatiques. Il est question pour nous l’amélioration des conditions de vie et ensuite, adopter selon l’évolution de la planète, des mesures préventives et curatives. Nous ne pouvons pas sauver la planète, selon nos croyances et beaucoup d’autres, le monde d’ici-bas disparaîtrait. Le processus est déclenché depuis des années.  Quel que soit, les accords et les efforts des pollueurs, toutes les planètes disparaîtront et aussi tous les êtres vivants. Ce processus naturel est inévitable. Le scientifiques sont tous en accord et savent pertinemment, qu’un jour le ciel éclatera et les planètes seront aspirées dans le trou noir ! La fonde des glaces polaires, la montée des eaux, les inondations, les sécheresses…sont les signes évidentes, les symptômes de la maladie fatale qui tuera les planètes. Quand le ciel s’éclatera ?
Nul homme scientifique ou pas ne pourra répondre à la question, quand le monde disparaîtra ; ce qui est sûre, un jour il disparaîtra. Donc, avant que nous disparaissions, il est tout à fait légitime d’aspirer aux bonheurs et au bien-être. Si nous aurons la liberté d’élire nos dirigeants, nous pouvons en Afrique, lutter contre les aléas du changement climatique. Comment pouvons-nous faire face : aux nouvelles épidémies, aux sécheresses… ? Sans un bon système de gouvernance, fondé sur la vertu et le savoir-faire ; nous ne pourrons jamais relever les défis du changement climatique. L’absence de la gouvernance adéquate, les perturbations du changement climatique, engendreront des troubles politiques et communautaires. Non seulement le Lac-Tchad, mais le pays et les hommes disparaîtront, si cette gouvernance n’est pas balayée.    
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Mahamat HASSANE BOULMAYE

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