La
COP21 vient de prendre fin, après des longues discussions, dit-on. Un accord
vient de tomber. Quel que soit la satisfaction des organisateurs et des
participants ; nous y trouvons aucun intérêt. Pour la priorité, c’est les
libertés, la démocratie et la justice sociale. Sans cela, nous ne pourrons pas
faire face aux défis du changement climatique. Nous avons souhaité la question
de la bonne gouvernance et de la justice sociale, soit revue. Comme le climat
change tout, le changement des règles de gouvernance est aussi nécessaire.
Comme les régimes choisissent eux-mêmes, les participants ; les opposants
et autres frondeurs sont systématiquement écartés.
La
question de gouvernance devrait en principe faire partie des accords. Beaucoup
des pays d’Afrique et le Tchad en particulier, ne dispose pas d’un système de
gouvernance capable de faire face, aux défis du changement climatique. Les
aides publiques au développement ou autres aides de soutien seront
systématiquement détournées, par les pseudo-dirigeants aux affaires. Sans un
bon système de gouvernance nous ne pourrons pas faire face aux défis ; ils
sont multiples et lutter contre elles, nécessite assez d’intelligence et de
bonne volonté. Qu’est-ce qu’un bon système de gouvernance ?
Un
bon système de gouvernance est celui qui respecte les règles élémentaires de la
démocratie. Nul n’a droit de s’autoproclamer chef de l’Etat ; le respect
du verdict des urnes doit être obligatoire enfin, ceux qui seront aux commandes
doivent avoir les compétences intellectuelles nécessaires à leurs missions et
ajoutons à ces critères, la vertu et la bonne volonté. Ces critères des
dirigeants seront perçues comme utopique, puisqu’ils nous n’avons pas vu.
L’accord
ratifié aujourd’hui à Paris a pour objectif de sauver la planète. Pour nous
africains, sont certes victimes doublement. Mais, nous aspirons aux remèdes
contre les dérèglements climatiques. Il est question pour nous l’amélioration
des conditions de vie et ensuite, adopter selon l’évolution de la planète, des
mesures préventives et curatives. Nous ne pouvons pas sauver la planète, selon
nos croyances et beaucoup d’autres, le monde d’ici-bas disparaîtrait. Le
processus est déclenché depuis des années.
Quel que soit, les accords et les efforts des pollueurs, toutes les
planètes disparaîtront et aussi tous les êtres vivants. Ce processus naturel
est inévitable. Le scientifiques sont tous en accord et savent pertinemment,
qu’un jour le ciel éclatera et les planètes seront aspirées dans le trou noir ! La fonde des glaces
polaires, la montée des eaux, les inondations, les sécheresses…sont les signes
évidentes, les symptômes de la maladie fatale qui tuera les planètes. Quand le
ciel s’éclatera ?
Nul
homme scientifique ou pas ne pourra répondre à la question, quand le monde
disparaîtra ; ce qui est sûre, un jour il disparaîtra. Donc, avant que
nous disparaissions, il est tout à fait légitime d’aspirer aux bonheurs et au
bien-être. Si nous aurons la liberté d’élire nos dirigeants, nous pouvons en
Afrique, lutter contre les aléas du changement climatique. Comment pouvons-nous
faire face : aux nouvelles épidémies, aux sécheresses… ? Sans un bon
système de gouvernance, fondé sur la vertu et le savoir-faire ; nous ne
pourrons jamais relever les défis du changement climatique. L’absence de la gouvernance
adéquate, les perturbations du changement climatique, engendreront des troubles
politiques et communautaires. Non seulement le Lac-Tchad, mais le pays et les
hommes disparaîtront, si cette gouvernance n’est pas balayée.
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Mahamat
HASSANE BOULMAYE
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