mardi 28 mars 2017

Lettre ouverte à Madame Marine Lepen Présidente du Front National candidate aux présidentielles françaises


Le  discours de N'djamena qui a exposé finalement  votre vision  sur les futures  relations franco-africaines, si  le peuple français aura choisi la candidate du FN en mai prochain , n'est pas passé et ne passera pas inaperçu chez nous, tchadiennes et tchadiens,  qui tenons arme à la main depuis plus d' une décennie face à une redoutable dictature à laquelle la France appuie et soutient en dépit des violations massives des droits humains,  du non droit, de la mauvaise gouvernance et du misérable aplatissement du peuple tchadien.                                                  
Ce discours tenu à l'Assemblée Nationale dont la majorité mécanique fait d'elle une chambre d'enregistrement au service exclusivement  du régime et non du peuple qui ne s'y reconnait point  constitue une énième gifle administrée au peuple tchadien par un membre de la France officielle que vous êtes, une France partie prenante dans la tragédie africaine et non  malheureusement  une solution aux problèmes africains.                                                                                                                  
 Nous aurions souhaité cependant écouter  une nouvelle voix, celle de l'espérance, celle de la coopération dans la dignité réciproque, celle de l'amitié historique de deux peuples et celle de la souveraineté. Oui  Madame, la souveraineté qui n'est pas celle qui est  développée de façon biaisée dans votre discours mais celle qui donne au peuple tchadien la possibilité d'être maître de son destin et de choisir librement, sans aucune influence des forces néocoloniales occultes, ses dirigeants et non d'accepter sans broncher des régimes militaristes et dictatoriaux parachutés et soutenus  par des locataires à l'Elysée se succédant à tour de mandat présidentiel   et ce, depuis l'indépendance nominale du Tchad en 1960                                                                                     
Madame La Présidente, vous aurez beaucoup à apprendre de l'Afrique et surtout du Tchad que vous venez de visiter. Ce n'est pas le tapis rouge qui vous est déroulé  qui vous permet d'apprécier de façon claire les relations franco-tchadiennes entachées par des hypocrisies , des liaisons mafieuses et de l'exploitation de l'homme par l'homme plus persistante qu'au temps colonial . Tous ces méfaits ont développé dans l'esprit de chaque tchadien digne de nom l'aversion et le rejet du néocolonialisme français.                                                                                                                    
 Vous venez à N'djamena pour conforter et rassurer un allié de taille de votre pays, le bras armé qui exécute tous les plans de déstabilisation de la région africaine  au nom de la prétendue lutte contre le terrorisme.     
 A cet égard, il est de bonne manière de vous concéder le droit de soutenir une dictature criminelle asphyxiant presque trois décennies son peuple. Mais sachez aussi que le peuple tchadien ne restera point les bras croisés pour accepter l'humiliation , la spoliation et l'asservissement.  Nous aurions pensé que la posture de président de la République Française que vous souhaiteriez avec le concours du suffrage universel  endosser ait permis une certaine cohérence dans vos analyses sur la politique africaine et surtout tchadienne.                                                                  
Pour notre part, nous attendons du futur président français quelque soit l'issue du vote de prendre en compte les aspirations légitimes du peuple tchadien et particulièrement de respecter le destin du peuple à disposer de lui-même sans lequel le flux migratoire envahissant votre pays et votre continent  ira en crescendo, les crises sociopolitiques nées de gouvernance arbitraire et antidémocratique provoqueront toujours d'incessantes rebellions  et le terrorisme que vous entendez combattre (alors que vous l'entretenez à dessein) demeurera la plus grande escroquerie de notre siècle , faite sur le sang des millions d' innocents pauvres par  des financiéristes  mondiaux.                                                   
Toujours, pour notre part, face à la foudroyante dictature qui nous écrase depuis presque trois décennies, nous avons été obligés de choisir l'option de la lutte armée non pas pour conquérir le pouvoir pour le pouvoir mais plutôt contribuer à restaurer la dignité , l'honneur et toutes les libertés fondamentales aujourd'hui bafouées et bannies par le régime de Ndjamena auquel vous ne cessez de  tarir autant d'éloges.                                           
 Le  Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République,  fruit de la résistance nationale à la dictature de Ndjamena, ne saura poursuivre sa lutte pour un Tchad meilleur où des valeurs d'alternance démocratique, de  paix sociale , de justice équitable et d'égalité citoyenne  devenant véritablement  les fondements de notre république. Pour cela, au-delà des sacrifices humains et matériels que nous consentons quotidiennement et depuis des longues années, l'apport des vrais amis du Tchad et de son peuple dans ce combat est  plus que jamais nécessaire. Et nous pensons finalement que  tout dirigeant français, chef de parti ou président de la république , doit avoir à l'esprit que pour freiner le flux migratoire, pour que la paix règne en Afrique et particulièrement le Tchad, il faut aider les tchadiens à assoir une bonne gouvernance, une gouvernance émanant de la volonté populaire.            
Veuillez, croire Madame la Présidente du Front National, à nos distinguées salutations.                                                                                     
Ahmat Yacoub Adam
Membre du Comité Exécutif
 du Conseil de Commandement Militaire
 pour le Salut de la République
 Commission Administration et Communication


vendredi 6 janvier 2017

République du Tchad
Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République
C.C.M.S.R
La défense de la dignité est un devoir sacré!
Chers compatriotes, Tchadiennes, Tchadiens!
   
Le Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République, le C.C.M.S.R présente ses meilleurs vœux de l'année 2017. Que cette année soit pour nous tous, une année de victoire de la vérité sur le mensonge; que cette année soit pour nous tous, une année de triomphe de la justice sur l'injustice; que cette année soit pour nous tous, une année de paix, de quiétude et de la fin du règne de l'arbitraire et des injustices.
L'année 2017 marquera le début de la révolution tchadienne; les combattants de la dignité et des libertés, sont résolument engagés à chasser Idriss Deby par la force. Par conséquent,  Les combattants appellent à l'unité de toutes les forces vives de la nation tchadienne; de se mettre en coordination autour  d'un plan de sauvetage, de la république du Tchad et des principes républicains. Faisons de cette révolution tchadienne de 2017, une révolution exemplaire; une révolution de progrès et de prospérité économique, politique, sociale et culturelle.
Chers compatriotes! Jeunesse tchadienne scolaire et étudiante; jeunesse tchadienne professionnelle; jeunesse tchadienne marginalisée et en chômage; jeunesse tchadienne de la diaspora…Levons-nous! Tous ensemble et arrachons nos droits fondamentaux. L'ère est à la lutte, surtout à la prise de conscience collective et à la mobilisation générale. Les grossiers mensonges et les propos irresponsables tenu, par le despote Idriss Deby; prouvent le manque de volonté du despote à trouver une solution sage à cette crise politique, économique et financière. Ne nous laissons pas, tromper ou dérouter par cette campagne grossière et mensongère; orchestrée par le MPS, le parti état, du despote Deby.
Chers frères opérateurs économiques, commerçants, artisans, ouvriers…mobilisons-nous, pour en faire de cette année, une année de paix et de progrès économique et social. C'est en nous, de donner un sens à l'avenir de notre pays.
Etre riche dans l'inégalité institutionnelle et administrative; c'est voler les ressources des pauvres citoyens; être riche sous un régime despotique, c'est afficher son indignité et son déshonneur…Contrairement a cette économique de chimère, mobilisons-nous, pour un Tchad nouveau.
Lutter contre le despotisme au Tchad, c'est recouvrir sa dignité et son honneur; lutter contre ce système mafieux érigé en Etat, c'est promouvoir la justice sociale et les libertés.
Chers compatriotes, les dures années sont écoulées, viendront à partir de cette année 2017, les meilleurs décades de notre nouvelle république.

Vive le Tchad!

Vive la révolution tchadienne de 2017!

dimanche 27 novembre 2016

Peuple tchadien meurtrie et inoffensif


Dans l’incipit de notre préambule, introduisant nos visions de lutte armée, nous écrivons ce qui suit : « Le pouvoir de M.Idriss DÉBY constitue une illustration parfaite du despotisme clanique dans sa forme la plus pernicieuse et la plus abjecte. Et cela fait maintenant un quart de siècle que ce système sanguinaire et corrompu sévit sur le Tchad et s'acharne par tous les moyens à se pérenniser.
Tout au long de son règne brutal Déby n'a fait qu'user de la force des armes pour soumettre ses concitoyens et gérer le pays comme un bien personnel en pillant systématiquement les ressources publiques et privées, tout en favorisant les siens, leur livrant les circuits commerciaux, les services des douanes, les entreprises d’État, les marchés publics, etc. comme autant de butins de guerre.
Les pillages, les massacres, les assassinats politiques et les humiliations ont ponctué quotidiennement la vie des Tchadiens pendant ces si longues années. » BOB
Les massacres n’ont pas commencé hier, beaucoup des tchadiens et tchadiennes ont été massacré, dans les mêmes conditions, les mêmes scénarios des massacres des populations civiles non armée se reproduisent. Dans le Ouaddaï, dans le Dar Tama, dans le sud-ouest et le sud du Tchad, de la région Lac, du Kanem et du BET ; les populations subissent des atrocités.
Etant conscient de cette gouvernance à outrance, depuis des décennies, les tchadiens et tchadiennes, du moins certains avons choisi, la voie de la lutte armée, comme civile. La nôtre est la lutte armée. Le despote vulgaire du Tchad se maintien au pouvoir par la force ; pourquoi est-ce que ce mauvais de le chasser par la force ? La voie de la lutte armée est la seule qui reste et elle vaincra par la grâce de Dieu.
Le régime despotique et sanguinaire de N’Djamena, interdit les manifestations civiles ; il cherche partout le moyen à mettre le Tchad, en feu et en sang. Il ne faut pas aussi négligent les accusations contre Deby. Puisque Idriss Deby est lui-même spécialiste des stratagèmes sataniques, conduisant aux massacres. Beaucoup des militaires, officiers, comme soldats et particulièrement de son ethnique Zagawa, désertent le rang de sa milice armée. De ce fait, la seule stratégie qu’il reste à faire est de mettre, les membres de son ethnie en situation d’insécurité. Voilà pourquoi le satanique despote ordonne, machine les massacres.
Ceux qui crient aujourd’hui aux meurtres, le despote a massacré beaucoup d’autres avant vous ! Alors, dignement rejoignez le rang des autres activistes et demandez le départ de Deby. C’est un droit fondamental de protester contre un tel régime. Il n’a pas et n’aura jamais le courage de tirer sur vous ; s’il le fait, il le payera très cher. Car, nous combattants de la dignité et de l’honneur sommes-là, unis, main dans la main, viendrons avec fierté, abnégation et courage pour secourir notre peuple qui se meurent. Enfin, même si vous laissez influencer par vos parents vrais complices du régime, nous combattants, membres de l’opposition armée, sommes et soudés pour chasser Idriss Deby par la force. Il aura un double choix, la tombe ou la prison.

Mahamat Hassane Boulmaye

Activiste politique en mission dans le nord du Tchad

vendredi 26 août 2016

La défense de la dignité est un devoir sacré !


Le peuple  Tchadien vit un moment des misères, des déshonneurs et des indignités ;en courbant l’échine pour un vulgaire despote. L’époque que nous vivons au Tchad, est celle du recule de la justice sociale, des libertés, des droits, de la morale et du bon sens. Ces valeurs cèdent le champ aux perversions et aux mensonges. Cette époque que nous vivons, est celle, des répressions féroces et  des injustices flagrantes ; elles remplacent, l’ordre institutionnel, la stabilité et la justice sociale. Nous vivons vingt-six ans de dictature et des répressions ; dépourvus de nos droits fondamentaux et de nos honneurs. Eu égard à cette situation chaotique :
ü  Etre indifférent à cette situation, c’est faire preuve de lâcheté, de paresse mentale et intellectuelle ; soutenir la dictature de Idriss Deby, pour raison matérielle ; c’est choisir le chemin de la facilité et de l’indignité.
ü  Les honorables combattants de la justice sociale sont là, et rongent lentement, les artères,du pseudo force, de la soldatesque ethnique et indisciplinée. Les combattants de la dignité et des libertés sont déterminés à finir avec ce régime politique, le plus atroce et le plus nul du monde ; un pouvoir absurde et anticonstitutionnel.
ü  En ce moment même, ici et maintenant, les forces armées rebelles se préparent sans relâches ; dans l’unité, l’amour et le respect. Cette unité sera réelle, et c’est autour des idées et des projets sociaux, que nous nous rassemblons et non pas pour un individu, une région ou une ethnie. L’unité exigée sera exempte, de toutes ambitions égoïstes inavouées.
ü  Le despote Idriss Deby persiste avec arrogance et vanité à vouloir nous gouverner injustement.  Non ! Nous refusons et réfutons catégoriquement son autorité.La justice sociale, la dignité et les libertés, ne nous seront pas offertes. Vu l’attitude du dictateur, nous sommes obligés à user de la force pour le chasser ; comme, il lui est permis, d’user de la force pour réprimer et régner au pouvoir, pendant vingt-six ans.

Mahamat HASSANE BOULMAYE

Activiste politique au front nord du Tchad

mardi 22 mars 2016

Tchad : le despote Idriss Deby en rage, s’attaque à ceux qui le bousculent

Le despote Idriss Deby aux aguets commence à sortir ces griffes de sanguinaire. L’étau se serre sur lui. La société civile très active le dérange beaucoup ; le despote comme à l’accoutumée se livre à son principal astuce, la répression. Il essaye partout les moyens à changer la situation en sa faveur. Envoie des militaires en Libye pour essayer de détruire le foyer. Trop tard, général aux aguets, le noyau qui vous visez est très solide et développé ; alors, l’envoie d’un contingent tchadien en Libye, ça ira en faveur de force rebelle. Si le despote essaye l’année dernière, peut-être, il aura le dessus ; la pénétration d’une force étrangère en Libye est-elle acceptée par les libyens ?
En plus, de la menace réelle qu’il craignait, le despote commence à menacer les leaders de la société civile tchadienne. Ces gymnastiques politico-répressives sont les signes avant-coureurs de la chute d’une dictature atroce. Le despote laissera une société divisée ; il a préparé une instabilité politique volontairement. Il a monté  et conçu des conflits communautaires ; diviser les tchadiens ; il a anéantis l’économie nationale…Idriss Deby a trahi ses propres frères d’arme et la nation tchadienne. Il est coupable de : assassinats, tortures, crimes de guerre et crime contre l’humanité, de crime économique…Attendra-t-il sa chute sereinement ?
La société civile tchadienne en elle seule, ne pourra pas empêcher le despote de se maintenir au pouvoir. Il a tous  les moyens répressifs pour faire taire les agitateurs : achats de conscience ; intimidations, arrestations et meurtres…La fin arrivera souvent accompagner d’autres facteurs exogènes, exemple l’affaire Zouhoura est l’exemple palpable. Les arrestations et les intimidations ne feront qu’amplifier la motivation des militants et militantes en lutte contre le despotisme.
La communauté internationale sera dans l’obligation d’agir ; puisque à l’allure ou les événements se déroulent ; le despote risquera d’agir maladroitement, en assassinat des citoyens qui le menacent. Un haillon usé, malgré les racolages textiles, il se fendra. De même le pouvoir du despote est usé. Il pourra plus manipulé comme il avait l’habitude. Une nouvelle génération est en train de le combattre. Après vingt-six ans  de pouvoir ; du pire autoritarisme, ces jeunes qui le menacent, étaient nés après son arrivée au pouvoir, et d’autres étaient très jeunes. Ceux-là ne sont ni manipulables, ni des amateurs politiques. Les défis, cette nouvelle génération relèvera !
Mahamat HASSANE BOULMAYE
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